Climatosceptique ? Peut-être !
Une amie m'a interpellé sur le fait que Donald Trump remettait en cause le réchauffement climatique. Je l'ignorais et je n'ai pas osé lui faire part de.... ma façon de voir, tant elle paraissait sûre d'elle-même.
Mais la question a continué à me trotter dans la tête et voici ce qui est venu.
Il y a comme ça, dans l'air, des idées dominantes qui trainent avec un tel parfum d'évidence que simplement oser les mettre en question attire sur soi des regards soupçonneux...
La pensée dominante m'a laissé entendre qu'il fallait avoir un peu fumer la moquette pour envisager la sortie de l'Union Européenne, que l'Europe c'était la paix, avec toutes sortes d'autres idées toutes faites de ce genre. Je me suis documenté très longuement et j'en ai conclus que le FREXIT serait une excellente chose, peut-être la meilleure qui pourrait nous arriver.
La pensée dominante m'a raconté que Vladimir Poutine était un affreux dictateur. J'ai regardé de plus près et j'ai découvert qu'il avait à de nombreux égards redressé son pays, qu'il était très aimé de sa population. De plus, la lecture du livre sur la dynastie des Romanov m'a permis de comprendre que les Russes avaient une conception de l'exercice du pouvoir très différente de la nôtre. Nous ferions bien de mettre notre orgueil français dans notre poche et arrêter de prétendre imposer aux autres peuples notre façon de concevoir les choses.
La pensée dominante n'a cessé de présenter Donald Trump comme un fou furieux, raciste, misogyne, homophobe, un abruti infantile et que sais-je encore. J'ai regardé de plus près et j'ai vu que ces écarts de langages tonitruants avaient une fonction politique bien précise et qu'il y avait derrière, une stratégie et une intention de grande ampleur qui ne correspondant pas du tout, mais alors pas du tout, à la réalité de ce que je découvrais.
La pensée dominante n'a cessé de dire toutes sortes de choses sur la crise du COVID 19. J'ai regardé pendant des mois des centaines de documents et, au final, quelque soit l'aspect de la question, j'ai toujours vu de l'incohérence, de la manipulation, de l'ignorance et des mensonges.
La pensée dominante, régulièrement, met en avant une vision des choses, un discours sur Greta Thumberg, les Antifas, le mouvement Black Lives Matter, etc. Et chaque fois, je découvre que l'envers de la médaille ne correspond pas au discours officiel.
La pensée dominante m'invite à m'amuser à la fête de la musique alors que je ressentais une ambiance pourrie derrière tout ça. Plus tard, une information m'est arrivée et m'a donné une indication sur pourquoi je ressentais cela.
Si je dis que le massage permet d'atteindre des profonds niveaux de relaxation, que le qi gong, le yoga ou d'autres pratiques, permettent d'atteindre un très haut niveau de santé, etc. La pensée dominante continue de regarder ces choses avec perplexité, dans le meilleur des cas, car au contraire, et beaucoup de pratiques de santé naturelles sont désormais qualifiés de sectaires.
La pensée dominante me dit qu'il faut bien mourir un jour, que les lois physiologiques sont des lois physiologiques, qu'il faut bien manger pour vivre etc. Oui, les apparences sont ainsi, j'en conviens. Seulement l'étude de L'Agenda de Mère nous permet aussi de remettre en cause ces évidences.
La pensée dominante me raconte que les réseaux pédocriminels n'existent pas, qu'il s'agit de prédateurs isolés et en grattant un peu, ce que je découvre, c'est une effarante boite de Pandore des pires atrocités possibles.
La pensée dominante ironise sur les rituels sataniques et je découvre que la fille d'Hillary Clinton reconnait ouvertement faire partie de l'Église de Satan. Entre autre sinistres joyeusetés.
À peu près quel que soit le sujet, la réalité de ce que je découvre ne correspond pas à ce que les médias disent. À croire que Mère avait raison quand elle disait que ce monde était construit par la Mort, que nous vivions dans un monde de mensonge, que toutes nos perceptions, y compris celles très concrètes de notre corps, étaient fausses, trompeuses. Par contre, Elle disait aussi qu'il était possible de sortir de tout ça, et que nous allions en sortir et qu'il y avait quelque chose à trouver, un passage...
Quand tout aura échoué, peut-être trouverons-nous,
cachée dedans, la clef du parfait changement.
Sri Aurobindo
Et pour le réchauffement climatique, c'est la même chose. Je me trompe peut-être, mais mon sentiment est qu'il suffit de se déclarer climatosceptique pour que les gens lèvent les yeux au ciel et commencent à faire tourner leur index sur la tempe. Quand tout le monde commence à traiter quelqu'un de dingo parce qu'il dit quelque chose de non-conventionnel, j'ai aussitôt l'oreille qui se dresse.
Un exemple très significatif
J'étais à une sorte de colloque organisé par l'école de psychothérapie corporelle ; c'était sur le corps je crois et j'étais en première année de formation. Tout le long de la journée il y a eut plusieurs intervenants et puis beaucoup de réponse aux questions. Nous étions environ une trentaine de personnes, peut-être un peu plus. À un moment donné, un jeune homme a dit : "je ne sais plus si je suis vivant ou si je suis mort." Les psychologues étaient un peu embarrassés. Avec beaucoup de délicatesse et de respect, l'un d'entre eux a souligné qu'au minimum, cela posait question. Intérieurement, j'étais dans une certaine agitation car Mère, dans son processus de transformation a parlé très précisément de cette expérience et presque en employant les mêmes mots.
Les gens ne comprennent pas et disent souvent : "Oh ! C'est l'expérience de Mère." Bien sûr, Elle a ouvert la voie. Mais son travail concernait la mutation de l'espèce humaine. C'est la terre toute entière, tous les corps qui sont concernés, touchés, chamboulés, travaillés.
Cette expérience de ne plus trop savoir si l'on est en vie ou si l'on est mort correspond à quelque chose. Et manifestement, ce jeune homme était très ignorant de l'oeuvre de Sri Aurobindo - Mère - Satprem.
J'ai mille fois regretté n'avoir rien dit. Quel connard ! Je l'ai laissé avec ses doutes, son incompréhension par rapport à cette sensation si... étrange. Et clairement, aucun des psychologues présents malgré leur 20 ou 30 ans d'expérience n'étaient capables de comprendre.
La lecture de L'Agenda permet de comprendre des choses comme cela.
Climatosceptique ?
Donc, pour revenir à mon propos, d'instinct, sans même avoir regardé le sujet, j'aurais tendance à être climatosceptique.
Évidemment, je pose des limites à cette façon de raisonner. Ça ne marche pas à tous les coups. Par exemple, l'immense majorité pense que la terre est ronde et je trouve aussi assez farfelu de penser qu'elle est plate.
Mais pour le climat, il me semble que le débat est légitime.
Pour l'instant, deux infos me sont parvenues. Un ami se souvient avoir lu d'une chronique faisait référence au fait, qu'au moyen-âge, pendant 10 ans, on cultivait des fraises à Strasbourg à Noël. J'ai cherché un peu sur internet et n'ai pas retrouvé exactement la même information. Par contre, effectivement, j'ai trouvé le PDF d'un article de la revue N° 321. de La Recherche en juin 1999 qui évoque des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figues à Cologne vers 1200.
J'ai trouvé aussi un autre très court PDF de la revue La jaune et la rouge de janvier 2010 qui a le mérite de donner quelques ouvrages de référence sur le sujet.
Cet ami m'a aussi donné l'avis d'un autre ami, souvent un peu chambré d'être un cerveau sur pattes, une encyclopédie ambulante qui, selon lui, en comparaison de la durée de l'existence de la terre, plusieurs milliards d'années, un réchauffement climatique perçu à l'échelle d'une génération est assez peu significatif.
L'avis de Mère ?
Et puis, il me semble avoir lu quelque part une parole de Mère à ce sujet. Retrouver où est une autre question. Dans ma mémoire, cela disait que la terre allait vers une modification du climat le rendant plus tempéré, sans les écarts que nous connaissons aujourd'hui. Le climat général de la terre allait devenir plus tempéré, plus harmonieux. Pour moi, ça, cela a beaucoup de sens.
En tout cas, s'il a lieu, c'est possible, il n'a peut-être ni la cause ni le sens qu'on lui prétend.
À suivre...