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Sommeil irrégulier

Les heures de sommeil, c'est du grand n'importe quoi. Rien de stable, régulier. Parfois des nuits blanches, parfois réveillé à deux heures de l'après-midi, parfois réveillé aux aurores comme ce matin... 

Je me suis mis en méditation, la conscience assez agitée, il a fallu un certain temps pour que cela commence à se poser.

Encore ce travail sur l'épaule droite, sensible. Dans cette zone, encore et encore, cela lance, tiraille, coince, se tord et se crispe, il se passe des trucs.

Expérience du chapelet dans le puits 

Mais le travail énergétique évolue. J'ai déjà évoqué la vision de la barre de fer rouillée remplacée plus tard par un petit tube blanc. Cette fois-ci, c'est l'image d'un chapelet qui est venue... 

Enfin, ce n'était pas tout à fait ça puisque je ne voyais pas la croix et que c'était plutôt une corde, une ficelle avec plein de petites boules comme un chapelet... 

Et il y avait l'image de l'intérieur d'un puits...

Avec la sensation de ce geste des bras quand on remonte un seau d'eau, à la différence près, qu'il n'y avait pas de seau, juste  un interminable chapelet que l'on fait remonter, que l'on tire vers le haut, que l'on sort du corps...

En fait depuis la zone de l'épaule droite, je ressentais un trou, un puits qui s'enfonce à l'intérieur du corps vers la zone si souvent en tension du Foie, du flanc droit.

Parfois le trou s'enfonçait tout droit par l'intérieur du corps, et parfois semblait il s'élargir et englober par une partie du dos, la partie droite de la cage thoracique. 

Et le puits à partir du flanc droit, cela continuait parfois vers le point de la sciatique sur la fesse ou vers l'aine droite et quelque fois, cela descendait dans l'intérieur de la jambe droite, jusqu'au pied droit.

En gros, ce matin, c'était comme si de l'intérieur du pied droit jusqu'à l'épaule droite, il y avait un trou à l'intérieur du corps qui me faisait penser à un puits et que d'en haut, au-dessus du corps, on tirait sans arrêt une corde-chapelet. Et cela n'en finissait pas de tirer, pendant de longues-longues minutes, sans arrêt... 

Et puis, j'ignore la raison, mais l'image de mon frère Michel était continuellement présente avec derrière lui, très proche, collée mais cachée, invisible la présence de ma mère. 

Parfois, quand j'ai une image, une sensation, la compréhension vient avec, c'est ensemble. Là, si l'image et la sensation étaient claires, la compréhension était absente.

Deux idées me sont venues :

Toutes ces petites boules de cet interminable chapelet sont le symbole de vies passées...

Ou alors, elles représentent toutes les images, tous les souvenirs, toutes les mémoires en relation avec ce frère...

Mais cela n'en finissait pas. Vous imaginez qu'il vous faille 10 minutes, 20 minutes pour remonter ce seau d'eau du puis. Le nombre de geste qu'il faut : et on tire, et on tire, et on tire...

Fils ou racines ?

Et à un moment donné la sensation vision de ce chapelet a disparu pour se transformer en la perception de fils ou de racines à l'intérieur du corps qui sortaient du corps et se rassemblaient toutes à un point à environ deux mètres au dessus de l'épaule droite, un peu à droite du corps... 

La couleur était blanche et, j'ignore pourquoi, j'ai pensé au système immunitaire. 

Plus tard, pendant la méditation de l'après midi, pendant plus d'une heure, ce travail continua.  

Mémoire floue

Et à un moment donné, cela s'est arrêté et j'ai eu l'impression d'être... je ne sais plus, je ne me souviens plus, de débarquer dans un espace horizontal. Je ne sais plus. Je n'ai rien compris. 

Mais ce frère, tellement présent, c'est incompréhensible. De toute façon, il a 7 ans de plus que moi, et paraît-il, quand j'étais bébé, il s'est beaucoup occupé de moi. 

Un bébé, c'est une éponge. J'ai souvent eu l'impression d'avoir imprimé beaucoup de choses venant de lui. Mais quoi ? C'est tout à fait inconscient. C'est présent dans les couches très profondes de la conscience puisque cela a du se passer dans les premières années de ma vie. 

C'est peut-être cela que ce chapelet tirait des profondeurs. 

En tout cas, sans être spécialement douloureux, j'ai connu sensation plus agréable. Et je ne savais pas ce qu'il fallait faire, je ne trouvais pas quelle attitude adopter. 

Espaces intérieurs

J'ignore la conception qu'ont les gens de leurs corps, mais je crois ne pas trop me tromper en affirmant que nous sommes certainement nombreux à être un peu à côté de la plaque, avec une compréhension de notre corps superficielle et erronée

Le corps, tel qu'il est décrit dans livres d'anatomie, la façon dont les autorités médicales en parlent, si savamment, ne correspond pas à la réalité de mon expérience. 

Je reviens souvent sur ces sensations d'espaces intérieurs parce que c'est ça qui me fascine le plus, qui m'interpèle...

À l'intérieur d'un pied, d'une jambe, d'un sexe, d'un ventre ou d'une épaule, d'une articulation ou d'un organe.. jusqu'au moindre petit point, il y a un espace dans lequel il est possible d'entrer... et dans lequel il y a.... des histoires, les nôtres et celles de toute la sainte tribu dirait Satprem, le Grand-Père et la Grand-Mère et tout ce qui a laissé une influence...

Corps de qi

Pendant la pratique du Zhi Neng Qi Gong, les professeurs nous disent parfois... le corps se transforme en qi. La formule m'a toujours un peu intrigué, ou plutôt, l'expérience que cela devait induire. L'expression traduit un passage, un changement dans la perception du corps. 

La perceptions superficielle d'un corps purement matériel, aggloméré, compact, on se tape sur les cuisses et c'est concret, solide, tangible.

Mais nous savons que le corps, que toute la matière, n'est composée que de cellules, atomes, particules, une sorte de réseau énergétique, vibratoire, ondulatoire, de champ électromagnétique... 

Et bien, manifestement, dans des états de relaxation, méditation, nous pouvons passer d'une perception à l'autre. Et dans l'état subtil, il semblerait que notre conscience ait aussi le pouvoir de... changer des choses, purifier, harmoniser, soulager, renforcer, stimuler, guérir, transformer... 

Nous sommes encore très ignorants des facultés de notre conscience. 

Fatigue

Cernes noirs sous les yeux. Même si physiquement, extérieurement je ne fais pas grand chose, le travail intérieur me semble assez profond et demander beaucoup d'énergie. Je vais faire plus attention. 

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