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(Le disciple se plaint des difficultés qu’il a à écrire ce livre sur Sri Aurobindo. Il dit notamment qu’il a le sentiment d’être «bloqué» )

J’ai demandé à Sri Aurobindo de t’aider.

Tu sais, on est entouré de complications, et puis il y a toujours un endroit où ça s’ouvre tout simple et tout droit – ça, c’est une expérience que j’ai eue. N’est-ce pas, on tourne, on cherche, on fait, et puis on a l’impression qu’on est buté, et puis il y a un petit déclenchement d’attitude intérieure, et tout d’un coup, ça s’ouvre – tout simple.

C’est une expérience que j’ai eue très souvent. Alors j’ai demandé à Sri Aurobindo de te la donner.

Et d’une façon répétée et insistante, il dit : Be simple, be simple. Say simply what you feel. Be simple, be simple [«Sois simple, sois simple. Dis simplement ce que tu sens. Sois simple, sois simple»], avec insistance. Et en effet, ce ne sont que les mots, mais quand il disait ces mots, c’était comme si une voie de lumière s’ouvrait, très simple : «Oh ! mais il n’y a qu’à mettre un pas devant l’autre !» C’était cela mon impression.

C’était... C’est curieux, c’était comme si toutes les complications étaient là (Mère touche ses tempes), c’était très compliqué et très difficile à ajuster ; et puis quand il disait Be simple, c’est curieux, c’était comme une lumière qui venait des yeux, comme cela, comme si tout d’un coup on débouchait dans un jardin de lumière.

C’était cela, l’impression.

C’était comme un jardin plein de lumière.

Une insistance très grande sur la chose simple : dire simplement ce que l’on voit ou l’on sait – simple, simple. Une simplicité... c’était tout à fait l’impression d’un jardin joyeux.

Be simple, be simple...

Les complications sont là (même geste), c’est dur et compliqué – et c’est comme une porte qui s’ouvrait : Be simple.

Comme s’il y avait trop de tension mentale : quelque chose qui est là, dans les tempes.

Agenda de Mère du 16 septembre 1961

Beauté dans la simplicité collective

Beauté dans la simplicité collective

La simplicité qui est la conséquence de la parfaite sincérité.

Mère

Dès que tout effort disparaît d'une manifestation, elle devient très simple, de la simplicité d'une fleur qui s'épanouit et qui manifeste sa beauté et répand son parfum sans éclats de voix ni gestes violents.

Et c'est dans cette simplicité que réside la plus grande puissance, celle qui contient le minimum de mélange et qui donne lieu au minimum de réactions funestes.

Simplicité, simplicité ! Comme est douce la pureté de ta présence.

Mère

Simplicité candide dans le vital

Simplicité candide dans le vital

Simplicité intégrale

Simplicité intégrale

Quelques éléments du chemin notés pour mémoire

Revenir à la base

Je me demandais beaucoup comment me préparer au 14 - 21 décembre alors je me suis rappelé ce fameux "be simple...".

Lorsque cela devient compliqué, il est utile de revenir aux choses simples, aux bases, et en l'occurence, qu'il s'agissait de revenir, ou d'établir, dans la conscience mentale, vitale, physique, le calme, la stabilité, une certaine immobilité ouverte et réceptive, très tranquille. 

Électricité

Pendant une méditation, plusieurs fois la sensation de prendre des coup de jus. Pour jouer, nous avons tous mis la main sur le fil électrique d'un enclos à vaches, c'était tout à fait cela, dans la partie gauche du cerveau et dans d'autres parties du corps.

Pouvoir et Pouvoir

Cette invitation évoquée dans un article précédent de se détourner-détacher des vieux pouvoirs, des faux pouvoirs pour se tourner vers le Nouveau Pouvoir, le Vrai pouvoir est intéressante. 

Intérieurement, même si ce n'est qu'une attitude intérieure, un tout petit changement d'attitude, cela a des effets que nous pouvons observer par nous-mêmes.

À ce propos quelque chose est venu compléter, une autre façon de dire, une façon de l'approfondir, se détacher des choses qui ont du pouvoir sur nous, toutes sortes de petites choses ont sur nous du pouvoir, or ces éléments, très petites, font parties des faux pouvoirs, ce ne sont pas le Vrai pouvoir...

Déblayer un peu ce qui encombre, empêche le passage,  la réception - diffusion des vibrations vraies, sensation d'être encore très bouché...

Envoyer promener le sens du devoir...

Autre chose est venue, la nécessité d'envoyer promener le sens du devoir, toutes ces attitudes où nous faisons les choses par devoir.... 

Il n'y a aucun devoir. Ou puisque après tout, jusqu'à un certain stade, ce sens du devoir peut avoir son utilité, le remplacer par autre chose de plus satisfaisant.

C'est à chacun de trouver pour lui-même ; peut-être le besoin... 

Je comprends mieux l'une des prières de la conscience des cellules : "Oh ! Seigneur, qu'il est doux d'avoir besoin de Toi..."

Père et Mère

En méditation, toujours ce côté droit du corps en travail et en observation. Cette fois-ci, presque tout le temps et dès le début, il y avait l'image de mon père dans le corps.

Et je sentais derrière lui, plus que je le voyais, une autre présence masculine, très proche. Peut-être son frère, peut-être son père, je ne sais pas car m'y suis peu intéressé.

En tout cas, il y avait le sentiment très insistant que ce côté droit du corps portait quelque chose de l'histoire paternelle, peut-être même, le conflit de son existence. Je ne sais pas. 

Si l'ambiance n'était pas le plus noir désespoir, ce n'était pas non plus la franche allégresse. 

En même temps que j'observais - ressentais en bas, ou dedans, le conflit, une autre partie de moi se tournait vers "le Haut" et appelait l'Aide... 

Et je sentais une conscience supérieure travailler sur cette transmission énergétique d'un conflit, je ressentais des choses sur le plan psychologique sans trop savoir si cela venait de moi ou de mon père, son histoire. 

Je percevais des éléments négatifs de ma personnalité et j'avais l'impression que cela représentait quelque chose qui venait de mon père. Héritage psychologique. 

C'était clair - pas clair avec des éléments clairs et d'autres confus. Quand il y a fusion il y a confusion... 

Un élément clair, justement, faisait le lien avec le transfert de pouvoir évoqué plus haut.

Nos parents ont représenté pendant des années, l'autorité, le pouvoir et il reste en des traces dans notre conscience, nous n'en sommes pas émancipés.

Nombre d'éléments de notre caractère, de nos habitudes puisent directement leur origine dans cette relation avec nos parents. 

L'observation était très minutieuse et dans le calme de la méditation beaucoup de ces choses devenaient claires. Plusieurs heures plus tard, derrière mon écran, les mots peinent un peu, la conscience plus laborieuse. Disons qu'il y avait un effort d'émancipation vis-à-vis de l'héritage psychologique de la branche paternelle...

Acceptation de mes origines humaines...

Alors quelque chose d'un peu étonnant est venu. J'étais en quelque sorte concentré sur l'idée du rejet, de mise à distance de ces vieilles influences paternelles et c'est alors que l'idée d'acceptation est venue s'imposer avec une certaine force...

La formulation est idiote et pourtant, cela ressemblait à accepter mon humanité...

Idiot parce que c'est comme si, inconsciemment, je ne m'en rendais vraiment pas compte, j'espérais être né... dans un chou fleur, comme si j'aurais voulu naître comme ça, d'un seul coup, par l'opération du Saint Esprit...

Comme si, derrière ce refus, il y avait une immense colère contre l'incarnation et l'humanité. Et pourtant, c'est pour la joie que cette terre fut faite nous dit Savitri... et regardons où nous en sommes !

Alors ben oui... je suis un être humain et j'ai eu un père et une mère, comme si cette évidence, une partie de moi voulait la rejeter, ne plus rien avoir à faire avec ça, cette réalité-là...

J'étais mis en présence de l'acceptation de mon humanité, de mes origines humaines...

Cela parait tellement idiot de le dire...

Vers son Origine divine ?

Ce qui est un peu étrange, c'est que dans cette acceptation de nos origines humaines, il semblait se glisser quelque chose de l'ordre de notre origine divine...

? ? ? 

Isabelle Padovani a dit un jour quelque chose de très très beau qui ressemble à ça : ce qui en moi perçois l'agitation est parfaitement calme, ce qui en moi perçois les limites est parfaitement infini... 

Réalité extérieure - Réalité intérieure

À un autre moment, je me suis dit que ma réalité intérieure devenait plus réelle que la réalité extérieure, comme si la réalité extérieure devenait un peu floue...

Cela m'a rappelé avoir lu quelque chose comme cela e Sri Aurobindo... 

Et plus tard, je me suis dit que je pouvais être le maître de ma réalité intérieure. Ce n'est pas le mot maître qui est venu mais c'était l'idée : nous pouvons décider de notre réalité intérieure, reprendre le contrôle de notre réalité intérieure, de notre perception intérieure, la rendre indépendante, ou plus indépendante des circonstances extérieures. 

Le monde extérieur peut-être ce qu'il est mais ce qu'il se passe dans notre conscience, nous pouvons en être maître. Vous avez le pouvoir de me mettre en prison mais vous n'avez pas le pouvoir de faire de moi un prisonnier disait Nelson Mandela...

Autres énergies...

Faire les mouvements corporels, très concentré, très intériorisé,  en conscience fait bouger les énergies et ressortir toutes sortes de choses. 

La veille en méditation j'avais beaucoup été en contact avec le côté droit du corps et son type d'éléments à corriger, entre autre la dévalorisation, la culpabilité, un sentiment assez fort, d'échec, d'impuissance face à une réalité qui nous submerge.

Dans cette pratique corporelle, la conscience était plus focalisée, comme attirée, par la partie gauche en relation avec  le côté maternel, et cette fois-ci j'ai alors été en contact avec une colère froide, noire, une intense déception.

Vers l'universalisation...

Nous sommes une multitudes de mémoires elles sont logées partout dans notre conscience mentale, vitale, corporelle....

Que cela soit des mémoires héritées de la généalogie ou que cela soit des attitudes terrestres, comme le dit Mère, cela ne nous appartient pas... ce sont des choses qui se manifestent, qui émergent, qui nous traversent... 

Alors, c'est un peu plus facile de les laisser aller, ce cesser cette identification mensongère, ces choses ne sont pas notre véritable nature...

Quand l'une de ces choses apparaît, me répéter que c'est une attitude terrestre parmi d'autres, alors cela permet d'éviter d'en faire une affaire personnelle, de laisser agir la Force de façon neutre. J'ai alors l'impression que non seulement c'est plus facile, que cela m'affecte moins, mais que c'est plus puissant et plus efficace. 

Quelque soit l'élément qui me traverse, il existe aussi sur terre, en de multiples endroits, dans de multiples personnes. Alors je le prends comme un point symbolique du travail à faire sur terre et je le présente comme tel au Seigneur de la Transformation de la terre, le Dieu de l'Avenir, le Dieu de Demain comme disait Mère... 

Se relier aux belles énergies... 

Parfois, ce qui émerge du corps n'est pas joli, joli et ne respire pas beaucoup la joie de vivre. 

Mince ! Pourtant nous savons que Sat Chit Ananda est l'unique réalité. Nous avons lu tant de choses sur les belles énergies qui existent, toujours présentes, seulement voilées à notre conscience superficielle.

Alors c'est comme si je m'ouvrais, ou déployais des antennes plus subtiles pour capter une autre radio, plutôt la BBC que Radio Paris. Ce sont des fréquences, des longueurs d'ondes, des vibrations. Il y a celles du Nouvel Ordre Mondial et il y a celles de la Vie divine.

Et entre les deux, toutes la gamme.... 

Nous en revenons toujours au même point : nous aligner sur la fréquence vraie, sur la fréquence divine, sur la fréquence de l'Univers, la fréquence de la Volonté divine, de la vérité de notre être... et nous y accrocher.

Simplicité mentale

Simplicité mentale

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