28 et 29

Le 28...

En panne d'internet depuis fin novembre, je me suis acheté quelques DVD d'occasion, dont Tabou, film portugais de Miguel Gomes plusieurs fois primé. 

La semaine dernière, je commence à le regarder et au bout de quelques minutes, j'en ai assez, devenu un peu paresseux avec les films en VO et puis, les films en noir et blanc avec des sous-titres blancs, franchement, c'est pas très futé.

Et puis hier, le 28 décembre, je me décide à faire une deuxième tentative. Or, après le prélude, la première scène se passe... un 28 décembre 😊. Deuxième coïncidence, il est mentionné un peu plus loin dans le film de la "confiture de pastèque"... plutôt rare dans un film, et personnellement avant de venir à Saint Ambroix, je ne savais même pas que cela existait. Ici, nous l'appelons confiture de citre et c'est la seule confiture que je me suis fait cette année. 

Le plus incompréhensible, vraiment, 😂est qu'un film aussi ennuyeux n'ait pas eu la Palme d'Or du festival de Cannes, où au minimum, le Prix de la Critique ! Au bout de 15 minutes, c'était assez pour aujourd'hui. 

Et le 29....

Mère a dit que souvent, ces grandes expériences étaient venues un 9, 19 ou 29. Ce n'est évidemment pas une grande expérience, mais c'est aujourd'hui que ma ligne internet fonctionne à nouveau et que j'ai reçu deux gros colis d'Auroville avec des kilos de livres de Mère et quelques autres.

Et j'ai déjà eu le temps de redécouvrir un premier petit bijou avec L'Énigme de ce monde qui réponds en quelques pages à l'éternelle question de la souffrance et du mal.

Lien vers le PDF

Extrait des pages 7 et 8 :

Il est vrai que le problème demeure : pourquoi tout cela a-t-il été nécessaire, ces commencements grossiers, ce long passage orageux ? Pourquoi un prix si lourd et si pénible a-t-il été demandé ? Pourquoi y a-t-il jamais eu le mal et la souffrance ? Car, si l’on regarde le comment, la cause effective de la chute dans l’Ignorance, et non le pourquoi, toutes les expériences spirituelles s’accordent en substance.

C’est la division, la séparation, le principe d’isolement hors du Permanent et de l’Un qui l’a produite ; c’est parce que l’ego a pris position pour lui-même dans le monde, affirmant son propre désir et sa propre importance, au lieu d’affirmer son union avec le Divin et son unité avec le tout; c’est parce que, au lieu de laisser la suprême et unique Force-Sagesse-Lumière déterminer l’harmonie de toutes les forces, il fut permis à chaque idée, chaque force, chaque forme des choses, de s’accomplir autant qu’elle le pouvait dans la masse des possibilités infinies, par sa propre volonté séparée, et finalement, et inévitablement, par son conflit avec les autres.

La division, l’ego, la conscience imparfaite, les tâtonnements et les luttes d’une affirmation de soi indépendante, sont la cause effective de la souffrance et de l’ignorance de ce monde.

Dès que les consciences se séparèrent de l’unique conscience, elles tombèrent inévitablement dans l’Ignorance, et le dernier résultat de l’Ignorance fut l’Inconscience. D’un immense et sombre Inconscient le monde matériel a émergé, et en lui s’élève une âme qui, par l’évolution, se fraye un passage vers la conscience, est attirée vers la Lumière cachée, et monte, bien qu’aveuglément encore, vers la Divinité perdue d’où elle était venue.

-Commentaire personnel :

On aurait tellement envie, qu'une fois pour toute, on admette que quelque chose que nous appelons le Divin pour donner un nom, est là autour de nous, avec nous, au-dedans de nous, au-dessus de nous,  tout le temps, que nous sommes reliés et UN avec cette Conscience, cette Force, cette Immensité infinie, cette Lumière, cette Joie, cet Amour...

Notre plus grand problème peut-être est un problème de PERCEPTION. Nous pouvons croire ou ne pas croire, ou même avoir la foi, mais au final, tant que nous n'en avons pas l'expérience, tant que nous n'avons pas cette finesse de perception qui nous permet de sentir, de voir, de toucher cette Présence, cette Réalité... nous continuerons de patauger dans notre bourbier humain-pas si Humain que ça. 

En tout cas, ce court extrait montre à la fois le problème et la solution vraie, plus la conscience de division progresse, plus le mal et la souffrance progresse et plus la conscience d'unité progresse, plus nous nous en éloignons. Si individuellement, un par un, tous, nous nions avec force, détermination, la réalité de la division apparente des choses et des phénomènes, pour sans cesse nous relier à l'arrière plan des choses, à cette unité indissoluble de chaque être, de chaque chose avec le Tout, avec l'Un, sans doute, cela aurait un effet puissant sur la conscience collective. 

Il me revient un Upanishad cité par Sri Aurobindo dans La Vie Divine : comment pourrait-il avoir du chagrin, celui qui a retrouvé l'unité ? Et aussi, comment pourrait-il être trompé ? 

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Et puis, une autre petite merveille Une jeunesse éternelle, recueil de paroles de Mère sur la jeunesse, la vraie jeunesse, qui m'a fait fort impression. 

Hibiscus hirtus - Jeunesse éternelle

Mes amis d'Auroville vont bientôt m'envoyer 20 exemplaires de L'Évolution spirituelle qu'ils ont fait relier ; je vais leur demander d'ajouter quelques dizaines d'exemplaires de ces deux petites merveilles. À 45 et 100 roupies, cela fera pourtant des petits cadeaux inestimables pour les amis et pour laisser ici et là, dans les "boites à lire". 

Un nouvel opérateur, Orange et à l'instant, de la fenêtre de chez moi, ce magnifique ciel... 

Et la suite...

Ces petits signes, il y en a eut quelques autres, me laissent penser que je suis sans doute à peu près aligné sur une autre conscience.... 

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Les articles suivants seront plus... consistants 😊; celui-ci était juste une façon de signaler mon retour sur le net😊. 

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Reste jeune, ne cesse pas de tendre vers la perfection. 

Paroles de la Mère

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La jeunesse ne dépend pas du petit nombre des années, mais de la capacité de croître et de progresser. Croître, c'est augmenter ses potentialités, ses capacités; progresser, c'est perfectionner sans cesse les capacités que l'on possède déjà. 

La vieillesse ne vient pas du grand nombre des années, mais de l'incapacité ou du refus de continuer à croître et à progresser. J'ai connu des vieillards de vingt ans et des jeunes gens de soixante-dix ans.

Dès que l'on veut s'installer dans la vie et profiter des efforts passés, dès que l'on pense avoir fait ce que l'on devait faire et accompli ce que l'on avait à accomplir, en un mot dès que l'on cesse de progresser, d'avancer sur le chemin de la perfection, on est sûr de reculer et de vieillir.  

Mère - Éducation

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Être jeune, c'est vivre dans l'avenir.

Être jeune, c'est être toujours prêt à abandonner ce que l'on est pour devenir ce que l'on doit être. 

Être jeune, c'est ne jamais admettre l'irréparable.

Mère - Éducation

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Savoir à chaque instant renaître à une nouvelle vie, est le secret d'une jeunesse éternelle.  

Mère - La Gazette Aurovilienne