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Publié par pascalemmanuel

1) Quelques données factuelles...

Un ami habitant à Auroville m'envoie ces informations venant de RT :

L'Union européenne s'apprête à lancer une nouvelle phase de son soutien militaire à Kiev. Après l'Angleterre et les Etats-Unis, les pays membres formeront les forces ukrainiennes. Une nouvelle dotation pour la fourniture d'armes est en outre prévue.

L'Union européenne monte en puissance dans son soutien militaire à l'Ukraine avec le lancement, ce 17 octobre, d'une mission pour former sur son territoire 15 000 soldats ukrainiens, et l'octroi d'une nouvelle dotation de 500 millions d'euros pour la fourniture d'armes.

«C'est une grande première pour l'UE», a commenté un responsable européen cité par l'AFP. «Nous n'avons jamais mené une mission à cette échelle», a-t-il souligné.

Les ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres doivent officiellement avaliser ces deux décisions le 17 octobre lors d'une réunion à Luxembourg. La mission sera immédiatement opérationnelle, a-t-on précisé de source diplomatique.

*

Sébastien Lecornu (ministre des Armées) annonce la formation de 2 000 soldats ukrainiens en France.

Plusieurs formations sont en effet en cours dans différents Etats membres, notamment en Allemagne et en France, où des militaire ukrainiens sont entraînés pour se servir des canons, lance-missiles et systèmes de défense antiaériens fournis par les Européens.

Le 15 octobre, le ministre français des Armées Sébastien Lecornu avait ainsi annoncé la formation par la France sur son sol de «jusqu'à 2 000 soldats ukrainiens». Il s'agit de dispenser une «formation généraliste» de combattant, de répondre à «des besoins spécifiques signalés par les Ukrainiens, comme la logistique», et de les former «sur les matériels fournis», selon le ministre.

Ces formations pourront bénéficier des financements alloués par la Facilité européenne pour la paix (FEP), le fonds constitué hors du budget européen pour aider militairement l'Ukraine.

Une aide européenne qui s'accumule. Au total, l'objectif est de prodiguer une «formation de base» à 12 000 soldats ukrainiens et «des formations spécialisées» à 2 800 autres, d'après les sources interrogées par l'AFP.

Artillerie, unités du génie, radars : les besoins de l'état-major des forces armées ukrainiennes sont multiples.

Un budget pour sept années a été dépensé en sept mois La mission européenne va compléter les formations déjà dispensées par les Britanniques et les Américains.

En tant que «porte de sortie pour les Ukrainiens et porte de retour», comme l'explique une source au sein de l'UE, la Pologne servira en particulier de plaque tournante pour la mission.

Un budget de 50 à 60 millions d'euros par an est prévu pour la phase de lancement de cette mission. Il devrait être confirmé le 17 octobre en même temps que l'octroi d'un nouveau financement de 500 millions d'euros pour la provision d'armements, portant l'effort des Européens à 3 milliards d'euros, auxquels «s'ajoutent les contributions bilatérales, qui sont beaucoup plus importantes».

«Un budget pour sept années a été dépensé en sept mois», a souligné un haut fonctionnaire européen, alors même que le Vieux continent est confronté à une grave crise économique et sociale.

Au cours d'un échange entre le ministre français des Armées Sébastien Lecornu et le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, Paris a confirmé la livraison à l'Ukraine de six nouveaux canons Caesar (en plus de 18 déjà envoyés), de plusieurs obusiers de 155 mm, des lance-roquettes LRU (l'équivalent français des HiMARS américains), et des système de défense sol-air Crotale contre les drones. 

Le site de RT étant censuré en Europe, voici un lien parmi d'autres qui confirme l'information. 

Et dans la foulée, une interview d'Erwan Castel pour faire le point sur la situation militaire et une excellente courte revue de presse des DéQodeurs. 

Voilà pour prendre en compte quelques informations disons... objectives, factuelles que nous avons à notre disposition. Mais pour être tout à fait franc, je me suis demandé si l'oeuvre de Sri Aurobindo-Mère contenait quelques informations susceptible de nous donner une lecture des choses plus vaste et plus profonde. 

Seul le tout peut expliquer la partie nous dit Sri Aurobindo, alors, si le monde matériel est incapable d'expliquer le monde matériel, voyons s'il y a, dans leurs oeuvres, d'autres éléments utiles à prendre en compte. 

2) Sources venant de Sri Aurobindo-Mère-Satprem

En fait, j'ai recherché un passage dans lequel Mère revenait sur ce que les historiens ont appelé l'équilibre de la terreur. Elle expliquait que l'idée générale était que les missiles nucléaires étaient si redoutables que chacun aurait peur de les utiliser. Et Mère rappelait que c'était une façon de penser incorrecte en ce sens que, d'après ce qu'elle expliquait, les objets contiennent en eux-mêmes, une vibration qui nous pousse à les utiliser. 

Je n'ai pas retrouvé l'extrait en question mais j'ai trouvé d'autres passages.  

Agenda du 11 mars 1961

Au fond, ils ont abîmé la terre. Ils l’ont abîmée – ils ont abîmé l’atmosphère, ils ont tout abîmé ! Et alors il faut, pour que ça redevienne quelque chose comme cela (comme le paradis terrestre), ooh ! il faut en faire du chemin ! surtout du chemin psychologique. Mais même, même la structure de la Matière (Mère palpe l’air autour d’elle), avec leurs bombes et leurs expériences et leurs... oh ! ils ont fait un gâchis de tout cela!... Ils ont vraiment fait un gâchis de la Matière.

Agenda du 17 octobre 1964

Maintenant, les hommes veulent se passer de l'aide de la Nature pour les grands bouleversements. Il paraît que cinq nations possèdent des bombes atomiques, et les bombes d'une seule de ces nations, quelle qu'elle soit, suffisent à... vrrf ! démolir la terre. Alors si tout cela (c'est nouveau, après tout), tout d'un coup sort de contrôle... Ils ne savent pas combien de temps ces choses peuvent rester en attente : si tout d'un coup, ça se met à sauter – tu vois ça ! (riant) dans tous les pays, toutes les bombes qui partent en même temps!

Pauvre terre.

C'est pire qu'un déluge. Finalement, les manières de la Terre étaient plus douces, la Nature était plus raisonnable.

(silence)

Au fond, il n'y a qu'une seule consolation, c'est qu'il n'arrivera jamais que ce qui doit arriver, alors... C'est la conscience dans laquelle je vis – je ne me fais pas de soucis du tout, pas le moins du monde. Mais je veux dire qu'en fait, d'une façon objective, nous ne savons rien.

Parfois, en cherchant, on tombe sur des éléments inattendus, tout à fait hors du "spirituellement correct" 😊 ! 

Agenda du 18 février 1973

(Extrait d’une entrevue avec les professeurs de l’École. L’un d’eux se plaint de l’apparition de ta violence chez les enfants.)

La violence est nécessaire tant que les hommes sont dominés par leur ego et ses désirs. Mais la violence ne doit être utilisée que comme un moyen de défense si l’on est attaqué. L’idéal vers lequel l’humanité tend, et que nous voulons réaliser, est un état de compréhension lumineuse où l’on tient compte des besoins de chacun et de l’harmonie générale.

L’avenir n’aura pas besoin de violence parce qu’il sera gouverné par la Conscience Divine dans laquelle tout s’harmonise et se complète.

Pour le moment, nous sommes dans l’état où les armes sont encore nécessaires. Mais il faut comprendre que c’est un état passager, c’est-à-dire pas définitif, et qu’il faut tendre vers ça.

La paix... la paix, l’harmonie doit être le résultat naturel d’un changement de conscience.

N’est-ce pas, il y a sur l’Inde cette idée de non-violence de Gandhi, qui a remplacé la violence matérielle par une violence morale, mais c’est bien pire!

Mais si l’on parle contre Gandhi, tout le monde... oh !

On n’a pas besoin de prononcer son nom, on peut expliquer aux enfants que de remplacer la violence matérielle par une violence morale n’est pas mieux. Se coucher devant un train pour l’empêcher de passer est une violence morale qui peut créer plus de désordres que la violence physique.

Il y aurait beaucoup de choses à dire... Cela dépend des cas. Moi-même, j’ai encouragé beaucoup l’escrime parce que cela donne une habileté, un contrôle de ses mouvements et une discipline dans la violence – j’ai beaucoup encouragé l’escrime en un temps. J’ai appris à tirer ; je tirais à la carabine, parce que cela vous donne une stabilité et une habileté et un coup d’oeil excellent, et cela vous oblige à rester calme au milieu du danger. Toutes ces choses... Je ne vois pas pourquoi il faut être hopelessly non violent [irrémédiablement non violent], ça donne des caractères mous.

Le changer en Art ! En art et en culture de l’habileté calme et maîtresse d’elle-même. Il ne faut pas du tout pousser des cris comme en pousserait Gandhi. Ça ne va pas du tout, du tout, du tout – je ne suis pas du tout pour ça ! Il faut maîtriser les moyens de défense, et pour cela, il faut les cultiver.

Surtout, leur faire comprendre que la violence morale est aussi mauvaise que la violence physique. Elle peut même être pire, c’est-à-dire que, au moins, la violence physique vous oblige à devenir fort, maître de soi, tandis que la violence morale... On peut être comme ça [tranquille en apparence] et avoir une terrible violence morale.

Ces passages parlent des bombes, de la violence, et il faudrait aussi prendre en compte  les passages où Mère accepte l'idée qu'il est possible de détruire une civilisation, bien que ce serait dommage dit-elle, car des choses mériteraient d'être conservées, mais que la terre ne peut être détruite. 

Mais c'est encore insuffisant pour me faire une idée. 

Alors je me suis penché sur le chapitre XXIV de L'Idéal de l'unité humaineNécessité d'une unification militaire.

Ce qui est curieux, c'est que les chapitres se lisent très bien indépendamment les uns des autres. 11 pages, ce n'est pas très long et je vous invite à le lire, c'est très intéressant. 

Dans les premiers paragraphes, Sri Aurobindo explique comment la force militaire fut nécessaire pour construire les nations et que les égoïsmes nationaux sont un élément naturel et constitutif des États. 

Mais puisque sa ligne directrice est d'affirmer que l'humanité avance vers son unité, il commence par ajouter :

Tant que survit un genre quelconque de militarisme, tant que des sphères d’agrandissement politique et commercial persistent, tant que les égoïsmes nationaux sont vivants et tenus pour sacrés sans qu’un frein définitif vienne s’opposer à leur instinct inhérent d’expansion, la guerre sera toujours possible et presque une nécessité de la vie des peuples humains.

Un peu plus loin, Sri Aurobindo compare les régimes monarchiques aux régimes démocratiques et quelques lignes m'ont semblé très proches de ce que nous sommes actuellement en train de vivre. Rappelons que l'Idéal de l'unité humaine fut composé entre septembre 1915 et  juillet 1918.

 

Mais les démocraties de l’avenir seront vraisemblablement des gouvernements fortement concentrés où le principe de liberté sera subordonné à l’efficacité de la vie de la communauté par une forme quelconque de socialisme d’État. Un État démocratique de ce genre pourrait très bien avoir un potentiel de guerre même plus grand que les démocraties bourgeoises ; il serait capable de déployer une organisation militaire encore plus intensément concentrée en cas d’hostilité ; et il n’est pas du tout certain qu’il serait moins tenté de faire usage de ses moyens et de son pouvoir.

Plus loin, une autre parole a retenu mon attention. 

La possession du pouvoir est la grande épreuve de tous les idéalismes, et jusqu’à présent il ne s’en est trouvé aucun, religieux ou laïque, qui l’ait passée avec succès ou ait échappé à l’abaissement et à la corruption.

D'où la célèbre maxime : le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. J'ignore si Sri Aurobindo est revenu ailleurs sur cette question.

En attendant, après avoir expliqué les causes de l'échec des tentatives historiques pour instaurer une paix internationale, Il continue sur ce qu'il conviendrait de faire.

 

Le seul pas vraiment efficace sur cette voie, est la création d’une autorité réelle, efficace, puissante, qui représentera le sentiment général et le pouvoir général de l’humanité dans sa vie et son esprit collectifs, et qui sera quelque chose de plus qu’un agglomérat d’États violemment séparés, légèrement retenus ensemble par le lien fragile d’un accord moral aisément violable. Seul l’avenir dira si pareille autorité peut être effectivement créée par un accord, ou si, au contraire, elle ne doit pas se créer en partie par la croissance des idées, mais plus encore par le choc des forces.

Le monde qui s'écroule, nous le connaissons un peu. Le monde a naître nous est a peu près totalement inconnu. On nous a répété sur tous les tons que nous entrions dans l'ère du Verseau, qu'il fallait changer complètement de paradigme, mais c'est difficile quand on a qu'une très vague idée de ce qui doit venir. Notre imagination peut partir dans des directions tout à fait folles. Voyons les trois derniers paragraphes de ce chapitre dans lesquels Sri Aurobindo décrit ce que devrait être cette autorité.

Une autorité de cette nature aurait à rallier le consentement psychologique de l’humanité, à exercer sur les nations une force morale plus grande que celle de leurs propres autorités nationales, et à les obliger à une prompte obéissance dans toutes les circonstances normales.

Elle devrait non seulement être un symbole et un centre de l’unité de l’espèce, mais se rendre constamment utile au monde en assurant effectivement la défense et le développement des vastes intérêts et bénéfices communs qui dépassent tous les intérêts nationaux séparés, et donc satisfaire entièrement au besoin qui l’avait fait naître.

Cette autorité devra aider de plus en plus à implanter le sens grandissant d’une humanité commune et d’une vie commune où les divisions aiguës qui séparent les pays entre eux, les races entre elles, les couleurs, les continents, perdront graduellement de leur force et s’effaceront progressivement.

Si ces conditions étaient remplies, cette autorité acquerrait une force morale qui lui permettrait de poursuivre avec de moins en moins d’opposition et de friction l’unification de l’humanité.

La nature du consentement psychologique qu’elle obtiendrait au début, dépendrait largement de sa constitution et de son caractère, et ceux-ci à leur tour détermineraient la nature et le pouvoir de l’autorité morale qu’elle pourrait exercer sur les peuples de la terre.

Si sa constitution et son caractère étaient tels qu’ils lui conciliaient les sentiments et le soutien actif de la plupart des couches de l’humanité, ou du moins de celles dont le sentiment et le soutien comptent puissamment, si elle réussissait à représenter les idées et les intérêts politiques, sociaux et culturels principaux de l’époque, elle rallierait un maximum de consentement psychologique et d’autorité morale, et son chemin serait relativement aisé.

Si elle était défectueuse sur ces points, il faudrait qu’elle compense sa défaillance par une concentration et une démonstration de force militaire plus grandes derrière elle et par les services extraordinaires et frappants qu’elle rendrait à la vie et à la culture ou au développement de l’ensemble de l’espèce humaine, comme ceux qui gagnèrent à l’autorité impériale de Rome l’acquiescement durable et général des pays méditerranéens et occidentaux à leur assujettissement et à l’oblitération de leur existence nationale.

*

 

Dans les deux cas, la possession et la concentration du pouvoir militaire seraient pendant longtemps la condition première de la sécurité et de l’efficacité de l’autorité centrale, et cette possession devrait, dès que possible, être une possession exclusive.

Il est difficile à présent de prévoir un consentement des nations du monde à leur propre désarmement total.

Car, tant que persistent de forts égoïsmes nationaux, quels qu’ils soient, et avec eux la méfiance réciproque, les nations ne sacrifieront pas aisément la possession d’une force armée qui garantit avec sûreté leur défense au cas où leurs intérêts seraient menacés, ou du moins les intérêts qu’elles considèrent comme essentiels à leur prospérité et à leur existence.

Toute méfiance envers la sûre impartialité du gouvernement international agirait dans le même sens.

Pourtant, en l’absence d’un grand et radical changement psychologique et moral, ce désarmement serait essentiel pour assurer la fin des guerres. Tant que les armées nationales existeront, la possibilité et même la certitude de la guerre existeront aussi. (1)

Si petites fussent-elles en temps de paix, elles réduiraient l’autorité internationale, même possédant sa force militaire propre, à la position d’un souverain féodal, jamais tout à fait sûr de son pouvoir effectif sur ses vassaux.

Pour la police des nations, l’autorité internationale doit avoir sous ses ordres l’armée la mieux entraînée du monde, et aussi avoir à sa disposition exclusive les moyens de fabriquer les armes et le matériel de guerre, sinon le monopole serait ineffectif.

Les manufactures d’armes et de munitions, nationales et privées, doivent disparaître. Les armées nationales doivent devenir, telles les armées des barons d’antan, un souvenir des âges morts du passé.

*

 

Pareil accomplissement signalerait définitivement l’établissement d’un État mondial (2) à la place des conditions internationales actuelles. 

De fait, l’État mondial ne peut exister d’une façon vraiment effective que si l’autorité internationale devient, non seulement l’arbitre des disputes, mais la source des lois et le pouvoir ultime veillant à leur exécution.

Pour appliquer ses décrets aux classes ou aux pays récalcitrants, pour empêcher les conflits de toutes sortes, non seulement politiques mais commerciaux, industriels et autres, ou du moins éviter leur solution par d’autres moyens qu’un recours pacifique à la loi et à l’arbitrage, pour supprimer toute tentative de changement violent et de révolution, l’État mondial, même quand il sera devenu tout à fait solide, aura encore besoin de concentrer toute la force entre ses mains.

Tant que l’homme reste ce qu’il est, la force, en dépit de tous les idéalismes et de tous les espoirs pacifistes généraux, restera l’arbitre ultime et le gouverneur de la vie ; celui qui la possède, sera le réel souverain.

En temps ordinaire, la force peut voiler sa présence brutale et prendre seulement des formes adoucies et civilisées — adoucies relativement, car la geôle et le bourreau ne sont-ils pas toujours les deux grands piliers de l’ordre social ? — mais elle est là, soutenant silencieusement les apparences spécieuses de notre civilisation et prête, dès qu’on l’appelle, à venir en aide aux travaux des dieux du cosmos social, plus équitables mais encore faibles.

Diffuse, la force accomplit les travaux spontanés de la Nature : elle est la servante de la vie, mais aussi de la discorde et de la lutte ; concentrée, elle devient la garante de l’organisation et la caution de l’ordre.

3) Commentaire personnel :

(1) : Compte-tenu de la mentalité actuelle, cette idée d'un désarmement généralisé et volontaire des nations parait irréalisable... à première vue car une idée ne cesse de me hanter. 

Prenons en compte l'idée de Mère qui nous dit que les objets ont leur propre vibration qui nous incite à les utiliser. Et si le meilleur moyen de rendre ce désarmement effectif était, en quelque sorte, de l'utiliser dans une sorte de feu d'artifice contrôlé ? 

La France en général, et l'occident en particulier, est ruinée, au bord du gouffre, et tout ne tient que grâce à une monnaie de singe. Or, les armes occidentales coûtent un pognon de dingue.  

Les États-Unis derrière l'OTAN, à l'exception des deux guerres mondiales, n'ont jamais gagné une guerre. Alors que personne n'a jamais gagné contre la Russie. 

L'avantage de poser des hypothèses est que c'est sans prétention, nous avons le droit de nous tromper. 

Et si le fait que l'occident donne si promptement des armes dans une guerre qu'ils savent perdue était le signe qu'en fait, sur le plan invisible, une force les pousse à s'en séparer ?

Ou alors, mais ce n'est pas incompatible, je pense encore à cette parole de Satprem du 24 juin 1967 que j'ai déjà publié à deux reprises. Il dit ceci :

Ici la Russie assagie et l'Amérique assagie, et la terre apeurée, prendront conscience qu'ils doivent eux aussi entrer dans une confédération des nations de la terre et que le destin d'une nation est inséparable du destin de toutes les autres nations.

Revoir l'article en entier

L'escalade guerrière actuelle me semble une formidable occasion pour amener l'humanité au bord du précipice, comme l'évoque certains posts de Q, et amener une telle épouvante, que "la terre apeurée" exigera le désarmement unilatéral. Dans ces conditions extrêmes, la vision de Sri Aurobindo me semble possible et je pose l'hypothèse que c'est ce qui est en train de se jouer. 

À noter aussi, c'est un point très important ; Mère a dit qu'Elle avait travaillé des années sur l'amitié entre les États-Unis et la Russie. Or, le conflit actuel a tendance à faire oublier que Trump et Poutine sont tous les deux des patriotes et favorables à l'émergence de ce monde multipolaire. Tout ça pour dire que le jeu des américains avec Biden n'est peut-être qu'une façade. 

(2). Dans ce chapitre, Sri Aurobindo parle d'un État mondial mais notons que dans des chapitres ultérieurs, il évoque plutôt d'une Ligue des nations, (union, fédération, confédération de nations libres), formulation que reprend Satprem dans cette citation. 

Il faudrait sans doute aussi regarder de plus près le chapitre suivant : La guerre et le besoin d'une unité économique, mais c'est assez pour aujourd'hui...😊

Aum namo bhagavaté

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