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Dans l’univers chrétien que je fréquentais à l’époque, je savais qu’il allait se passer quelque chose d’important pour moi dans ma 33ème année, au moment de Pâques. Et le lundi de Pâques, le 1er avril 2002, je me suis retrouvé face à une question insistante :

Et alors ? Et alors ? Et alors ?

Cela faisait 7 ans que j’étais dans une pratique de qi gong assez intensive, je travaillais dans une école de médecine chinoise, je commençais la formation en médecine chinoise, je vivais presque constamment dans cet univers de l'énergétique chinoise, sans avoir La réponse. Et alors ?

Et alors j’ai eu la vision d’un château de cartes à l’intérieur de moi, du pubis à la gorge, qui était balayé par un souffle aussi léger qu’une brise de printemps.

J’ai immédiatement compris que c’était toute ma construction autour de l’énergétique chinoise qui avait été balayée… d’un sourire. Aussitôt, une grande sensation de soulagement, et quelle douceur dans ce sourire !

Maintenant que tout avait été balayé, je me suis demandé par par quoi cela allait être
remplacé. Je me suis souvenu avoir lu dans le journal de l’école de qi gong un article qui se terminait par...

 « une petite cellule qui vibre, qui vibre, qui vibre...… »

Il y avait le nom de la personne, par chance, elle était dans l’annuaire et habitait aussi à Aix-en-Provence. C’était Sandrine.

Je vais la voir, nous passons peu de temps ensemble : elle me prête Le Mental des cellules de Saptrem. Je rentre chez moi, il est 17 heures et je commence à lire et le livre me prend : je ne cesse de répéter intérieurement : «c'est ça, c'est ça, c'est ça...»

Je l’ai lu d’une traite, ou presque, juste le temps de dormir quelques heures. Le lendemain à 15 heures, je le lui rends… le 2 avril 2002, le jour de sa fête.

Alors Sandrine me donne la photocopie du japa de Mère, ces quelques pages avec ce qu’Elle a appelé, « Les prières de la conscience des cellules ».

A partir de ce moment-là, nous allons nous voir très régulièrement pendant quelques années, devenir très proches et Sandrine va commencer à me raconter son histoire.

Sandrine est née thalassémique ; une grave pathologie du sang faisant que ses globules rouges ne transportent pas l’oxygène. La conséquence est que, depuis bébé, elle devait subir très régulièrement des transfusions totales de sang. Adulte, il lui fallait toutes les trois semaines le sang de 12 personnes pour un processus qui durait plusieurs heures.

Sandrine a cherché beaucoup de solutions pour guérir, elle a pris du Quinton, , elle est allée aux USA dans une école de Quantum Touch, a fait des écoles ésotériques, elle est devenue prof de qi gong, sans jamais trouver de solution.

Et un jour, elle a rencontré l’œuvre de Sri Aurobindo – Mère – Satprem et ces fameuses prières de la conscience des cellules, censées établir le contact, la connexion avec la Conscience divine qui est « tout en haut » avec la conscience des cellules qui est « tout en bas ».

Sandrine a commencé à pratiquer ces prières de façon intensive, une heure, deux heures, huit heures par jour, jusqu’à que toute sa conscience en soit tellement imprégnée, que, quoi qu’elle fasse, le mantra et le japa étaient toujours en train de tourner à l’arrière-plan de sa conscience.

Et petit à petit, sa conscience a commencé à changer, elle a commencé à sentir que ces prières la mettaient en contact avec une autre énergie et que cette énergie la nourrissait. Sandrine percevait très bien une différence de densité entre son corps et cette énergie. Ce n'est pas la même énergie que celle qu'on trouve dans le qi gong me disait elle, elle est plus épaisse.

Et puis, Sandrine a eu l’intuition qu’elle pouvait arrêter les transfusions de sang. Que cette énergie la nourrissait suffisamment, que cette énergie nourrissait son sang.

Son médecin fut horrifié : « c’est impossible de vivre sans oxygène dans le sang, vous allez tomber dans le coma, vous allez mourir. » Je me souvient qu'elle m'a dit avoir du signer une décharge au cas où il lui arriverait quelque chose.

En tout cas, Sandrine a bel et bien arrêté, pour la première fois de sa vie, les transfusions de sang. Ça, c’est un fait objectif.

Sandrine est alors rentré dans un processus très difficile. Elle a commencé à perdre ses cheveux, à devenir aveugle, elle se cognait dans les murs, n’avait plus l’énergie de sortir de son lit... Il fallait que son ami Paul l’emmène aux toilettes, la lave et veille sur elle avec un soin permanent. Même monter quelques escaliers était au-delà de ses forces. Cette dégringolade a duré quelques mois, cela a dû être extrêmement angoissant, confrontée continuellement à la menace de la mort.

Cela a été possible parce que Sandrine est un être de feu, entier, un guerrier d’une aspiration et d’une foi totale en la vision de Sri Aurobindo, en la force de Mère.

Et pendant tout ce temps-là, en Sandrine, le mantra et le japa continuaient à tourner en boucle. Ses cellules répétaient sans arrêt le mantra et les prières, jour et nuit. Être assis à côté d’elle était si fort que toutes les cellules de mon corps se mettaient à vibrer, et parfois même je prenais conscience que la matière environnante de Sandrine, elle aussi vibrait, d'une façon très concrète, très perceptible.

Il est important de souligner aussi un autre aspect des choses. Si physiquement Sandrine a traversé des choses extrêmement difficiles, elle était aussi, dans une joie intense, pétillante, festive, enthousiaste : elle aimait rire, plaisanter, chanter, danser, faire la fête et… manger des bonbons.

Les deux aspects des choses sont reliés : sans l’un, elle n’aurait peut-être pas eu la force de continuer. Sri Aurobindo, dans le petit livre sur la Mère divine, a parlé de l’importance de la Joie dans le processus de transformation.

Et puis la vie a commencé à revenir, les cheveux ont repoussé, la vue est revenue, l’énergie avec, Sandrine pouvait à nouveau marcher, monter les escaliers, reprendre une vie « normale », recommencer à voir des gens, puisque pour traverser ce qu'elle venait de vivre, il lui avait fallu couper les liens avec la plupart de ses relations. Aucun, sauf Paul, n’aurait été capable de supporter cela, d’avoir une foi si forte, et tout le monde aurait appelé le SAMU et Sandrine se serait retrouvée en psychiatrie, transfusée de force.

Même à son amie du dessus, une voyante, Sandrine n’a rien dit de ce qu’elle tentait de faire. Pourtant, celle-ci sentait bien qu’il se passait quelque chose : « mais qu’est-ce qu’ils font à l’hôpital, je ne comprends pas, le sang qu’ils sont en train de te mettre, il est trop épais. »

Une découverte incompréhensible

Avec une pathologie si lourde, Sandrine avait l’Allocation Adulte Handicapé qui était reconduite tous les cinq ans. Alors est arrivé le moment où il fallait renouveler sa demande d'allocation, et pour cela, remplir un dossier médical. Revoir le milieu médical avec lequel elle n’avait plus aucun contact la terrifiait et malgré sa peur, il a bien fallu y retourner et faire une prise de sang.

Sachant que :

Sandrine avait subi des transfusions totales de sang depuis bébé,que le médecin lui avait assuré qu’il était impossible de vivre sans oxygène dans le sang, que Sandrine n’avait plus de transfusions de sang depuis des mois, il devait nécessairement y avoir eu une guérison. Et cette guérison allait se voir dans les résultats sanguins.

Forcément ! Or, il se trouve que ses résultats sanguins furent absolument catastrophiques, aucune glande endocrine ne fonctionne normalement, et Sandrine n’a toujours pas d’oxygène dans son sang.

Son médecin a été mis face à quelque chose de totalement incompréhensible, de prétendument IMPOSSIBLE. Il n’y a aucune explication. Aucune explication… pour eux.

Pour Sandrine, pour son ami Paul qui a veillé sur elle, pour moi, pour toutes celles et ceux qui se sont penchés sur l’expérience de L’Agenda, perçoivent que tout cela confirme la mutation de l'espèce annoncée par Sri Aurobindo - Mère. 

La connexion cellulaire avec Satprem

Un jour, Sandrine me dit qu’elle a désormais la connexion cellulaire avec Satprem.

Je hausse les sourcils et les épaules et lui demande comment elle sait cela.

Elle me raconte alors avoir fait un rêve dans lequel elle était allongée sur un lit, avec des hommes en blouse blanche autour d'elle et avec la présence de Satprem et Sujata.

Je reste un peu perplexe, à l'époque, j'étais loin de tout comprendre tout ce que me disait Sandrine, mais je reste ouvert et prenait comme, des faits. Qu'elle ait fait ce rêve était une donnée factuelle. L'interprétation, c'est autre chose.

Pourtant, après ce rêve – cela s’est passé APRÈS – Sandrine achète un carnet d’une Apocalypse ou un livre de Satprem, je ne me souviens plus duquel, dans lequel elle trouve un texte où Satprem parle de l’une de ses visions : il évoque une femme allongée sur un lit, avec des hommes en blouse blanche, il est là avec Sujata et il dit que ça y est, qu’il y a sur terre une femme avec le sang de la nouvelle espèce.

Sauf que, étant aussi honnête et sincère que possible, je n'ai jamais réussi à retrouver le texte de cette vision de Satprem. Pourtant, chose étrange, mon ami Diksha qui est consacré depuis des années à ce travail et possède une mémoire assez stupéfiante, de l'oeuvre de Sri Aurobindo, et se souvient aussi de ce passage et lui aussi, a été incapable de le retrouver.

Blog de Diksha

Autre étrangeté de cette histoire, le rêve de Sandrine se situe entre 2002 – 2006, au maximum, en prenant large. Or, les Carnets de Satprem ont été publié bien après leur rédaction et Satprem a quitté son corps en 2007. Donc, la vision de Satprem s'est déroulée bien avant le rêve de Sandrine. Nous sommes donc face à une sorte de distorsion dans le temps, et possiblement un énième vision prophétique de Satprem.

Je voulais aborder ces éléments pour être aussi sincère et complet que possible mais à la limite, peu importe. Le fait essentiel demeure, tel qu'il est. La science médicale atteste qu'il est impossible de vivre sans oxygène dans le sang et le vécu de Sandrine nous dit autre chose.

Comment ne pas se rappeler le cri de Mère nous disant que toutes nos lois sont fausses, y compris toutes les prétendues lois scientifiques de notre physiologie ?

Seulement, entre notre état actuel, soumis à toutes les lois biologiques, et l'état sans loi, il y a un chemin à faire, un passage à trouver. C'est cela, que nous appelons le travail de transformation.

La suite de l'histoire ?

Dans sa conception, Sandrine pensait que nous avions tous à faire un bout de chemin, une partie à transformer, un aspect à conquérir et que son rôle à elle, était de s’occuper du sang. Elle m’a dit un jour qu’elle avait fait un rêve pour lui dire que sa tâche était accomplie, qu’elle pouvait, si elle voulait, « rentrer à la maison ». Sandrine a répondu qu’elle préférait rester et commencer à travailler à la transformation… des os.

C’est à ce moment que nous avons commencé à nous perdre de vue pendant plusieurs années. Baigner dans l’atmosphère de Sandrine, dans sa vibration, fut un baptême du feu, une grâce… que j’ai dû quitter assez douloureusement.

Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre que son énergie était tellement forte que tant que j’étais en contact avec elle, je ne pouvais pas trouver mon propre chemin.
Je vivais la chose, au travers de son expérience à elle, qui est tellement extraordinaire, tellement puissante, tellement vivante et incarnée. Vivre au contact d’une expérience si forte empêchait que je vive mon expérience.

Cette année, j'ai eu la joie d'avoir Sandrine par téléphone qui, 15 ans plus tard, ne reçois toujours aucune transfusion de sang. La grande aventure de la transformation de l'espèce continue. Et qui pourrait l'arrêter ?

Le plus extraordinaire, c'est que cette aventure commence avec une toute petite cellule qui vibre, qui vibre, qui vibre...

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