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Publié par pascalemmanuel

Un exemple de guérison de Mère raconté dans l'Agenda du 24 février 1962 a retenu mon attention parce qu'il contient plusieurs informations susceptibles de nous aider.

Le contexte :

Quelque chose semble avoir changé.

C'était tout le temps au bord, et dangereusement au bord, pendant longtemps, pendant plusieurs mois: on avait l'impression que Ça pouvait aller d'un côté ou que ça pouvait aller de l'autre. Et puis, tout d'un coup, le jour de ma fête (1), quelque chose a basculé. Comme si d'un seul coup toute une formation était enlevée – une formation qui était placée dessus et qui pesait terriblement sur... je ne dis pas quoi parce que ça avait l'air d'être tout –, et puis, tout d'un coup, enlevée, comme si une main avait pris la chose et l'avait dissoute, comme quand Sri Aurobindo enlevait les maladies, exactement le même mouvement (2).

Pour le corps ici, ça a été un changement formidable, comme si j'étais tout d'un coup sortie d'une très mauvaise passe.

Et j'ai eu l'après-midi au Terrain de Jeu (3), une expérience amusante : au moment où je suis descendue de la voiture pour entrer dans le Terrain de Jeu, j'ai eu l'impression que...

Depuis certainement près d'un an, j'avais été dotée (c'est-à-dire que ça avait été imposé sur moi) d'une paire de jambes useless, qui ne valaient rien, qui étaient faibles, maladroites, vieilles, abîmées – qui ne valaient rien. Il fallait tout le temps que je me serve de ma volonté pour pouvoir les faire marcher, et encore d'une façon plus que maladroite. Tout ça, enlevé, comme ça, de la même façon (Mère passe sa main). Littéralement j'ai presque dansé ! Une paire de jambes enlevée comme ça. Et instantanément, mes jambes ont senti ce qu'elles étaient avant (j'ai toujours eu des jambes fortes) : cette force alerte, solide, habile, et... j'ai dû me retenir pour ne pas commencer à faire des galipettes ! Mes jambes avaient l'impression : «Ah ! voilà ! maintenant on peut marcher ! » Je leur ai dit : « Tenez-vous tranquilles », autrement elles se seraient mises à sauter et à gambader !

Et c'est resté, ce n'est pas revenu. J'attendais pour savoir si ça durerait – ce n'est pas revenu. C'est comme quelque chose qui est fini maintenant.

(1) Mère a eu 84 ans le 21 février.

(2) Quand Sri Aurobindo guérissait quelqu'un, on voyait souvent, disait Mère, une main subtile, avec un courant de force bleu, qui venait et attrapait comme du bout des doigts la vibration de maladie ou de désordre.

(3) L'après-midi du 21, Mère est allée assister à une représentation d'enfants.

Ensuite, il y a une discussion sur l'origine éventuellement occulte de cette maladie mais ce n'est pas là l'intéressant. D'ailleurs Mère en vient à dire :

Tu sais, dans ce domaine-là, on ne sait rien. Nous avons nos manières de voir qui sont les vieilles manières humaines, mais au point de vue physique, du fonctionnement du corps, on ne sait rien, ce qui est bien et ce qui n'est pas bien.

C'est comme ce qui fait mal et ce qui ne fait pas mal : le premier mouvement du corps est de trouver que ça fait mal, mais si on réfléchit et qu'on regarde attentivement, c'est tout simplement une intensité de sensation dont on n'a pas l'habitude. Peut-être que ce devait être ça. Et si on avait l'habitude (et surtout si on n'y associait pas l'idée que c'est quelque chose de fâcheux), on sentirait tout différemment. Ce n'est en tout cas pas insupportable – on peut supporter beaucoup plus de choses, beaucoup plus qu'on ne croit. Je ne suis pas sûre, n'est-ce pas. Nous marchons avec de vieilles notions, avec des vieilles routines et des vieilles habitudes, qu'est-ce qu'on peut savoir ! ?

Nous sommes tous confrontés à des douleurs, alors ce point est intéressant, et puis ensuite, Mère en vient à raconter son travail avant la guérison.

Il faut dire que quelques jours avant, trois ou quatre jours avant ma fête, il s'était passé quelque chose qui, apparemment, était très fâcheux (1), ou aurait pu être très fâcheux, et il y avait un point d'interrogation : « Est-ce que je serai capable de faire ce qu'il faut faire le 21 ?» Et ça ne m'a pas plu. J'ai dit : «Non, je ne peux pas planter ces gens juste quand ils attendent tant de ce jour-là. Ça ne va pas. »

Alors toute la veille [la journée du 20], je suis restée concentrée exclusivement dans une sorte d'invocation, mais très-très profonde, très intérieure, pas du tout superficielle, loin de toute émotion et de tout sentiment – quelque chose enfin qui était au sommet de l'être. Et le contact avec Ça pour que tout soit vraiment au mieux et débarrassé de tous les faux mouvements, quels qu'ils soient, dans la Matière.

Et la nuit du 20 au 21, j'ai été évidemment guérie, c'est-à-dire que j'ai suivi l'action et que j'ai vu que j'étais véritablement guérie. Le matin, quand je me suis levée, je me suis levée guérie : toutes les choses que je devais faire tout le temps, toutes les tapasya que je devais faire pour me garder « en route » – to keep going – n'étaient plus nécessaires : quelqu'un s'était chargé de tout ça, c'était tout fini.

Et alors le matin, avec cette foule de deux mille et quelques centaines de gens, ça s'est passé tout à fait facilement, sans la moindre difficulté. Et l'après-midi, j'ai eu cette expérience pour mes jambes, très spéciale.

Évidemment, le 21 au matin, j'ai pu dire tout à fait spontanément et sans hésitation: « Aujourd'hui, le Seigneur m'a fait cadeau de ma guérison.» (Je parlais de tout ce que les gens m'avaient donné – c'était en anglais – et j'ai dit : «... et le Seigneur m'a fait cadeau de ma guérison. »)

(1) (une attaque cardiaque)

Mère, était l'incarnation de la Mère divine, de la Conscience divine et possédait toutes sortes de pouvoirs, sinon tous, avec la connexion directe avec le Suprême et pourtant, cela faisait un an qu'Elle se trimballait ce mal de jambes. Ainsi, même à Elle, il ne lui suffisait pas de claquer des doigts pour que les choses se passent, et pour sa guérison, Elle a eu besoin d'une longue, intense et profonde concentration pour être débarrassée des mouvements faux dans la matière.

La première leçon que j'en tire est que lorsque nous prions ou méditons pour notre guérison, il est nécessaire d'y mettre une certaine intensité, que cela soit un processus actif, volontaire. Cela paraît évident à dire mais il nous ne mettons sans doute pas souvent la concentration nécessaire, en intensité et en stabilité. C'est un apprentissage absolument essentiel qui devrait se faire depuis l'enfance et si j'avais des jeunes autour de moi, c'est la première chose que j'essayerais de leur faire comprendre.

Et puis, cela rejoint l'Agenda du 2 octobre 1961 :

Et alors, au point de vue tout à fait extérieur et pratique, j’ai dit : «Mais les maladies sont les mensonges du corps (en anglais c’est plus caractéristique ; en français le mot «mensonge» sert dans les deux cas tandis qu’en anglais il y a falsehood et lie – il n’y a pas de lie là-dedans, il s’agit de falsehood (1) la maladie est le mensonge du corps.

(1) Ce ne sont pas des «mensonges» dans les paroles (lie), mais une fausseté (falsehood) ou un état de mensonge.

Nous avons en nous des choses qui ne fonctionnent plus de façon correcte, des énergies sont bloquées ici et là, tordues, viciées, toutes sortes de petites faussetés qui s'ajoutent les unes aux autres et qui cela engendrent des maladies du corps. Rappelons au passage le mot sanskrit ritam, droit, pour signifier un aspect de la vérité, ainsi que le zheng qi, l'énergie droite de la médecine chinoise.

Pour toute personne à peu près saine, dire des mensonges laisse une impression désagréable et d'instinct, nous préférons la vérité. C'est une base importante et pourtant insuffisante.

À un moment donné, savoir que nous avons ces fonctionnements faux dans notre corps produit le même malaise que le fait de dire des mensonges, et nous n'en voulons plus. Pendant longtemps, les mensonges du corps, nous n'en avions pas conscience, ou nous nous en accommodions très bien, tant que notre corps continuais de fonctionner fidèle à nos mauvaises habitudes. Aussi certain qu'il nous devient impossible de dire des mensonges, un jour, les mensonges du corps, nous ne les supportons plus non plus, nous voulons que cela change.

Et la conclusion de l'histoire :

Il y avait quelque chose qui disait (je ne sais pas qui c'était – je ne sais plus parce que ça ne vient plus comme une chose étrangère, n'est-ce pas ; c'est une Sagesse ; ça a l'air d'être une Sagesse, quelque chose qui sait : ce n'est pas celui-ci ou celui-là, c'est « ce-qui-sait », quelle que soit la forme), quelque chose qui sait et qui disait au corps avec insistance, en montrant des choses, des vibrations, des mouvements, tout ça : «Ô, maintenant, substance incrédule, tu ne pourras plus dire qu'il n'y a pas de miracles. »

Parce que c'est la substance, n'est-ce pas, qui est habituée à ce que chaque chose ait son effet, que les maladies suivent un certain cours et que même pour guérir, certaines choses doivent arriver (c'est très subtil, ça ne vient pas de l'intelligence, qui peut comprendre tout autre chose : c'est une sorte de conscience qui appartient à la substance physique), et c'est à ça qu'il était dit, montré des mouvements qui se passaient, des vibrations, des choses : « Tu vois, maintenant tu ne pourras plus dire qu'il n'y a pas de miracles. » C'est-à-dire une intervention directe du Seigneur, qui ne suit pas le chemin convenu, qui fait les choses... à Sa manière.

Et puis avant de conclure, Mère résume à nouveau l'histoire, en ajoutant des petit détails non négligeables :

Le 19 s'est passé couci-couça, et le 20 (toute la journée du 20) j'étais concentrée : plus de rapports avec personne, rien d'extérieur, seulement une intensité d'invocation comme... aussi intense et aussi concentrée que quand on veut se fondre dans le Seigneur en mourant. C'était comme cela. C'était le même mouvement d'identification mais alors avec, au centre, une volonté pour que tout aille bien ici [sur le plan matériel] – « aille bien », c'est-à-dire que j'ai dit au Seigneur : «Ton Bien À Toi, le vrai Bien, pas... Le vrai Bien, un Bien victorieux qui soit un progrès véritable sur les manières de la Vie. »

Et toute la journée, je suis restée concentrée, et puis ça n'a pas bronché, tout le temps, tout le temps: même quand je parlais, c'était quelque chose de très extérieur qui parlait.

Et alors la nuit, quand je me suis couchée, il y a eu le sentiment que ça avait changé : le corps se sentait dans une condition toute différente. Et quand je me suis levée le matin, toutes les douleurs, tous les désordres, tous les dangers, tout ça: disparu. Alors j'ai dit : « Seigneur, Tu m'as fait cadeau de la santé. »... Voilà.

Et ce changement était accompagné tout le temps par : « Maintenant, tu n'oublieras pas », à la substance du corps, n'est-ce pas, à ce qui compose les cellules. « Maintenant, vous n'oublierez pas, vous saurez qu'il PEUT y avoir vraiment des miracles. » C'est-à-dire que la façon dont les choses se passent dans la substance physique peuvent ne pas être du tout conformes aux lois de la Nature. «Vous n'oublierez pas, n'est-ce pas ? » Ça revenait comme un leitmotiv : «Vous n'oublierez pas, n'est-ce pas ? c'est comme ça.»

Et j'ai vu qu'il était très nécessaire de leur répéter ça : elles oublient tout de suite, elles essaient tout de suite de trouver des explications (oh ! ce qu'on peut être bête !) C'est-à-dire que c'est une espèce de sentiment (ce n'est pas une pensée individuelle du tout), c'est une façon de penser de la Matière. Elle est faite comme ça, elle est construite comme ça, ça fait partie de sa fabrication. Nous appelons ça «penser » parce que nous n'avons pas de mots, mais ce n'est pas « penser» : c'est une manière matérielle de comprendre les choses, c'est une capacité de comprendre dans la Matière.

En conclusion, c'est cette façon de comprendre de notre matière corporelle que nous devons changer. Souvent, nous comprenons de travers, pas qu'avec le corps d'ailleurs.

Cet Agenda se poursuit avec une conversation sur un exercice de pranayama en 4 temps : inspiration, rétention poumons pleins, expiration, rétention poumons vides. Et à cet occasion, j'ai retenu ce passage : 

...garder l'air, c'est très intéressant ! Quand tu as ton air dedans, admets, par exemple, que tu aies mal à la tête ou mal à la gorge, ou une douleur au bras, n'importe quoi, alors tu prends ton air... (Mère fait la démonstration) et tu le diriges sur la partie malade – très-très commode, et agréable, et amusant. Amusant : on voit la force qui va, qui s'installe, qui reste, toutes sortes de choses.

Tiens, mais c'est amusant, parce que ce matin... Tu es venu au balcon ?

Ces jours-ci, je venais, et ce matin, je ne suis pas venu.

J'ai cru justement ne pas te voir (!) Mais quand je suis sortie au balcon, tout d'un coup quelque chose a commencé à me faire faire un pranayama ! J'ai commencé à le faire, et c'était amusant, je me suis considérablement amusée ! C'était comme le Seigneur qui entrait comme de l'air, et puis quand c'est resté comme cela, dedans (en même temps je faisais la chose physiquement), tout l'air a commencé à se répandre dans tout le monde, à faire dans chacun son travail. Et avec une sensation si confortable ! d'une puissance si tranquille et si sûre d'elle-même ! si confortable avec une paix !

C'est curieux ! J'ai lu cet Agenda il y a quelques semaines et ce n'est seulement aujourd'hui que je le publie. Or, tout à l'heure, pour la première j'ai été plusieurs fois traversé par la sensation que le souffle s'ouvrait.

Ces mots doivent sembler bien étranges, la sensation était claire pourtant, évidente. C'est venu après une vidéo de Sraddhalu dans laquelle il disait que l'ouverture au Divin était le mouvement de base du yoga intégral, une ouverture totale, de tous les plans de notre être. Cela a semé une graine dans la conscience et un peu plus tard, pendant ma méditation, tout à coup, je me suis demandé comment amener l'ouverture sur le plan du prana. Ceci dit, j'ignore qui a fait l’œuf car la question mentale et la perception sensorielle ont été apparemment simultanées.

Barleria – Barrelière – Ouverture – L'aide est constante dans tous les domaines. A nous de savoir en profiter.

L'ouverture est une libération de la conscience par laquelle elle commence à admettre en elle-même l'action de la Lumière divine et du Pouvoir. (Premier commentaire)

Le principe même de notre yoga est de s'ouvrir à l'Influence divine. Elle est là, au-dessus de vous, et si vous pouvez une fois en être conscient, vous n'avez qu'à l'appeler en vous. Elle descend dans le mental et dans le corps comme une Paix, une Lumière, une Force qui travaille, une Présence divine avec ou sans forme, un Ananda. Sri Aurobindo – Lettres sur le Yoga

Ce que vous devriez faire, c'est d'ouvrir toutes grandes au Divin les portes de votre être. À partir du moment où vous cachez quelque chose, vous entrez tout droit dans le Mensonge. La moindre dissimulation de votre part vous tire immédiatement vers le bas, dans l'inconscience. Si vous voulez être pleinement conscient, tenez-vous toujours face à la Vérité ; ouvrez-vous complètement et faites tout votre possible pour la laisser pénétrer profondément en vous, dans tous les coins de votre être. Cela seul vous apportera la lumière et la conscience, et tout ce qu'il y a de plus vrai. Entretiens de Mère 1929-1931 – page 152

Le meilleur pour la fin ?

J'ajouterais maintenant une chose : c'est par l'expérience. C'est changer la connaissance en expérience. Et l'expérience vous conduit automatiquement à une autre expérience.

Parce que, ce que j'entends par « expérience », c'est tout à fait autre chose que ce que l'on entend d'habitude. C'est quelque chose qui est presque... pas nouveau mais qui prend une réalité nouvelle. Ce n'est pas «faire l'expérience de ce que l'on sait» – ça, c'est entendu et c'est banal –, mais... Il faudrait un autre mot. Au lieu de savoir ou de connaître (même une connaissance très supérieure à la connaissance mentale, même une connaissance très intégrale), c'est... devenir le pouvoir qui fait que ÇA EST.

Au fond, c'est devenir le tapas [énergie] des choses – le tapas de l'univers.

Ils disent toujours que le début de la Manifestation, c'est le Satchidânanda, et on le met dans cet ordre : d'abord Sat, c'est-à-dire l'Existence pure ; puis Chit, la prise de conscience de cette Existence ; et Ananda, la Joie de l'Existence qui fait que ça continue. Mais entre ce Chit et cet Ananda, il y a Tapas, c'est-à-dire le Chit qui se réalise.

Et quand on devient ce tapas-là, le tapas des choses, alors on a la connaissance qui donne le pouvoir de changer (1). Le tapas des choses, c'est ce qui gouverne leur existence dans la Manifestation.

N'est-ce pas, je l'exprime pour la première fois, mais j'ai commencé à le vivre depuis une certain temps. Et quand on est LÀ, on a cette espèce de sentiment (comment dire ?) d'une puissance si formidable ! – C'est la puissance universelle. Alors là, on a le sentiment de la maîtrise totale de l'univers.

Mais on ne peut pas mettre ça.

Si (🙂)

Alors tu pourras le mettre.

(1) Tapas : littéralement, chaleur. C'est l'énergie concentrée qui constitue toute chose – une énergie qui provient non pas de quelque mécanique mais de la concentration du pouvoir de la Conscience (chit).

Selon la tradition indienne, le monde fut créé par Tapas sous forme d'un Œuf – l'œuf primordial – qui en se brisant par la chaleur d'incubation de la conscience-force donna naissance au monde.

« Devenir le tapas des choses», c'est dé-couvrir dans sa propre substance matérielle, corporelle, cette même assise d'énergie, formidable, supramentale (ce que les physiciens, avec Einstein, appellent l'Énergie atomique: E = me2), qui anime les cailloux comme les oiseaux et les univers – alors le semblable peut agir sur le semblable. Mère arrivait là.

Datura – Tapasyâ – Une discipline en vue de réaliser le Divin.

La tapasyâ est une puissante concentration des énergies en vue d'un résultat mais habituellement cette concentration se fait dans la pratique d'une discipline en vue d'un résultat spirituel. Sri Aurobindo – undated writing unpublished by the Ashram.

La tapasyâ est la concentration de la volonté en vue de recueillir les fruits de la sâdhanâ et de vaincre la nature inférieure. Sri Aurobindo – Lettres sur le Yoga

Quand la volonté et l'énergie sont concentrées et utilisées pour maîtriser le mental, le vital et le physique et les transformer, pour faire descendre la conscience supérieure ou pour tout autre objectif yoguique ou entreprise élevée, c'est ce qui s'appelle la tapasyâ. Sri Aurobindo – Lettres sur le Yoga

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