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Publié par pascalemmanuel

Et si l'âge médical du Docteur Knock prenait fin ? 

Mine de rien, il me semble que nous y allons tout droit et d'une certaine façon, les aberrations de la situation actuelle nous y poussent et nous y contraignent. Alors plutôt que de s'user dans les soins palliatifs d'un vieux monde moribond, il est sans doute plus constructif d'aider le nouveau monde à naître.

Une nouveau monde repose sur une nouvelle conscience. Nouvelle, c'est une façon de parler. Pour être plus exact, ce n'est pas cette conscience qui est nouvelle, elle a toujours existé puisque les voyants védiques, plus de 1000 ans avant le Christ en parlait déjà. Seulement, ils l'avaient touché avec leur mental, et la jonction entre cette conscience et la conscience corporelle n'était pas faite, pour ça, Sri Aurobindo-Mère ont été les pionniers de l'espèce humaine. 

Les véda parlent de la conscience-de-vérité, Sri Aurobindo de la conscience supramentale, Mère de la conscience d'harmonie car effectivement, par essence, le principe supramental intègre et harmonise. Ce qui est nouveau, c'est que cette conscience est désormais accessible, et les conséquences sont désastreuses, catastrophiques, calamiteuses, épouvantables...😊pour le vieux monde et pour tout ce qui ne veut pas changer.

Et sur la question de la maladie, de la santé, de la guérison... il y aura aussi des conséquences. Je perçois bien la maltraitance actuelle des soignants, c'est assez terrible, et néanmoins, je pense que dans les années à venir, les générations à venir la santé ne reposera plus sur des notions extérieures aussi futiles que le nombre de lits en réanimation ou aussi invraisemblable et malhonnêtes que les mesures prises pour cette pseudo crise sanitaire mais sur le progrès de notre conscience.

Dans ce processus, plusieurs étapes sont possibles, plusieurs façon de voir.

La première étape pourrait être d'expérimenter toutes sortes de façon de faire intervenir dans la partie blessée, malade... une sorte de pouvoir supérieur. Par exemple :

  • Se concentrer dans l'endroit blessé parce que l'énergie va ou la pensée va, c'est une première étape, une possibilité... et appeler la Conscience-Force, les énergies divines, la lumière divine, la paix divine. Mère a souvent dit que les vibrations de paix, d'ordre, d'harmonie ont des effets presque... miraculeux... pour notre conscience ordinaire. Alors que c'est juste un effet, normal et naturel du jeu des vibrations...

  • Y faire vibrer le mantra de Mère, ou un autre, le AUM...

  • Observer minutieusement l'intérieur de la zone pour voir si des informations nous viennent sur la cause réelle du désordre...

  • Respirer dans l'endroit et observer les effets du souffle, comment la zone se détend, respire, s'ouvre...

  • Expérimenter le pouvoir du sourire, le pouvoir guérisseur de l'amour sans condition sur la zone concernée...

  • Etc....

Peu importe la méthode, ce ne sont que des supports, le Divin, la Conscience peut se servir de n'importe quoi. Dans tous les cas, nous pouvons étudier comment nous émanciper du pouvoir médical qui a largement prouvé ses insuffisances. Essayer, chercher, tâtonner, être créatif... nous permet de trouver la méthode efficace pour nous.

Deux remarques :

1) Ni pouvoirs - ni occultisme

Il ne s'agit-là ni d'une recherche de "pouvoirs" mais de de trouver comment guérir tel ou tel élément de notre nature, de notre être. Rappelons-nous que toute la conscience est une et que l'état divin normal et naturel, c'est la santé. 

Et il ne s'agit pas non plus d'occultisme en utilisant des entités intermédiaires mais de se tourner, avec toute la sincérité du coeur, vers le Divin, le Seigneur suprême, la Mère divine, la Conscience divine... 

2) Échec apparent

Et si rien ne fonctionne, c'est peut-être encore plus intéressant car un échec apparent est aussi riche d'enseignement qu'une apparente victoire.

D'abord, il y a peut-être un défaut dans notre méthode. En effet, si nous posons des limites au pouvoir de la conscience, alors qu'elle par nature infinie, si nous faisons ces pratiques en y mélangeant nos doutes, si nous manquons de le faisons de persévérance et que nous attendons que chaque problème devait soit résolu en 5 minutes, c'est sans doute assez normal que cela ne produise pas les effets attendus. Toutes sortes d'éléments peuvent limiter, entraver, annuler le pouvoir de la conscience. Cela ne veut pas dire que la conscience n'a pas de pouvoir cela veut dire que nous devons apprendre à utiliser ce pouvoir-là. 

En tout cas, une chose est certaine. Pour l'instant, notre corps fonctionne en pilote automatique, de façon naturelle, inconsciente. Du moment où la conscience intervient à tel ou tel endroit, le fonctionnement change et les facultés sont décuplées. Ça, j'en suis absolument certain. La grande question est de savoir comment unifier notre corps et la conscience, comment remplir notre corps de conscience, comment ouvrir notre corps à la conscience. Si cela est résolu, les problèmes de maladie seront résolus. 

Je parle évidemment de la conscience vraie, de la conscience suprême, de la conscience divine, de la conscience-de-vérité... car il y a des consciences mensongères, des consciences perverties, fausses, déformées... 

Ensuite, l'échec d'une méthode peut nous amener a chercher une solution plus profonde et plus vraie.

*

La deuxième étape, un peu plus radicale consiste à retrouver son être véritable, de se mettre en contact avec le pouvoir souverain de son être central. C'est une question d'identité, cesser de s'identifier à notre être social pour s'identifier à notre être divin. J'ai évoqué ce point dans un article précédent. (Lien vers l'article) Rappel des paroles de Mère à ce propos :

Il y a dans l'essence de la nature humaine une souveraineté sur toutes ces choses, qui est spontanée et naturelle, quand elle n'est pas faussée par un certain nombre d'idées et de soi-disant connaissances.

On pourrait dire que l'homme est le maître tout-puissant de tous les états d'être de sa nature, mais qu'il a oublié de l'être.

Son état naturel, c'est d'être tout-puissant – il a oublié de l'être.

…/...

Mais dès qu'il prend la position véritable, il sait qu'il est un dieu en puissance. Seulement, il faut le devenir, c'est-à-dire surmonter tout ce qui ne l'est pas.


En clair, si nous retrouvons le contact avec "ça", nous pouvons raisonnablement imaginer que nous aurons le pouvoir de guérir et le pouvoir de ne plus tomber malade. C'est la deuxième étape, une possibilité plus profonde à envisager. 

*

Et il y a une troisième façon de voir, encore plus décisive, quoiqu'encore assez mystérieuse. Ainsi, toute l'histoire de l'humanité a été traversée par toutes sortes de méthodes de guérison plus ou moins efficace. Or, le changement de conscience qui a lieu actuellement sur terre apporte une vision des choses assez radicalement nouvelle.

Pendant des années Mère a été à la recherche de la vraie cause des maladies et, en observant les effets de la conscience dans le corps, Elle a finit par faire des découvertes absolument majeures qu'Elle a partagé avec Satprem pendant plus de 20 ans.

L'une de ces découvertes concerne une certaine position vraie et une position fausse.... de la conscience des cellules. Or, dans la position vraie, la maladie apparente n'apparait plus comme quelque chose à guérir mais comme quelque chose... d'irréel... au point que si les cellules arrivent à retrouver la position vraie, cette maladie disparaît automatiquement, comme une illusion, un mirage, quelque chose qui n'a pas de réalité vraie mais une réalité mensongère...

Et le passage entre la position vraie et la position fausse, pas du mental, pas du cœur, pas de notre psychologie, il s'agit de la conscience des cellules, c'est ce que Mère a appelé la traversée de la trame. Et Elle disait aussi que ce passage était d'une subtilité hallucinante. Pourtant, depuis toute petite, Mère avait décidé d'être consciente de tout, toujours, tout le temps et je ne connais aucune personne ayant développé à ce point cette capacité d'observer les choses, dans leur ampleur, leur profondeur. 

Alors, pour entrer dans le nouveau monde de la nouvelle conscience, il ne s'agit plus de prendre tel ou tel remède, de faire tel ou tel exercice, de guérir ceci ou cela, mais de retrouver la position vraie, naturelle... 

 

Quelques extraits du chapitre 17 de L'Espèce Nouvelle de Satprem. Le lien en fin d'article vous permettra de lire le texte intégral de ce chapitre formidable. 

Tous les rythmes habituels du monde matériel sont changés. Le corps avait fondé son espèce de sentiment de bonne santé sur un certain nombre de vibrations, et quand ces vibrations étaient là, il se sentait en bonne santé; quand quelque chose venait les déranger, il avait l’impression qu’il allait être malade ou qu’il était malade, suivant l’intensité. Maintenant, tout cela est changé. Ces vibrations de base ont été tout simplement enlevées, balayées. Les vibrations sur lesquelles il fondait son opinion de bonne ou de mauvaise santé sont remplacées par quelque chose d’autre, et quelque chose d’autre qui est de telle nature que la «bonne santé» et la «maladie» n’ont plus de sens !

Agenda du 20 juillet 1963

.../...

Elle allait à tâtons dans cette nouvelle sensation qui devait se préciser de plus en plus avec les années, et, bien sûr, c’est très «microscopique» au début, ce ne sont pas des phénomènes «miraculeux» – nous sommes complètement dévoyés par nos idées de miracle, le miracle est microscopique : ce sont des cellules. Mais si une petite cellule se comporte différemment de son programme génétique humain, c’est un bien plus formidable miracle que de voler dans les airs ! C’est exactement le commencement d’une autre espèce. C’est la sensation d’une Harmonie établie entre les cellules et qui s’établit de plus en plus entre les cellules, et qui représente le bon fonctionnement, quel qu’il soit : il n’est plus question d’estomac, de cœur, de ceci, de cela… 

Il y a l’Harmonie, et il y a le vieil état… mortel, où on se sent un cœur, un estomac, etc., qui peut très bien «mal marcher» ou soi-disant «bien marcher». Si on écoute les battements de ce cœur-là, alors on est sûr de la myocardite. Il ne faut plus écouter ça, il faut écouter l’autre chose. Si on écoute seulement l’autre chose, alors tout est naturellement bien, même si le cœur a l’apparence de partir en fibrillations. Il y a tout de même l’habitude d’écouter de la vieille manière ; c’est justement toute la difficulté du passage, cette habitude, dans tous les coins et sous tous les gestes. Et la moindre chose qui vient déranger cette Harmonie est TRÈS pénible… 

Typiquement l’euphémisme de Mère pour dire qu’on se sent mourir de la vieille manière – si on sent trop, on meurt carrément. Et en même temps, il y a la connaissance de ce qu’il faut faire pour rétablir cette Harmonie instantanément, et si l’Harmonie est rétablie, il n’y a pas de dérangement dans le fonctionnement. C’est-à-dire, pour parler concrètement, que Mère avait des douzaines de maladies de cœur ou autres – des petites morts-éclair tous les jours – pour apprendre le mécanisme du «bon fonctionnement».

Elle apprenait la leçon de l’Harmonie. 

Et si l’Harmonie est rétablie, il n’y a pas de dérangement dans le fonctionnement. Mais si, par exemple, par curiosité (c’est une maladie mentale chez les hommes), on commence à se poser des questions : qu’est-ce que c’est que ça ? quel est l’effet, qu’est-ce qui va arriver ? (c’est ce qu’il appelle «vouloir apprendre»), si on a le malheur d’être comme cela, on est sûr d’avoir quelque chose de très désagréable qui, au dire des docteurs (au dire des ignorants) devient une maladie ou un dérangement de fonctionnement. Mais si l’on n’a pas cette curiosité malsaine et que, au contraire, on ait la volonté que l’Harmonie ne soit pas dérangée, il suffit, pourrions-nous dire poétiquement [et Mère avait son petit sourire moqueur], d’apporter une goutte du Seigneur sur l’endroit, et ça s’arrange. Et Mère ajoutait : Le corps ne peut plus savoir de la manière dont il savait avant.

…/...

Pour la vision ordinaire, extérieurement, superficiellement, on pourrait dire qu’il y a eu une grande détérioration [dans le corps de Mère]; eh bien, le corps ne sent pas cela du tout ! Ce qu’il sent, c’est que tel mouvement, ou tel effort, tel geste, telle action, appartient au monde – à ce monde de l’Ignorance [c’est-à-dire au monde de la mort], et que ce n’est pas fait de la vraie manière : ce n’est pas le vrai Mouvement, ce n’est pas fait de la vraie manière, ce n’est pas comme cela.

Et il a la sensation, ou la perception, que cet état… «soft», doux, sans angles, onctueux, doit se développer d’une certaine manière et produire des effets corporels qui permettront l’action véritable, l’expression de la volonté vraie. Peut-être la même chose extérieurement (je n’en sais rien encore), mais faite d’une autre façon. Et je parle des gestes de chaque jour, n’est-ce pas, de chaque minute : se lever, marcher, faire sa toilette – je ne parle pas de «grandes» choses… Il y a une manière à trouver. Et ce n’est pas «trouver» comme ça, avec sa tête : une manière qui est en train de se fabriquer quelque part.

…/...

Depuis trois jours, une bataille, une bataille, une bataille… Ce n’est plus du tout le sentiment de maladie ou de choses comme cela, mais… C’est une curieuse sensation, une perception bizarre des deux fonctionnements – qui ne sont même pas, on ne peut même pas dire superposés–, du fonctionnement véritable et du fonctionnement déformé par le sens individuel du corps individuel. C’est presque simultané, c’est cela qui fait que c’est très difficile à expliquer. C’est comme si la conscience était tirée ou poussée, ou placée, dans une certaine position, et là les mauvais fonctionnements apparaissent instantanément – pas comme une conséquence : c’est-à-dire que la conscience S’APERÇOIT de leur existence… 

Et là, il y a comme un fugitif secret, dans ce «s’apercevoir». 

Mais alors, si la conscience reste assez longtemps dans cette position, cela a ce qu’il est convenu d’appeler des conséquences (le mauvais fonctionnement a des conséquences, ce sont de toutes petites choses, des malaises physiques). Et si par… (est-ce par la discipline yoguique, est-ce l’intervention du Seigneur ? on peut appeler cela comme on veut), la conscience reprend sa véritable position, cela cesse INSTANTANÉMENT… 

Et l’expérience sera si radicale, peu à peu, que Mère s’apercevra qu’en une fraction de seconde, on peut guérir ou dissoudre des maladies incurables ou chroniques ou même mortelles (la filariose est l’un de ces exemples) : C’est comme un renversement du prisme, disait-elle, aussi subit, «miraculeusement» subit que cela, par le seul fait de reprendre la vraie position – comme si, au fond, la maladie n’existait pas dans un certain état et réexistait dans un autre état. 

Conclusion

Je me sens un peu comme Morphéus avec Néo quand il lui dit qu'il ne peut que lui montrer la porte, que c'est à lui d'entrer.

Je sens dans ces quelques extraits, quelque chose d'extraordinaire, mais tout L'Agenda est comme cela, et il fait 6000 pages. De 1950 à 1973, ce sont des milliers d'expériences racontées qui s'imbriquent les unes dans les autres et qui, toutes ensembles, parlent d'un processus de transformation très vaste, très complexe, très subtil... et pourtant, paraît-il très simple. Tellement simple qu'il est imperceptible et que nous n'y pensons pas, que nous ne le voyons pas...

Cela me rappelle un chinois qui était venu animer un stage de Qi Gong qui avait dit, cela m'avait tellement secoué alors je m'en rappelle comme si c'était hier. Il avait dit : vous les occidentaux vous êtes tellement compliqués que si l'on vous disait ce qu'est la vérité, vous n'y croiriez pas tellement elle est simple.

Mais alors, si le processus est imperceptible, pourquoi tenter d'en parler ? Parce que lire les expériences de Mère nous aide à le rendre perceptible. C'est du vécu. Et il n'y a pas plus INCARNÉE que Mère, alors Ses paroles contiennent une force qui a le pouvoir de rendre concret certains points. Et à certains moments, la conscience s'éveille et sur un petit point, un aspect du processus, cela devient aussi clair que lorsque nous allumons la lumière, nous avons compris, touché quelque chose de ce processus... et puis la conscience retombe dans la grisaille habituelle de la vieille conscience du vieux monde. N'empêche que, quelque chose en nous se souvient de cette seconde-là...

Je ne peux que montrer la porte... 

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