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Publié par pascalemmanuel

Jean-Dominique Michel

Autopsie d'un désastre

Chapitre 2

Extraits et sources (en violet)

Pour les références en anglais, je vous invite à utiliser le traducteur de site en ligne

Website Translation

2.1 Mesures sanitaires ou autoritaires ?

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D'inutile à obligatoire : chronologie d'une tergiversation française sur le port du masque

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Dans un article de référence publié en 2006 également, Donald Henderson, l'épidémiologiste de légende crédité d'avoir vaincu la variole et dont les travaux ont servi de référence à l'OMS pour ses plans pandémie, rappelait l'état des connaissances en la matière, lesquelles n'ont jamais été contredites depuis.

Mort de Donald Henderson, l'homme qui a éradiqué la variole

Disease mitigation measures in the control of pandemic influenza

Il n'existe pas d'observations historiques ou d'études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant de longues périodes afin de retenir la propagation de la grippe.

Les conséquences négatives d'une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes (confinement forcé des personnes des personnes malades avec les personnes bien portantes ; restriction complète des mouvements de larges populations (...) que cette mesure d'atténuation devrait être éliminée de toute considération sérieuse...

Les restrictions aux voyages, telles que la fermeture des aéroports et le contrôle des voyageurs aux frontières, ont toujours été inefficaces. (...)

Pendant les épidémies de grippe saisonnière, les manifestations publiques auxquelles ont s'attendait à assister en grand nombre ont parfois été annulées ou reportées, le but étant de réduire le nombre de contacts avec les personnes susceptibles d'être contagieuses. Il n'y a cependant aucune indication certaine que ces actions aient eu un effet significatif sur la gravité ou la durée d'une épidémie.

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Un grand article de synthèse analysant les mesures de contrainte présentées comme sanitaires au cours de la crise Covid a été publié au mois d'août 2022 par le Pr John Ioanidis et ses collègues Michaela Schippers et Ari Joffre, traduit en français par votre serviteur avec l'accord des auteurs.

Résumé du résumé que présente Jean-Dominique Michel :

Une série de mesures restrictives agressives ont été adoptées dans le monde entier en 2020-2022 pour tenter d'empêcher la propagation du SRAS-CoV-2. Cependant, il est apparu de plus en plus clairement qu'un important effet secondaire négatif des stratégies de réponses agressives (confinements) pouvait impliquer une forte augmentation de la pauvreté, de la faim et des inégalités.

Plusieurs répercussions économiques, éducatives et sanitaires ont non seulement touché de manière disproportionnée les enfants, les étudiants et les jeunes travailleurs, mais aussi et surtout les familles à faible revenu, les minorités ethniques et les femmes, exacerbant ainsi les inégalités existantes. pour plusieurs groupes présentant des inégalités préexistantes (de genre, socio-économiques et raciales), les écarts d'inégalité se sont creusés...

Cela a conduit à un cercle vicieux d'inégalités croissantes et de problèmes de santé.

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Le rapport de l'OMS de 2019 sur les pandémies précise :  l'utilisation de masques faciaux en population générale, la fermeture des frontières, le contrôle des entrées et des sorties et la fermeture des écoles sont considérées comme étant inefficaces.

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À la lumière des données concernant les coûts sanitaires, économiques et sociaux, qui dépassent probablement de loin des bénéfices potentiels, les auteurs avancent un  certain nombre de recommandations :

1) Que, si elles sont encore en vigueur, les politiques agressives de confinement soient abolies et que leur ré-adoption soit évitée à l'avenir. Si des mesures sont nécessaires, elles doivent être non perturbatrices.

2) Il importe d'évaluer de manière impartiale les dommages causés par les mesures agressives et de proposer des moyens d'en alléger le fardeau et les effets à long terme.

3) Il convient également d'évaluer les structures qui ont conduit à des politiques contre-productives, et de chercher des moyens d'optimiser la prise de décision, par exemple, en luttant contre la pensée de groupe et en augmentant le niveau de réflexivité des instances décisionnelles.

4) Enfin, un ensemble d'interventions de psychologie positive est suggéré pour contrer les dommages causés et améliorer les perspectives de l'humanité.

Cette gestion a donc été, en référence à la vraie science épidémiologique, absolument désastreuse. Un constat partagé par les plus grands spécialistes dans ce domaine comme le Pr Martin Kulldorff, lequel a parlé au sujet de la gestion du Covid du "plus grand fiasco en santé publique de tous les temps".

On trouve cependant un certain nombre d'experts pour affirmer le contraire. Le Pr Didier Pittet, infectiologue genevois, nommé par Emmanuel président de la "mission sur l'évaluation de la gestion de la crise Covid" par Emmanuel Macron, a estimé quant à lui que "la gestion française de l'épidémie a globalement été assez remarquable" (sic).

Un rapport de l'Inspection générale des Services  tenu secret par le gouvernement jusqu'à ce que la justice ordonne sa publication au titre de la transparence de l'information – est à l'inverse accablant pour le ministre de la santé. Les rapporteurs soulignent l'impréparation, la désorganisation, la guerre entre les services et, de manière générale, une gestion particulièrement calamiteuse de la crise par l'État français.

Didier Pittet, il est vrai, a reçu la légio d'honneur à la suite de la remise de son rapport élogieux, contenant tout juste le nombre minimal de critiques requis pour ne pas apparaître comme un pur papier de complaisance – ce qu'il reste fondamentalement.

Pr Didier Pittet : "La gestion française de l'épidémie a globalement été assez remarquable"

Retour d’expérience du pilotage de la réponse à l’épidémie de COVID-19 par le ministère des solidarités et de la santé

2.2 Confinements

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Pourtant, comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, le confinement, essayé à de nombreuses reprises au cours des siècles, est évalué par la science comme une mesure "devant être éliminé de toute considération sérieuse"  avec ce constat rappelé sans ambiguïté qu'il est en réalité "inefficace et impraticable", et la conséquence naturelle qu'on ne le trouve prévu dans aucun des plans "pandémie" !

Qu'en a-t-il été lors de la crise Covid ?

Ces fameuses mesures prises pour "aplatir la courbe" ont-elles bel et bien conduit à obtenir des courbes joliment aplaties ?

Si l'on considère, par exemple, les deux pics épidémiques s'étant produit au cours de l'année 2020 en France, on observe au contraire des courbes caractéristiques de... ce qui nous a été présenté comme ce qui résulterait du fait de ne pas appliquer les mesures de confinement.

“Aplatir la courbe” : l'enjeu des prochaines semaines face au coronavirus Covid-19

Lorsqu'on compare la dynamique épidémique (considérée ici à partir de l'indicateur "surmortalité") dans différents pays, qu'observe-t-on également, de manière la plus claire qui soit ?

Que ce sont les pays qui ont le plus drastiquement confiné leur population, comme l'Italie, la France ou l'Espagne, qui ont connu les pics épidémiques les plus abrupts, alors que les pays qui n'ont pas confiné ont connu des courbes ressemblant à la taupinière souhaitée (comme la Norvège sur le diagramme qui suit) !

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Ce qui apparaît à l'analyse, c'est qu'à l'inverse de tout ce qui nous a été dit, le confinement aveugle de la population générale augmente en réalité le risque de flambée épidémique.

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La triste réalité est que l'imposition du confinement, lorsqu'un virus a déjà largement circulé dans une collectivité, conduit à créer une multitude de clusters hyper infectieux qui font flamber l'épidémie. Tout le contraire de ralentir ou tasser la courbe... 

Nous retrouvons à travers ces considérations ce que l'histoire nous a enseigné comme compréhensions solides en santé publique, à savoir que le processus d'isolement des malades (appelé parfois lazaret en référence à ces lieux où les personnes contagieuses se trouvaient temporairement isolées) est le seul à être utile et donc recommandable.

Qu'une personne malade avec des symptômes comme la toux ou des éternuements – et donc effectivement à risque de contaminer les autres – soit invitée à rester chez elle pendant le temps que durent les symptômes est une recommandation qui coule de source. En revanche, placer en quarantaine des personnes asymptomatiques au motif qu'elles pourraient, sait-on jamais, être contagieuses, ou encore confiner ensemble des biens-portants et des malades, est à l'inverse dramatiquement contre-productif.

Ce que j'indique ici a été relevé très tôt par les vrais connaisseurs de ces questions. Sur France Culture, le 4 mars 2020, Patrick Silberman, professeur émérite d'histoire de la santé à l'École des hautes études en santé publique (EHESP), soulignait que depuis 600 ans, la quarantaine n'es "absolument pas une solution."

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Olivier Faure, historien de la santé, professeur d'histoire à l'université Lyon III, a lui aussi contesté la logique du confinement en indiquant que :

Nous avons eu recours à une mesure médiévale pour lutter contre une pandémie du XXIe siècle.

Les lazarets et l'émergence de nouvelles maladies pestilentielles au XIXe et au début du XXe siècle

Depuis 600 ans, "la quarantaine n'est absolument pas une solution"

"Nous avons eu recours à une mesure médiévale pour lutter contre une pandémie du XXIe siècle."

Les connaissances ainsi exprimées se sont à nouveau vérifiées. Une étude réalisée en Espagne au mois de mai 2020 et portant sur 64 000 personnes a par exemple montré que les gens qui ont continué a circuler librement (parce qu'exerçant des professions de premières nécessité) se sont trouvées moins contaminées par le SRAS-CoV-2 que la population confinée.

ESTUDIO NACIONAL DE SERO-EPIDEMIOLOGÍA DE LA INFECCIÓN POR SARS-COV-2 EN ESPAÑA

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Heureusement, les lignes bougent, et ailleurs on est moins obtus que dans les pays francophones européens. The Telegraph, quotidien conservateur assez libre de ton et de pensée outre-Manche, a publié le 18 mars 2023 un article intitulé :

"Nous avons la réponse. Les données probantes sont là : les confinements tuent les gens, et plus vous imposez un confinement sévèrement, plus vous tuez les gens."

À partir de l'analyse des échanges de SMS et de courriels entre les responsables du gouvernement et les experts, les auteurs estiment que :

Ceux qui ont planifié les confinements avec des conséquences potentiellement massives ont très peu réfléchi à la question de l'impact sociétal que cela aurait.

Dans le registre plus humoristique, le DR Eli David a partagé publiquement le fond de sa pensée :

Deux semaines de confinement pour mettre fin au Covid, ont déclaré les experts.

Six semaines de masquage pour mettre fin au Covid, ont déclaré les experts.

Deux injections pour mettre fin au Covid, selon les experts.

Ajouter un rappel et un booster pour mettre fin au Covid, ont déclaré les experts.

À ce stade, si vous croyez toujours les experts, vous croirez littéralement n'importe quoi.

😀 😀 😀

L'imposition quasi obsessionnelle de mesures de confinement, de fermeture, et de contraintes diverses très lourdes – en dépit du bon sens et des connaissances scientifiques – finit par donner l'impression que cela sert d'autres fins.

Au Royaume-Uni, le 6 juillet 2023, le psychologue comportementaliste DAvid Halpern, qui dirige l'équipe en charge des stratégies de persuasion appliquées à la population pour qu'elle accepte de se soumettre aux mesures de contrainte (officieusement connue sous le nom de "Nudge Unit"), a dit qu'un des bienfaits du confinement au cours de la crise Covid est que "désormais la population sera ouverte à l'idée d'accepter d'autres confinements" pour de nouvelles raisons prétendument sanitaires, militaires, énergétiques ou climatiques.

Conviction exprimée avec la même joie par une des émincences grises du Forum économique mondial, l'anthropologue Yuval Harari.

Yuval Noah Harari: Covid-19 may bring new surveillance era

Et donc, la question que se pose les observateurs avertis, c'est de savoir si tout cela n'aurait pas été en réalité "un test grandeur nature pour l'imposition d'un nouveau système social, notamment basé sur le crédit social", pour accepter le fait que vous ne puissiez accéder à certaines libertés fondamentales garanties normalement par le droit constitutionnel qu'à la condition que vous vous soumettiez à telle ou telle contrainte imposée par votre gouvernement.

Pandemic Masks and Lockdowns: Test Case for a New Social System?

2.3 Fermetures, couvre-feux et autres mesures de restriction

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On ferma donc les commerces "non essentiels", et la vie sociale fut réduite à sa plus simple expression. On vit des scènes franchement absurdes, comme les rayons de livres, de jouets ou de vêtements interdits d'accès dans les supermarchés. On multiplia ensuite les mesures de contrainte, par exemple en imposant en France un couvre-feu généralisé à l'ensemble du territoire du 15 décembre 2020 au 20 juin 2021, mesure qui n'avait plus été imposée depuis la Seconde Guerre mondiale.

[À l’origine] Le couvre-feu, du Moyen-Age à aujourd’hui : l'histoire d'un passé douloureux

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Avec un nouveau problème : tout comme elle avait changé la définition du terme "pandémie" en 2009, l'OMS au début de la crise Covid a redéfini la notion d'immunité... en retirant purement et simplement de celle-ci l'immunité naturelle, celle que l'on acquiert du fait d'avoir été infecté par un virus et d'en avoir guéri.

Questions-réponses : sérologie et COVID-19

Immunité collective, confinement et COVID-19

Coronavirus disease (COVID-19): Herd immunity, lockdowns and COVID-19

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Pour faire bonne mesure, on a tenté de faire croire que l'immunité naturelle protégeait moins bien que l'immunité vaccinale, ce qui constitue une absurdité médicale absolue. Une absurdité pourtant proférée par nombre d'experts et de médecins de plateau, bardés de conflits d'intérêts, venus débiter cette énormité le plus sérieusement du monde. Ainsi,la Tribune de Genève titrait en août 2021 :

"Immunité : mieux vaut être vacciné que guéri. Les personnes vaccinées produisent deux à quatre fois plus d'anticorps neutralisant qu'une personne guérie."

Immunité: mieux vaut être vacciné que guéri

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Voici par exemple un diagramme montrant ce que le légendaire Imperial College de Londres avait prédit qu'il arriverait à la Suède si elle ne faisait rien (représenté par la terrifiante courbe la plus élevée) ou si elle appliquait des mesures modérées (représentées par la courbe modérée). La réalité de ce qu'ont été les courbes épidémiques en Suède, sans la moindre mesure, est figurée en tout petit, à gauche des deux grandes courbes.

De telles modélisations  insistons, tant cela est nécessaire ! constituent de pures fraudes scientifiques.

Les épidémiologistes Cauchemez et Fontanet, membres du Conseil scientifique français nommé par Emmanuel Macron, ont produit une étude de cette nature, appelé "Comcor" qui a servi quant à elle à justifier la fermeture des bars et des restaurants.

Le problème – c'est l'objet de la plainte pénale déposée par le mathématicien-chercheur Vincent Pavan à l'encontre des auteurs – est qu'elle ne repose sur rien ; elle ne répond aucunement aux critères de qualité  requis pour ce genre de publication. On y trouve un ensemble de trucages soigneusement camouflés mais qu'un œil averti sait déceler. depuis que Pavan a exposé ces fraudes lors de différentes présentations dans cadre du Conseil scientifique indépendant, les auteurs ont modifié leurs intitulés et fait l'ajout suivant :

Avertissement : ces scénarios sont faits sur la base de données incomplètes et d'hypothèses incertaines. La propagation du SRAS-CoV-2 est difficile à anticiper ; et la dynamique de l'épidémie peut changer rapidement. Les trajectoires décrites dépendent des hypothèses faites ; si des hypothèses ne se réalisent pas, la dynamique observée pourra être différente des projections.

Étude Comcor : nouveaux résultats sur les lieux de contamination au SARS-CoV-2 et analyse de l’efficacité des vaccins à ARN messager sur le variant Delta

Une autre étude publiée en juillet 2021 par les mêmes auteurs était censée démontrer que les non-vaccinés étaient douze fois plus à risque de transmettre le SRAS-CoV-2 que les "vaccinés", servant ainsi de justification à l'imposition du passe sanitaire une nouvelle tonitruante reprise à tire-larigot et ad nauseam par la presse et les politiciens. Cette pseudo étude était elle aussi construite sur du vent et n'a pas pu tenir le choc d'une contre-expertise.

Covid-19. Une personne non-vaccinée présente douze fois plus de risques de contaminer les autres

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En Suisse, interrogé lors du journal télévisé de la chaîne nationale au sujet de la fermeture des écoles, Daniel Koch, médecin en charge de la gestion des épidémies à l'Office fédéral de la santé publique, a déclaré, en français fédéral (il est germanophone) :

Seulement sur le plan épidémiologique, la fermeture des écoles n'était pas une nécessité, mais sur le plan de faire comprendre la situation, c'était bien qu'on l'ait fait."

Le parlementaire valaisan, Jean-Luc Ador a donc demandé dans une question écrite au gouvernement :

Les Suisses doivent-ils comprendre que si le Conseil fédéral a renvoyé les enfants à la maison et déstabilisé famille et système scolaire, ce n'était pas pour des motifs de santé publique, mais par une singulière pédagogie pour les intimider ? !

Visage de la lutte contre le Covid-19, Daniel Koch tire sa révérence

Les écoles fermées pour intimider les Suisses?

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Le bilan de toutes ces mesures est que les solutions auront été infiniment pires que le mal qu'elles prétendaient trompeusement combattre, qu'elles ont été imposées sur la base de vastes fraudes scientifiques, avec au passage une dévalorisation de la parole publique, devenue déloyale envers la population.

Jay Bhattacharya, qui en plus d'être épidémiologiste est économiste de la santé, relève encore ce motif qu'en fin de compte :

Le Gouvernement fédéral américain aura dépensé 4200 milliards de dollars pour soutenir l'économie, tout en l'étouffant par des mesures de blocage. Ces deux pressions contradictoires ont jeté les bases d'un risque de faillite systémique des banques.

Ajoutant :

Ces mêmes personnes, qui ont dépensé des milliers de milliards de dollars pour gérer de manière catastrophique cette pandémie, qui ont tué les petits commerces, qui ont gardé vos enfants à l'écart de l'école, qui vous ont même empêché de dire au revoir à vos proches qui étaient en train de mourir, veulent maintenant plus d'argent et plus de pouvoir pour êtres sûres de mal gérer la prochaine pandémie.

Faut-il vraiment les laisser faire ?

2.4 Masques ? !

Une autre mesure qui a soulevé beaucoup de controverses, après un ensemble de tergiversations que nous avons rappelées, est l'imposition du port du masque en population générale comme mesure de protection contre le Covid.

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Qu'en est-il réellement ?

Éric Loridan, chirurgien bariatrique, interpelé par les réticences qu'il entendait autour de lui alors qu'il a précisément porté le maque chirurgical en salle d'opération tout au long de son activité médicale, a décidé de vérifier ce qu'il en était et réalisant une revue de la littérature scientifique sur le sujet.

Et là, grosse surprise : sa recherche a montré qu'il n'y avait pas une seule preuve solide dans toute la littérature que le port du masque soit utile pour empêcher la transmission des virus (ni même des bactéries) en salle d'opération ! La seule utilité démontrée étant de protéger contre les projections de liquides physiologiques comme le sang, la lymphe ou le pus.

Dans un article publié en 2015 sous l'égide de la Société royale de médecine, les auteurs relèvent ainsi que le masque facial a un rôle absolument évident dans le fait de maintenir la propreté sociale de l'équipe chirurgicale, mais qu'il n'existe pas de données probantes suggérant qu'elle conférerait une protection contre les infections, ceci ni à l'avantage des patients, ni à celui des soignants. Il s'agit d'une revue de la littérature, c'est-à-dire que les auteurs ont rassemblé tout ce qui a été publié sur le sujet au fil des ans.

Unmasking the surgeons: the evidence base behind the use of facemasks in surgery

Vous avez bien entendu : aucune efficacité n'a jamais été démontrée contre la transmission d'agents infectieux bactériens ou viraux. On trouve même des comparaisons montrant que les équipes opérant sans masque n'ont pas plus d'infections que les équipes masquées.

Is a mask necessary in the operating theatre?

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Qu'en est-il de l'innocuité du port du masque ?

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D'après les études dont nous disposons, les gens touchent leur visage en moyenne 23 fois par heure, avec des mains qui ont touché toutes sortes de surfaces et d'objets, récoltant ainsi toutes sortes de bactéries.

Face touching: a frequent habit that has implications for hand hygiene

Le fait de respirer dans un masque – notre cavité buccale et nos fosses nasales hébergeant des colonies entières de levures, de bactéries, de virus, qui y vivent à demeure – transforme le masque en véritable bouillon de culture. Avec le risque de  s'infecter soi-même en ré-inhalant en continu son contenu.

Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic

À chaque fois qu'on touche le masque avec nos doigts pour entrer ensuite en contact avec différents objets, personnes et surfaces, on disperse de surcroît à la ronde et le plus généreusement du monde, les cultures microbiennes en question.

Sans oublier au passage le risque sérieux et grave d'hypoxie. Les tenants du masque ont juré haut et fort que son port ne présentait aucun danger et n'avait en particulier aucun impact sur le taux d'oxygène sanguin. Plusieurs études de qualité ont montré, à l'inverse, une baisse préoccupante de l'oxygène sanguin provoquée par le port du masque, soit une forme d’asphyxie appelée hypoxie.

Et donc, il s'avère bel et bien que les personnes contraintes de porter un masque chirurgical ou en tissu à longueur de journée ont connu des états d'hypercapnie avec une baisse durable du taux d'oxygène sanguin incontestablement nocive – hélas – pour leur santé.

Effects of COVID-19 protective face masks and wearing durations on respiratory haemodynamic physiology and exhaled breath constituents

Possible toxicity of chronic carbon dioxide exposure associated with face mask use, particularly in pregnant women, children and adolescents

La réalité que nous évoquons ici est d'autant plus préoccupante que cette imposition a été prolongée. Certains commerçants ont dû porter le maque 8 heures par jours pendant plus d'une année ou une année et demie.

Les enfants ont particulièrement souffert de cette mesure qui aura constitué une atteinte évidente à leur intégrité physique et psychique, ainsi qu'une expérience de nature traumatique.

Children Have 0.00% Chance of Dying from COVID but are Harmed for Life by Social Distancing, Which has its Roots in CIA Torture Techniques

Sachant qu'il faut ajouter à ces dommages le risque de surinfection bactérienne : les membres du Conseil scientifique indépendant Vincent Pavan et Emmanuelle Darles ont étudié l'effet de l'imposition du masque en milieu scolaire sur les enfants de moins de 15 ans à partir de l'examen des données de santé scolaires et publiques.

Si l'on voit effectivement que cela n'a à peu près rien changé à toutes sortes de pathologies (dont le Covid !), les pneumopathies ont en revanche explosé dans cette population à partir du moment où le port du masque a été imposé en classe.

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J'ai traduit fin 2021 pour le site d'information en ligne Covidhub.ch une étude du Dr Paul Alexander, dans laquelle il ,répertoriait 167 études et articles scientifiques attestant de l'inefficacité et de la nocivité du port du masque.

La fameuse étude "Den Mask", qui a étudié l'effet du port du masque en population générale sur une cohorte de plus de 3 000 personnes au Danemark, a vu sa publication retardée de plusieurs mois simplement parce que ses résultats n'allaient pas dans le sens espéré, montrant une absence d'avantages probants du port du masque.

Landmark Danish study finds no significant effect for facemask wearers

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En janvier 2023, la revue Cochrane a publié une méta-analyse concluant à son tour qu'il existe "une incertitude quant à l'efficacité du port du masque dans la population générale. Les résultats combinés des essais cliniques randomisés n'ont pas montré de réduction claire de l'infection virale respiratoire via l'utilisation de masque médicaux chirurgicaux."

Interventions physiques visant à enrayer ou à réduire la propagation des virus respiratoires

Malgré l'absence de données probantes du port du masque, malgré les comparaisons édifiantes entre les territoires ayant masqué ou non (...), un certain nombre d'expers "officiels" en santé comme l'épidémiologiste Antoine Flahaut n'ont cessé de requérir bruyamment l'imposition de cette mesure, y compris et même surtout pour les groupes les plus vulnérables de la population.

Le triste sire en question osa même dire au sujet de l'étude de la revue Cochrane citée plus haut que "l'absence de preuves n'est pas une absence d'effets" ! Et donc, que même si cette méta-analyse (qui constitue le plus haut standard de qualité dans la recherche scientifique) concluait à l'absence d'effets avérés, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il n'y en avait pas...

Antoine Flahaut, alarmiste parmi les alarmistes qui avait déjà joué un rôle hautement problématique lors de l'épidémie de H1N1 (au cours de laquelle il avait produit, lui aussi, des modélisations complètement délirantes), n'a cessé de réclamer l'imposition du masque,"même pour les plus petits" ! Tout en ajoutant : "On ne s'en sortira pas sans vacciner les enfants et les ados."

L'appel d'Antoine Flahault «Il faut un masque même pour les plus petits»

Antoine Flahaut: «On ne s’en sortira pas sans vacciner les enfants et les ados»

Ceci alors que ces groupes ne sont pas à risque avec le SRAS-CoV-2 et que l'injection expérimentale n'a jamais empêché la transmission de ce virus ! L'OMS a d'ailleurs finit par reconnaître, au printemps 2023, qu'il n'y avait aucune raison de "vacciner" les enfants et les jeunes en bonne santé !

WHO experts revise Covid-19 vaccine advice, say healthy kids and teens low risk

Le comportement de ce pilier de la corruption systémique en santé (comme nous le verrons) est révélateur de cette situation où une fausse science, associée à une authentique corruption institutionnelle, conduit à imposer des mesures littéralement superstitieuses et maltraitantes dans une véritable stratégie de la terreur, également caractérisée par une forme de mépris de classe.

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En ce qui concerne les maques, pour terminer, nous avons eu la preuve de leur inutilité dans les pays qui ont choisi de ne jamais les imposer à leur population. La Suède, que nous avons déjà évoquée, n'a jamais imposé le port du masque en population générale, ni dans les écoles, a fortiori.

Lors de l'épisode de mars-avril 2020, sur 1,8 million de Suédois âgés de 1 à 15 ans, pas un seul n'est décédé du Covid. Et le personnel enseignant ne s'est pas trouvé plus exposé à la contagion que le reste de la population (tout comme on l'a constaté en Écosse). 

Il ne faut jamais perdre de vue la violence et la gravité de la maltraitance infligée aux enfants avec ce fétichisme de la distanciation sociale et du masque, qui n'a jamais eu le moindre effet protecteur avéré, mais qui, par contre, a eu un très lourd effet nocif sur le développement cognitif, affectif, relationnel et social des enfants, documenté hélas par de nombreuses études.

COVID rules are blamed for 23% dive in young children's development: Disturbing study shows scores in three key cognitive tests slumped between 2018 and 2021, with face mask rules among possible culprits

En France, on estimait au printemps 2023 que 1,6 million d'enfants et d'adolescents souffraient de troubles psychiques largement imputables au masquage.

Santé mentale des enfants : « Les efforts sont insuffisants au regard des besoins et du retard accumulés »

Trois ans après, les dégâts de la crise sanitaire sur nos enfants

Ajoutons qu'on retrouve des microfibres de plastique dans les poumons de ceux qui ont porté les masques, susceptibles de porter atteinte à long terme à leur état de santé, en particulier aux enfants.

MASK TOXICITY - 4 studies document toxic materials in masks that leach out - heavy metals, organic chemicals (plasticizers & solvents), microplastics & microfibers, free radicals - many carcinogenic!

Les masques contiennent de surcroît des matières plastiques qui vont produire des dégâts environnementaux pendant des décennies : ce sont des dizaines de millions de tonnes de plastique supplémentaires qui ont été déversés dans la nature et les océans depuis 2020.

Pandemic face masks could harm wildlife for years to come

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Rappelons encore qu'il était interdit sur les réseaux sociaux (du fait de la censure instaurée par une collusion récemment condamnée par la justice américaine entre l'OMS, les gouvernements, les médias et les géants du numérique...) de nommer l'inefficacité et la nocivité du port du masque. Ceci alors même que l'OMS, dans son document, "Conseil sur le port du masque", daté du 5 juin 2020, avait reconnu que :

Le port du masque est inutile mais constitue le seul signe visible de lutte contre le Covid 19.

Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, 5 juin 2020

.../...

Comme l'a relevé Matthias Desmet, professeur de psychologie clinique à l'université de Gand et grand connaisseur de la formation de masse, le port du masque n'aura été en réalité rien d'autre qu'une superstition.

Or tous ceux qui refusent de se plier à une superstition commune, en contexte de psychose collective, deviennent inévitablement la cible de la vindicte projective des captifs du narratif délirant.

C'est exactement ce à quoi nous avons assisté au cours des trois années écoulées, avec des dommages psychologiques, physiques et sociaux majeurs en rappelant une dernière fois qu'aucun plan pandémie au monde n'avait jamais prévu la moindre de ces mesures, dont l'accumulation aura précipité notre faillite intellectuelle, sociale, politique, économique et morale.

The Psychology of Totalitarianism

« La défiance imprègne notre société » : le discours antimasque, nouveau terreau complotiste

Chapitre 2 – Extraits et sources

2.5 Traitements précoces

Nous allons maintenant aborder une question extrêmement importante et centrale à toute crise dite sanitaire : celle des traitements précoces contre le Covid-19. Une question qui a fait l’objet de controverses sans précédent dans l’histoire de la médecine et de la santé publique.

Rappelons à nouveau que les règles de base dans la bonne gestion des épidémies sont de laisser la société vivre le plus normalement possible et de mobiliser les médecins généralistes comme premier rideau de soins.

Lors de la crise Covid, on a fait tout l'inverse : en bloquant nos sociétés par des confinements et des fermetures, et en interdisant (ni plus ni moins) aux médecins généralistes de soigner les malades avec les remèdes disponibles. Deux mesures qu'on savait de nature à faire flamber une épidémie en multipliant le nombre de cas graves.

(.../...)

La compréhension est acquise aujourd'hui que le SRAS-CoV-2 était en réalité déjà en circulation en Italie et en France en septembre 2019 et peut-être même auparavant. par ailleurs, un article soumis par Peter Dazak (un zoologue impliqué dans la recherche sur les gains de fonction sur les coronavirus dans le laboratoire de virologie de Wuhan) à la revue Nature le 6 octobre 2019 porte sur la séquence génique du SRAS-CoV-2, censément apparu deux mois plus tard sur un marché de Wuhan.

Covid-19: Early Cases and Disease Spread

Origin and cross-species transmission of bat coronaviruses in China

Les étapes de la propagation du coronavirus dans le monde

Pour un virus de ce niveau de contagiosité, susceptible de provoquer des formes graves chez certaines personnes à risque, comment se fait-il que nous n'ayons eu aucun signal d'urgence épidémique entre septembre-octobre ou même novembre 2019 et mars 2020 – alors qu'il circulait déjà dans nos populations ? !

(.../...)

La réponse paraît évidente. Des personnes sont bel et bien tombées malades. Elles sont allées voir leur médecin, qui les a soignées. Avec quels remèdes ? Ceux qu'on utilise pour les pneumopathies, c'est-à-dire surtout l'azithromycine, un antibiotique qui déploie également un effet antiviral. Il soigne donc les infections virales tout en prévenant le développement de surinfections bactériennes.

(.../...)

On a donc de facto laissé les médecins généralistes soigner librement leurs patients comme cela est recommandé dans les plans pandémie et laissé la société fonctionner normalement comme cela est recommandé dans les plans pandémie, avec pour conséquence de n'avoir rien observé qui ressemblât à une épidémie !

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Voici quelques extraits comment la soi-disant échec de l'hydroxychloroquine a été un bel exemple présenté par la RTS (Radio Télévision Suisse), dans un "grand format" intitulé "Chloroquine, la science sous le feu des projecteurs" :

Présentée à la mi mars comme un remède miracle, la chloroquine est abandonnée par l'OMS trois mois plus tard. De l'espoir au désaveu, l'histoire de cette molécule met en lumière la réalité de la science, faite d'incertitudes et de tâtonnements.

Chloroquine, la science sous le feu des projecteurs

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On nous a ensuite affirmé qu'il était dangereux de prescrire des médicaments qui n'avaient pas été approuvés contre le Covid. Cet énoncé se retrouve dans une recommandation de l'Agence nationale (française) de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) du 5 avril 2023 précisant :

De nouveau sollicités par des professionnels de santé qui souhaitent utiliser des médicaments de l'hydroxychloroquine, de l'azithromycine ou de l'ivermectine pour prévenir ou traiter le Covid 19, nous rappelons que ces médicaments sont fortement déconseillés dans ces indications chez l'adulte ou l'enfant.

En effet, les données publiées à ce jour chez l'adulte continuent de montrer que ces molécules n'ont pas de bénéfice clinique dans la prise en charge de cette pathologie et il n'existe pas de données sur leur utilisation contre le Covid 19 chez l'enfant.

En outre, leur utilisation expose des patients à des potentiels effets indésirables qui peuvent être graves.

L’ANSM rappelle que l’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine ne constituent pas des traitements du Covid-19

Qu'en est-il en réalité ?

Rappelons d'abord que le but d'un traitement contre le SRAS-CoV-2 est de faire baisser rapidement la charge virale pour éviter qu'un patient ne passe de la forme bénigne (respiratoire) à la forme aggravée (vasculaire) de la maladie.

Dès le mois de mars 2020, reprenant des études coréennes et chinoises, le professeur Raoult et son équipe ont montré qu'une combinaison d'hydroxychloroquine et d'azithromycine supprimait la charge virale en cinq jours, comme l'indique le diagramme suivant :

À partir d'une charge virale positive de 100% le premier jour pour les trois groupes, on voit comment le groupe témoin n'a pas connu de baisse significative, comment le groupe qui a reçu uniquement de l'hydroxychloroquine a connu une baisse significative mais limitée, alors que le groupe qui a reçu la combinaison hydroxychloroquine-azithromycine a vu la charge virale diminuer de manière spectaculaire dès le troisième jour du traitement pour s'éteindre complètement au cinquième jour.

Cette étude, certes limitée et mise sur pied dans de courts délais, reste en réalité parfaitement valable sur le plan méthodologique. Si elle a subi un feu de critiques immédiat dès sa publication, elle correspond pourtant bien à ce qu'il convient de faire quand on veut observer l'effet d'un traitement sur un agent infectieux.

Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial

Ses résultats ont depuis été confirmés par plus de 400 études, avec une utilité avérée tant en phase précoce qu'au stade avancé de la maladie. De nombreux pays en ont en conséquence fait leur traitement de prédilection du Covid-19, avec des résultats probants : mes taux de mortalité y sont clairement inférieurs à ceux des pays ayant entravé son usage !

Il existe par ailleurs de nombreuses autres substances qui ont également démontré une efficacité probante, comme bien sur l'ivermectine, les Artemisia, les antihistaminiques, l'amantadine (grand remède antiviral de la pharamacopée) mais aussi des compléments alimentaires comme la curcumine, la nigelle, etc.

Antiviral, virucidal and antioxidant properties of Artemisia annua against SARS-CoV-2

Antihistamines as an early treatment for Covid-19

Amantadine in the prevention of clinical symptoms caused by SARS-CoV-2

On a ainsi répertorié à ce jour 47 médicaments ou interventions de santé ayant démontré une efficacité en prophylaxie, en prévention ou pour le traitement du SRAS-CoV-2, selon plus de 3 000 études réalisées par des équipes de recherche à travers le monde. Toutes ces données compilées sont accessibles sur le site C19early.org, qui présente, avec des mises à jour en temps réel, toutes les études publiées sur le traitement du Covid à travers le monde.

Pour l'hydroxychloroquine seule, on trouvait à la fin du mois de septembre 2023,410 études différentes ayant 8 551 chercheurs et porté sur 523 879 patients dans 58 pays. La compilation des résultats de ces essais ont montré une amélioration statistiquement significative sur la mortalité, l'hospitalisation, le rétablissement, le nombre d'infection et la charge virale, avec 62 % de résultats positifs en traitement précoce et 20 % en traitement tardif. De plus, 16 essais cliniques portant sur l'administration précoce d'hydroxychloroquine ont montré une baisse de la mortalité de l'ordre de 72 %.

Il en va de même pour l'ivermectine, autre remède à l'efficacité spectaculairement probante. En juillet 2023, nous disposions pour cette substance 98 études produites par plus de 1065 chercheurs et portant sur 146 000 patients dans 27 pays différents. Les résultats compilés en termes de réduction des risques de mortalité, d'hospitalisation, d'admission en soins intensifs, de ventilation mécanique et de guérison sont de l'ordre de 85 % en prophylaxie, 62 % en traitement précoce et 41 % en traitement tardif.

C'est dire si, contrairement à ce qui nous a été dit, il existe en réalité une somme de données probantes à l'appui de nombreuses options de traitement précoce, à peu près sans équivalent dans la littérature scientifique !

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Plusieurs "essais randomisés en double aveugle" (procédure censée être la plus rigoureuse) ont malgré tout été mis sur pied, mais d'une manière systématiquement malhonnête. Ces essais ont en effet tous été truqués, dès la conception de leurs protocoles de recherche, en particulier en ne testant jamais l'effet de la trithérapie hydroxychloroquine-azithromycine-zinc (ce qui est tout de même un comble !) mais l'hydroxychloroquine seule, donnée exclusivement à des patients hospitalisés ou en soins intensifs alors qu'il s'agissait de tester l'effet de ce remède en combinaison avec les deux autres au stade précoce de la maladie !

On a vu de véritables horreurs méthodologiques et éthiques, par exemple dans le cadre de l'essai Recovery en Grande-Bretagne, où l'on a surdosé l'hydroxychloroquine d'une manière potentiellement toxique pour les patients, alors que dans d'autres essais on l'utilisait à un dosage très inférieur aux doses thérapeutiques.

 

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Comment une telle monstruosité a-t-elle été possible ?

Cela fait des années que les experts savent comment les sociétés pharmaceutiques (lesquelles financent les hôpitaux, les médecins et les sociétés médicales, les agences de santé mais aussi les partis politiques) arrivent à bloquer l'usage de remèdes efficaces mais peu coûteux pour imposer de nouveaux remèdes hors de prix, pour lesquels il n'est même pas besoin de démontrer une efficacité supérieure aux remèdes déjà utilisés...

The Truth About the Drug Companies

Essais de non-infériorité et d’équivalence : points clés de méthodologie

Le dernier chapitre de ce livre portera sur cette triste réalité de la corruption institutionnelle et systémique dans le domaine de la santé et des multiples visages qu'elle prend. 

Contentons-nous pour l'instant de citer le Pr Peter Goetzche qui, le 26 avril 2023, a énoncé publiquement et avec une mordante ironie son avis sur ce qu'est réellement la Food and Drug Administration (FDA), agence de régulation des médicaments qui est l'équivalent américain de l'ANSM en France :

1. Une autorité de santé corrompue approuvant des tas de médicaments ruineux, sans données crédibles sur leur efficacité ni sur leur innocuité,

2. Très réticente à retirer du marché des médicaments nocifs et

3. Financée par les vendeurs de médicaments.

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On se souvient tous également, bien sûr, de la manière dont les campagnes contre la bi  puis trithérapie développée à l'IHU Méditerranée-Infection se sont déroulées, avec en point d'orgue cette consternante cacade de l'étude "Surgisphère". Avec une stratégie et des moyens tactiques évidents, repris avec une servilité consternante par la "presse" :

The Global Disinformation Campaign Against Ivermectin, "The Fix" - Chapter 1

COVID: La méta-analyse la plus fragile de l’histoire des sciences

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Le Lancetgate

La veille de l’Ascension, soit le 22 mai 2020, la revue médicale considérée comme "la plus prestigieuse du monde" (?!) publiait une étude prétendument appuyée sur l'analyse de 90 000 dossiers médicaux à travers le monde. Celle-ci concluait non seulement à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, mais même à sa dangerosité dans des proportions stupéfiantes : la prescription du remède aurait mis en danger pratiquement 1 patient sur 10.

RETRACTED: Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19: a multinational registry analysis

Hydroxychloroquine update

Toutes les personnes maîtrisant les méthodologies de recherche n'ont eu besoin que de quelques minutes pour comprendre que cette étude était purement et simplement fausse, car certaines données présentées étaient en réalité impossibles.

Hydroxychloroquine : l'honneur perdu du "Lancet"

Différents indicateurs retenus pour réaliser des appariements (travail d'ajustement de certaines variables entre les différentes populations) avaient ainsi exactement les mêmes valeurs sur les cinq continents !  En d'autres termes, on trouvait dans les cohortes de l'essai les mêmes proportions d'obèses, de diabétiques et de fumeurs en Asie qu'en Amérique du Nord, en Afrique ou en Europe. De telles données sont impossibles au regard des caractéristiques sanitaires des populations, et la supercherie fut donc rapidement démasquée.

Lancet gate: a matter of fact or a matter of concern

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Si la tromperie fut vite mise en lumière, la nouvelle avait entre-temps fusé à travers le monde. Et des décisions avaient été prises à la hâte par différents acteurs comme l'OMS, qui interrompit sur le champ, 82 essais cliniques en cours, pour les reprendre une fois que la fraude fut dévoilée ! Le gouvernement français, pour sa part, se hâta d'interdire la prescription d'hydroxychloroquine, sans prendre la peine de revenir sur cette décision une fois le pot au roses découvert !

Avec des conséquences désastreuses du point de vue de la science et de l'intérêt des patients : Hycovid, la mieux construite des études randomisées en double aveugle, pilotée par le CHU d'Angers, était en train de montrer que les malades traités par HCQ étaient 48% de moins à mourir du Covid par rapport au placebo !

Hycovid : pour mettre fin au débat sur l’hydroxychloroquine dans le Covid-19

Cet épisode abracadabrantesque sema la consternation, faisant craindre que la crédibilité de la production "scientifique" dans les revues médicales soit durablement sapée, comme l'écrivit Le Figaro dans une enquête publiée le 4 juin :

Cette start-up américaine est soupsçonnée d'avoir fourni des jeux de données entièrement falsifiées à plusieurs équipes. Une fraude aussi grossière porterait un coup terrible au monde de l'édition scientifique. Trois des quatre auteurs de l'étude publiée dans The Lancet se sont rétractés jeudi.

Comment une petite start-up américaine, Surgisphère, a-t-elle pu avoir un impact aussi grand sur la santé publique mondiale ? Du jour au lendemain, elle a fait changer des politiques sanitaires dans de nombreux pays, dont la France, et entraîné la suspension du plus grand essai clinique sur le Covid -19 par l'OMS. Le tout avec des données sur lesquelles les accusations de fraude deviennent de plus en plus flagrantes, mettant désormais en doute le sérieux des plus grandes revues scientifiques, dont The Lancet.

Chloroquine: Surgisphere, cette entreprise fantôme au cœur du scandale du Lancet

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Certes, le Lancet a retiré l'étude, en présentant de vagues excuses à son lectorat et en promettant une investigation sur ce qui avait mal tourné, mais ce scandale n'a en réalité jamais fait l'objet d'une enquête approfondie, ni de la part du Lancet, ni de la part de la presse !

« Les revues du “Lancet” vont renforcer l’examen par les pairs »

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Pendant ce temps, un service après-vente était assuré dans les médias et sur les plateaux de télévision. En France, le très douteux Pr Philippe Juvin, chef des urgences de l'Hôpital européen Georges-Pompidou et député de la 3e circonscription des Hauts-de-Seine pour le parti Les Républicains, vint expliquer que même si l'étude n'était pas parfaite, elle restait malgré tout de qualité.

Dès 2022, avant cela, il était maire de la commune de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Il sera l'un des plus virulents députés contre la réintégration des soignants suspendus.

Ridicule : quand le Pr Philippe Juvin estimait que l'étude du Lancet est « de bonne qualité » !

Une fois l'étendue de la fraude démontrée, les médias entonnèrent alors le refrain "Faire de la science est compliqué, et ma foi il arrive qu'on se trompe", alors que nous avions affaire à une escroquerie d'une gravité sans précédent.

Cette immense scandale ne constitue qu'un tout petit exemple des moyens qui ont été utilisés pour torpiller les remèdes sûrs et efficaces pour des raisons qui se laissent aisément comprendre : les autorisations de mise sur le marché accélérée des injections géniques présentées comme des vaccins requéraient comme condition impérative l'absence de traitements contre le Covid-19.

Emergency Use Authorization of Medical Products and Related Authorities

De telles manipulations sont hélas devenues monnaie courante dans la recherche et les publications "scientifiques" dans le domaine de la santé.

Un "Syndicait de scientifiques préoccupés" (Union of Concerned Scientists) a produit en octobre 2017 un document intitulé "Manuel de désinformation  Comment les intérêts commerciaux trompent, désinforment et achètent de l'influence au détriment de la santé publique et de la sécurité de la population".

The Disinformation Playbook How Business Interests Deceive, Misinform, and Buy Influence at the Expense of Public Health and Safety

Dans cet opuscule, les auteurs décrivent cinq procédés utilisés pour truquer la science. Les voici, avec les applications observées au cours de la campagne menée contre la trithérapie à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine :

1. Le Faux Produire une science frauduleuse et essayer de la faire passer pour une recherche valable.

La publication de fausses études (comme la fameuse fraude Surgisphère publiée dans le Lancet) ou la mise sur pied d'essais déloyaux ou frauduleux (comme Recovery).

2. Le Blitz – Harceler les scientifiques qui s'expriment sur des résultats ou des points de vue dérangeant l'industrie.

Des campagnes massives de "destruction de réputation" ont été mises en oeuvre par les médias ainsi que dans les milieux politiques et médicaux contre des médecins (comme les professeurs Raoult et Perronne en France, ou les docteurs Kory, McCullough et Zelenko aux États-Unis) qui ont fait la promotion des traitements précoces.

Column: A warning to doctors — spreading COVID misinformation could cost you your license

3. La Diversion – Créer de l'incertitude sur la science là où il n'y en a pas.

La diversion a été employée en faisant par exemple croire que l'hydroxychloroquine était soudain dangereuse et provoquait de fréquentes atteintes cardiaques, ce qu'on savait être totalement faux.

Hydroxychloroquine is protective to the heart, not harmful: a systematic review

OP0039 RISK OF ARRHYTHMIA AMONG NEW USERS OF HYDROXYCHLOROQUINE: A LONGITUDINAL POPULATION-BASED COHORT STUDY ON NEWLY DIAGNOSED RHEUMATOID ARTHRITIS AND SYSTEMIC LUPUS ERYTHEMATOSUS PATIENTS

4. L'Écran – acheter de la crédibilité par le biais d'alliances avec le monde universitaire ou les sociétés professionnelles.

L'écran est venu des prises de position contre la trithérapie de la part de médecins de plateau (comme le Pr Karine Lacombe) ou de sociétés médicales comme la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), qui ont mené des activités de dénigrement, de propagande et de lobbyng en faveur de Gilead et du Remdesivir.

Karine Lacombe, qui critique des méthodes de Didier Raoult, est-elle en «conflit d'intérêt» avec les laboratoires concurrents ?

La SPILF a reçu en 3 ans 610.000 € des labos dont 80.000 € de Gilead

5. La Fixation – Manipuler des autorités ou des processus pour influencer la politique sanitaire de manière inappropriée.

La fixation s'est observée par exemple dans cet email adressé le 25 mars 2020 par le président du Conseil scientifique français, Jean-François Delfraissy, à Anthony Fauci, dans lequel il exprimait faire tout ce qu'il pouvait pour saboter la trithérapie dans un contexte qu'il décrivait comme difficile : "J'ai une énorme pression politique pour [donner l'HCQ] à tout le monde, mais je résiste."

Anthony Fauci’s Emails Reveal The Pressure That Fell On One Man

En ce qui concerne l'ivermectine, les rédacteurs des revues médicales à fort impact ont usé de quatre procédés pour supprimer les preuves de l'efficacité de l'ivermectine contre le Covid selon Pierre Kory. Ils ont :

La saga de la position de l'OMS en défaveur de l'ivermectine est ainsi et hélas un véritable cas d'école de corruption et de criminalité institutionnelles. Voici comment les choses se sont passées.

Le Dr Gérard Maudrux, ancien président de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), est depuis des années l'auteur d'un blog de référence, d'abord hébergé par Le Quotidien du médecin. Chassé de celui-ci suite à une plainte de l'Ordre des médecins du Vaucluse à son encontre, qui lui reprochait d'avoir "appelé les médecins à prescrire des thérapeutiques non éprouvées", il ouvrit le nouveau blog Covid: Faits & Chiffres sur lequel  il présenta ce qui suit :

La montée en puissance de l'ivermectine au second semestre 2020, faisait qu'elle représentait un grave danger pour l'industrie pharmaceutique qui avait investi des milliards dans la recherche contre le Covid. Il fallait donc mettre un terme à cette thérapeutique croissante, sans concurrence, sinon l'hydroxychloroquine, que les politico-financiers aidés de "médecins" avaient déjà réussi à faire taire.

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Au 6 avril 2023, on attribuait au Covid 6 889 743 décès à travers le monde.

Sachant, selon la masse de données probantes accumulées, que 70 % de ces personnes auraient pu être sauvées si on les avait soignées avec les traitements précoces efficaces disponibles, cela veut dire qu'au moins 4 822 820 personnes sont passées de vie à trépas directement à cause des politiques de privations de soins mises en œuvre.

Dans un étonnant rétropédalage sans doute provoqué par le dépôt de différentes plaintes pénales par des médecins américains, la FDA a commencé par prétendre que son évaluation négative au sujet de l'ivermectine "était une simple recommandation" ! Et d'ajouter en août 2023 que les médecins restaient "bien entendu" (!) libres de prescrire de l'ivermectine contre le Covid-19 !

Ce retournement de veste évident sera suivi d'une condamnation de la FDA par la justice américaine dans le cadre d'une plainte déposée par un collectif de médecins pour avoir, en déconseillant la prescription d'ivermectine, énoncé une recommandation médicale contre le Covid, ce qui constitue une violation de ses prérogatives !

Conclusion certes heureuse mais beaucoup trop tardive... Le mal était fait depuis longtemps.

À suivre avec les extraits du chapitre 3 concernant la privation de soins, les traitements qui tuent, le sacrifice des innocents, la psycho-pandémie et les dégâts économiques.

Hasard du calendrier, je termine la retranscription de larges extraits de ce chapitre consacré en grande partie aux traitements précoces, et il sort une énième tentative de manipulation scientifique pour décrédibiliser l’hydroxychloroquine.

Le détachement cinglant du Pr Raoult à ce propos est assez jubilatoire 🙂, ça fait vraiment du bien.

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