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Publié par pascalemmanuel

Un ami a attiré mon attention sur cette courte vidéo de Sadhguru. Notons pour commencer qu'il y a la description d'un phénomène avec une proposition de soin par le yoga... mais aucune explication sur la cause de cette augmentation des suicides.

Ma première réaction fut de me rappeler aussitôt ce passage de l'Agenda du 19 février 1969 qui m'avait beaucoup marqué parce que Mère prend le contre-pied. Dans ma mémoire, il s'agissait du funeste instinct de conservation, je n'étais pas très loin.

"Et même cela, ça vient de cet imbécile esprit de conservation (Mère rit) qui est au fond de toute conscience cellulaire – il le sait. Il le sait. C'est une vieille habitude. Mais c'est en train (tout cela, petit à petit, petit à petit, mais au fond très vite – très vite), c'est en train de changer."

La conscience divine est en train de préparer la création d'une nouvelle espèce, c'est un phénomène, lorsque nous tentons de comprendre les événements, que nous prenons encore trop peu en compte et dont nous mesurons mal l'ampleur, la portée, la signification, les conséquences, etc.

En tout cas, Mère nous explique ici que cet esprit de conservation, qui a certainement joué un rôle majeur dans la survie de l'espèce humaine, devenait désormais un obstacle à la transformation de l'espèce humaine.

Alors je me suis demandé si, dans l'invisible, cet esprit de conservation n'était pas en train d'être plus ou moins balayé balayé... et qu'en conséquence, une partie de l'humanité s'en trouve très fragilisée, au point d'en arrivé à une telle extrémité. Je ne dis pas que c'est la vérité, c'est juste une hypothèse de réflexion. Pour vérifier, valider ou non, il faudrait connaître le profil psychologique de ces personnes qui se suicident en masse.

Pendant cette crise Covid, une partie non négligeable de l'humanité a accepté de se faire injecter un produit expérimental pour continuer d'aller au restaurant ou au cinéma. Et pour ces personnes, les souffrances ont été d'autant plus grandes que, pour eux, la vie sociale, sociale, familiale, mondaine, grégaire... était quelque chose de très important.

Ce phénomène de suicide de masse dans une partie de la population rappelle ce qui ressemble à un suicide de masse de certaines espèces animales, ou à ces images d'animaux marins échoués sur les plages. Mère à parlé pour les espèces animales, d'un esprit de l'espèce. Et si cet esprit de l'espèce ordonne que... c'est terminé, et bien, tous les membres qui appartiennent à cette espèce, se laissent mourir.

Pour le dire autrement, je me suis demandé si ces suicides de masse dans la population ne concernait pas des personnes encore trop peu individualisées, ou vivant sur des valeurs artificielles. Si notre existence repose sur des fondations fausses et que ces fondations s'écroulent, que nous reste-t-il ? Notre existence n'as plus de sens. 

Mais mon hypothèse est peut-être un déni pour me protéger de l'intense souffrance qu'il y a derrière ce phénomène. En tout cas, Sri Aurobindo lui-même a envisagé l'hypothèse d'un suicide de l'humanité...

Si l’état peu satisfaisant des relations internationales actuelles doit conduire à une série de cataclysmes — qu’ils soient grands et d’importance mondiale comme la guerre actuelle ou d’une étendue plus limitée mais mondiaux par leur somme — et qu’avec l’interdépendance croissante des intérêts, ils frappent même ceux qu’ils ne touchent pas directement, alors, pour se défendre, l’humanité sera finalement obligée d’adopter un nouvel ordre de choses plus étroitement et plus rigoureusement unifié. Elle aura le choix entre l’unification et un lent suicide.

Si la raison humaine est incapable de découvrir le moyen, la Nature elle-même ne manquera pas de susciter des bouleversements pour arriver à ses fins. Tôt ou tard, par conséquent, qu’elle soit créée par un sentiment d’unité grandissant, stimulée par l’intérêt et la commodité de tous ou par la pression évolutive des circonstances, nous pouvons être sûrs qu’une unification finale, ou du moins quelque organisation formelle de la vie humaine sur la terre, est pratiquement inévitable, compte tenu toujours de l’imprévisible.

(Sri Aurobindo – L’Idéal de l’unité humaine – Page 362)

Il y a aussi ces paroles de Mère concernant le fait que l'humanité se sépare en deux, avec un groupe qui malgré les difficultés, aspire à s'élever, à se purifier, se transformer... et un groupe qui, apparemment, a lâché l'affaire et se dirige petit à petit vers la désintégration. Je ne me souviens plus exactement des mots mais c'était l'idée. Peut-être ces suicidés font partie de ce second groupe. Si tel est le cas, pouvons-nous encore faire quelque chose ? Sadhguru semble le croire...

Nous ne connaissons pas vraiment les causes profondes des choses. Maintenant, plusieurs années de maltraitance de la population, la perte des points de repères, l'effondrement de notre monde, la perte de sens... sont des faits objectifs qui peuvent pousser les plus fragiles à... en finir.

(Version non-doublée, activation de la traduction automatique des sous-titres)

Nous trouvons toutes sortes d'analyses pertinentes sur les aspects scientifiques, médiatiques, juridiques, financiers, politiques, géopolitiques... de la crise Covid. Or, le dernier live d'ADNM a évoqué cette vidéo de Guilhem Cayzac qui revient sur un aspect occulte dont je n'avais jamais entendu parler, ou pas de façon si claire.

Alors évidemment, c'est dans l’œuvre de Sri Aurobindo-Mère que je trouve la vision, la compréhension la plus vaste, la plus profonde... néanmoins, sur un point ou un autre, chacun peut apporter un éclairage pertinent.

Ainsi, son interprétation du masque, du confinement, de la distanciation sociale, etc... comme faisant partie d'un rituel de magie noire polluant complètement notre imaginaire, l'élément air, me paraît très intéressante.

Alors, par rapport à cette réalité occulte peu ragoûtante, il m'est revenu le message de Mère pour 1961 :

Ce monde merveilleux de Félicité, à nos portes, qui attend notre appel pour descendre sur la terre.

Par extension, ce monde de félicité peut tout aussi bien être, le monde de vérité, le monde de lumière, etc... et je me suis demandé ce qu'il se passerait si, toutes les personnes ayant vu cette vidéo, si des centaines, des milliers de personnes, prenaient chaque jour, 5 minutes, pour appeler, aspirer, demander au Divin de purifier, transformer, l'air terrestre pollué par tout ce que Guilhem Cayzac évoque dans sa vidéo.

Demandez et vous recevrez ! Si nous ne demandons rien, si nous n'aspirons à rien, si nous ne prenons pas notre responsabilité d'appeler... cela aussi aura des conséquences, et particulièrement pour la période actuelle, pour les mois à venir, l'année en cours et celles à venir, pendant cette transition si délicate...

Et je ne parle pas d'appeler pour soi, ni même pour nos proches. Je parle d'une demande calme, posée, tranquille, sans passion, pour la purification de l'atmosphère terrestre tout entière, une demande tout à fait détachée, impersonnelle...

Moins il y a d'ego personnel, plus les effets sont vastes nous dit Mère...

*

Par ailleurs, nous reconnaîtrons ici et là des pensées très proches de ce qu'à pu dire Sri Aurobindo. Par exemple lorsqu'il explique que nous sommes à la fin d'un cycle et que nous ne pouvons pas interpréter correctement les événements. 

Les changements que nous voyons dans le monde aujourd’hui sont intellectuels, moraux, physiques dans leur idéal et leur intention. La révolution spirituelle attend son heure et, pendant ce temps, fait surgir ses vagues ici et là. Jusqu’à ce qu’elle vienne, le sens des autres changements ne peut pas être compris ; et jusqu’à ce moment-là, toutes les interprétations des événements présents et toutes les prévisions de l’avenir humain sont choses vaines. Car la nature de cette révolution, sa puissance et son issue sont ce qui déterminera le prochain cycle de notre humanité.

Sri Aurobindo Aperçus et Pensées

À un autre moment, il parle de la façon dont la Cabale utilise la peur. Cette parole de Mère de L'Agenda du 3 juillet 1963 me semble très opportune à méditer et mettre en pratique.

La peur n'est pas une chose négative: c'est une chose très positive, et c'est une forme spéciale du pouvoir qui est toujours utilisée par les forces asouriques – c'est leur grande force. Leur grande force, c'est la peur. Je vois : tous les gens qui sont vaincus, c'est TOUJOURS par la peur, toujours.

Nous ne sommes pas démunis, impuissants, nous pouvons REFUSER de nous laisser envahir par les vibrations de peur que les médias, les politiques projettent sans arrêt. Nous pouvons cultiver la foi que tout ce qui se passe est toujours le mieux qui puisse arriver.

De même, à un autre moment, il explique qu'une autre méthode de magie noire consiste à nous séparer de notre âme. La solution est donc de nous reconnecter à notre âme, c'est d'ailleurs l'aspect le plus important. Étant entendu qu'il ne s'agit ni de notre être de désir ni de notre être vital.

Certes, ce n'est pas si facile que ça car cela demande une certaine capacité d'amener une grande tranquillité intérieure pour pouvoir commencer à ressentir quelque chose. Par contre, même si l'on ne sent rien du tout, Sraddhalu nous a laissé de précieuses indications. Les 3 nourritures pour l'âme, explique-t-il sont la vérité, la beauté et le sacré.

Nous constatons d'ailleurs au passage que ce sont trois valeurs qui sont constamment attaquées par les forces mondialistes de la Cabale. Si nous apprenons à cultiver ces valeurs de l'âme, le sens de la vérité, de la beauté et du sacré, notre âme va se développer. Ainsi, plutôt que de lutter contre le négatif, nous pouvons renforcer le positif.

Et pour conclure, le 6 octobre 1959, Mère nous disait :

Eh bien, c’est la même chose, la même différence imperceptible pour accéder dans le monde de la Vérité. D’un côté il y a le mensonge, et de l’autre, tout près, comme doublant celui-ci, la vraie vie. Et il suffit d’une petite différence dans la qualité intérieure, un petit renversement pour passer de l’autre côté, dans la Vérité et la Lumière. Il suffit peut-être seulement d’ajouter la joie.

Si nous trouvions les chemins de la vraie joie et apprenions à vivre intérieurement dans cette vibration...

Il y a quelques jours, je trouvais ce texte de Mère dans Prières et Méditations à la date du 24 juin 1914, et j'y ai vu une certaine utilité pour les temps actuels.

Au point de vue de la manifestation, de l’œuvre à continuer sur terre, la hiérarchie est nécessaire. Dans ce monde encore en désordre, peut-elle s’établir en dehors de tout arbitraire, c’est-à-dire, en conformité parfaite avec Ta loi ?… L’être observateur calme, indifférent, souriant, regarde le jeu, la comédie qui se déroule, attendant avec sérénité les circonstances, sachant qu’elles ne sont jamais qu’une traduction très imparfaite de ce qui devrait être.

Mais l’être religieux se tourne vers Toi, Seigneur, dans une grande aspiration d’amour et implore Ton aide pour que ce soit le mieux qui se réalise, pour que le plus possible d’obstacles soient surmontés, pour que le plus possible d’obscurités soient dissipées, pour que le plus possible de mauvaises volontés égoïstes soient vaincues. Ce n’est pas le mieux dans les circonstances de désordre actuel qui doit arriver — car cela arrive toujours — ce sont ces circonstances elles-mêmes qui, par un effort plus grand que jamais, doivent être transfigurées afin qu’un mieux nouveau de qualité et de quantité, un mieux tout à fait exceptionnel puisse être manifesté.

Ainsi soit-il.

C’est toujours un tort de vouloir juger de l’avenir ou même le prévoir d’après la pensée que l’on en a, car cette pensée est le présent, elle est dans la mesure même de son impersonnalité la traduction des rapports actuels qui nécessairement ne sont pas les rapports futurs entre tous les éléments du problème terrestre. Déduire les circonstances futures des circonstances actuelles est une activité mentale de l’ordre du raisonnement, même si cette déduction se passe dans le subconscient et se traduit dans l’être sous forme d’intuition ; et le raisonnement est une faculté humaine, c’est-à-dire individuelle ; les inspirations du raisonnement ne viennent pas de l’infini, de l’illimité, du Divin.

Ce n’est que dans la Toute-Connaissance, ce n’est que lorsque l’on est à la fois Ce qui connaît, ce qui est à connaître et le pouvoir de connaître, que l’on peut devenir conscient de tous les rapports passés, présents et futurs ; mais dans cet état il n’est plus de passé, de présent et de futur, tout est éternellement.

L’ordre de manifestation de tous ces rapports ne dépend pas seulement de l’impulsion suprême, de la Loi divine, mais aussi de la résistance opposée à cette loi par le monde le plus extérieur ; de la combinaison des deux naît la manifestation et autant qu’il m’est possible de savoir actuellement, cette combinaison est en quelque sorte indéterminée. C’est en cela que consiste le jeu, l’imprévu du jeu…

*

Quelques jours après la publication de cet article, un ami me signale que dans l'une de ses vidéos sur la situation en Inde, Sraddhalu évoque le suicide des agriculteurs et l'introduction d'un "gène suicide" dans l'alimentation. Voilà qui amène un autre point de vue. Et à l'instant, je viens de voir que Rémi vient de sortir une vidéo sur les "joies de l'euthanasie".  Ainsi, par tous les moyens possibles, l'oligarchie nous fait baigner dans une atmosphère mortifère...

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