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Publié par pascalemmanuel

Au détour d'une longue conversation, le sujet est venu sur la politique de la terre brûlée d'Emmanuel Macron et des mondialistes, et mon ami évoqua dans un calme parfait qu'il fallait que tout soit réduit en cendres... Je ne lui ai rien dit mais cela m'a scotché ! Comme s'il balayait d'un revers de la main toute peur des événements à venir. En fait, quelque chose en moi a sursauté et s'est dit... bon sang mais c'est bien sûr !

C'était il y a deux semaines et je doute qu'il ait dit tout, cela n'aurait aucun sens. C'est surtout l'expression réduit en cendres qui a retenu mon attention, car elle évoque évidemment le Phénix. Et je me suis demandé si nous ne faisions pas une erreur. Nous avons tendance a prier, espérer, aspirer à éviter le grand Désastre qui se profile, et c'est naturel. Comme si nous voulions préserver quelques acquis ici et là. Mais si le Désastre était inéluctable ? Mère a parfois parlé du Supramental comme d'une grande Catastrophe... 🙂 pour tout ce qui est faux et mensonger.  

Plutôt que de prier pour éviter l'Épreuve, peut-être devrions-nous prier pour avoir la force de la traverser...

Et je me suis rappelé avoir acheté d'occasion Le Phénix Français de Georges Valance, ou comment la France s'est toujours relevée de Charles V à de Gaulle.

Voici l'introduction... commentée par mes soins.

Paul Valéry, dans ses Regards sur le monde actuel, s’étonnait en 1927 : « L’histoire de la nation française offre un tableau de situations extrêmes, une chaîne de cîmes et d’abîmes plus nombreux et plus rapprochés dans le temps que tout autre histoire n’en montre. » Cinquante ans et une guerre mondiale plus tard, Raymond Aron exprimait la même surprise avec d’autres mots : « Nous avons souvent dégringolé après être montés mais mystérieusement, nous avons toujours réussi à ressusciter. »

D’où vient cette extraordinaire capacité de rebond ? Quelle est cette destinée qui fait passer la France de l’effondrement au redressement, de l’humiliation à la gloire, de la banqueroute à une insolente prospérité, et cela dans des laps de temps extrêmement courts ? Je n’aurais certes pas la prétention de résoudre ce mystère ni d’interroger les gènes du peuple français et les rapports réciproques « qui se sont forgés au cours des temps entre lui et la terre qu’il habite » (Valéry toujours).

Mon projet est plus modestement de raconter six de ces périodes de crise, toutes suivies d’un spectaculaire redressement, et de montrer comment, chaque fois, le pays sombra dans la plus grande détresse politique, économique, avant qu’un leadership fort, le fit sortir du gouffre. « Leadership fort » me paraissant un concept plus neutre que la notion bonapartiste d’homme providentiel qui, comme chacun sait depuis Marx, n’existe pas.

En tout cas, qu’auraient prédit les « déclinologues »…

- au soir du 19 septembre 1356, lorsque le roi Jean le Bon, vaincu sur la colline de Maupertuis, aux portes de Poitiers, part en captivité en Angleterre, laissant un royaume ravagé par la peste et la guerre, aux frontières terriblement rétrécies et aux finances grevées par une colossale rançon ?

- en mai 1590, lorsque Henri IV, toujours huguenot, assiège et affame Paris occupé par les troupes du roi d’Espagne qui vient de proposer tout de go au Parlement et à la noblesse catholique de donner la couronne de France à l’infante Claire-Isabelle, sa fille ?

- la nuit du 9 février 1651, lorsque les Parisiens soulevés par la Fronde défilent devant le lit de l’enfant roi Louis XIV pour vérifier que celui qu’ils retiennent ne leur a pas échappé ?

- le 4 février 1797, lorsque le Directoire démonétise le papier-monnaie révolutionnaire entérinant une dévaluation « weimarienne » de 99,966 % qui précède une banqueroute de l’État ?

- le 26 février 1871, lorsque Thiers, les larmes aux yeux, est contraint de signer les préliminaires de paix cédant au IIe Reich l’Alsace-Moselle en plus d’une rançon également colossale de cinq milliards de franc-or ?

- le 21 juin 1940, lorsque Hitler reçut la capitulation de la France dans le wagon de Rethondes et fut le témoin réjoui du « plus atroce effondrement de notre histoire1 » dont nous ne sortîmes qu’en deux temps, en 1945, en 1945 grâce à la victoire des armées alliées, puis en 1958 avec la chute d’un régime discrédité au bord de la faillite ?

1. Marc Bloch, L’Étrange défaite, Gallimard, « Folio histoire », 1990, p.29.

Chacune de ces crises est certes particulière et ne ressemble à aucune autre, ni a fortiori à la situation actuelle. Mais sans faire de rapprochements aussi hâtifs qu’anachroniques, on retrouve des points communs dans ces six épisodes égrenés au fil des siècles. L’histoire de France a connu bien d’autres drames, mais peu ont réuni comme ceux-là ce qu’on pourrait appeler les marques de la crise totale : à chaque fois ou presque, le pays est au bord du gouffre ; à chaque fois ou presque, il doit faire face à une menace extérieure et/ou à une guerre civile ; à chaque fois, l’autorité de l’État est bafouée et les institutions sont en capilotade ; à chaque fois, les finances publiques appellent la « hideuse banqueroute », la monnaie va à vau-l’eau et la récession menace ou emporte l’activité économique.

Et, à chaque fois, s’est élevée la complainte du déclin. Comme aujourd’hui. Comme aujourd’hui, bien que la crise qui frappe la société ne connaisse heureusement pas la gravité des « six » mentionnées.

Contrairement à lui, je pense que la crise est plus grave et plus profonde qu'aucune autre. J'y reviendrai un peu plus loin.

Née pour une large part de la modification des rapports de force mondiaux et de l’apparition de nouveaux champions industriels comme la Chine et l’Inde, la crise actuelle conduit inéluctablement à faire des comparaisons, à dresser des inventaires, à établir des classements. À l’évidence la France rétrograde en Europe, comme en témoigne la relégation de son économie au sixième rang mondial derrière la Chine et la Grande-Bretagne.

« Dans un système à trois puissances, disait Bismarck, il faut être l’une des deux. » Des siècles durant, la France est parvenue à être en Europe « l’une des deux », en compagnie de l’Angleterre d’abord, et de l’Allemagne ensuite. Aujourd’hui, le nouvel équilibre des forces, relayé par l’effet dévastateur du non au référendum constitutionnel qui a retiré la France du jeu, livre le leadership européen à la Grande-Bretagne par les idées et à l’Allemagne par le poids économique.

Notons que ce livre a été publié en 2006, il y a 18 ans, et que depuis, le Royaume-Uni est sorti de l'Union Européenne, même si l'essentiel des directives européennes sont restées en place. Quoiqu'il en soit, la suite est édifiante et terrible, une magnifique leçon de choses :

Ce référendum a joué comme un formidable révélateur. La défaite de 1940 avait dévoilé le véritable était de « la première armée du monde ». Le non à la Constitution a montré la vraie image de la France d’aujourd’hui, bien éloignée des rodomontades du pouvoir : un pays fatigué, craintif, conservateur, tétanisé par la peur du chômage. Un pays malade. Malade de l’idée de déclin qui n’est pas une donnée économique objective, mais un état psychologique, un fantasme, qui apparaît dans une société qui voit son économie décrocher par rapport à ses concourantes et qui a le sentiment d’être abandonnée face à ses problèmes : le syndrome du déclin s’accompagne toujours d’un pouvoir politique faible. Ce qui signifie à l’inverse que la guérison exige un pouvoir créatif et fort capable d’imaginer et de mettre en œuvre les indispensables réformes avec le soutien le plus large possible des citoyens.

Avez-vous remarqué que les partisans du NON à la Constitution sont quasiment psychiatrisés ? Le vocabulaire historique des paragraphes précédents est devenu médical, il est question de tétanie, d'émotion, de maladie, de psychologie, de fantasme, de syndrome, de sentiment d'abandon, de guérison.

Rappelons au passage que cette tendance habituelle à psychiatriser les opposants est l'une des caractéristiques des régimes totalitaires et insistons sur cette vérité que les européistes évitent toujours soigneusement de comparer les promesses faites au moment du référendum de Maastricht en 1992 avec les RÉSULTATS FACTUELS obtenus 32 ans plus tard. Il y a quelque chose qui relève du déni de réalité, du refus de prendre en compte la réalité objective des faits. L'Union Européenne est avant tout une idéologie.

Par exemple, il parle d'un peuple tétanisé par la peur du chômage mettant l'accent sur l'émotion sans rien dire de LES CAUSES du chômage de masse à commencer par la libre circulation des mouvements de capitaux imposés par l'Union Européenne depuis l'Acte unique de 1986, confirmé par le traité de Maastricht de 1992 et qui constitue un FEUX VERT à toutes les délocalisations qui ont détruit le tissu industriel du pays, DONC SA RICHESSE ! Aucun mot non plus sur les conséquences désastreuses de notre appartenance à l'euro.

Quatrième de couverture :

Après avoir dirigé L’Expansion de 2002 à 2005, Georges Valance est aujourd’hui directeur délégué de l’Express. Il est l’auteur d’essais (dont le Retour de Bismarck, prix Aujourd’hui, 1990) et d’une biographie (Haussmann le Grand, 2000).

Avec un CV pareil, il n'est guère étonnant que Georges Valance défende l'idéologie européiste. Mais il y a un autre élément très important sur lequel je voudrais attirer votre attention, une complète incohérence.

Georges Valance dans les paragraphes précédents a insisté sur le fait que la France s'est toujours relevée grâce à un leadership fort et il nous dit ici, je le cite à nouveau :

le syndrome du déclin s’accompagne toujours d’un pouvoir politique faible. Ce qui signifie à l’inverse que la guérison exige un pouvoir créatif et fort capable d’imaginer et de mettre en œuvre les indispensables réformes avec le soutien le plus large possible des citoyens.

Il nous dit, c'est écrit noir sur blanc que le déclin s'accompagne d'un pouvoir politique faible et que notre salut viendra d'un pouvoir politique fort. Mais ce qu'il ne dit pas, c'est que nous n'avons plus le pouvoir, que le pouvoir ne réside plus en France. Et c'est ce qui me fait dire que c'est la plus grave crise de toute notre histoire. Les personnages qu'il cite, Charles V, Henri IV et Sully, Colbert, Bonaparte, Thiers et Charles de Gaulle, AVAIENT LE POUVOIR pour prendre les bonnes décisions qui ont redressé le pays.

Ne faut-il pas être d'une totale mauvaise foi pour ne pas reconnaître que les transferts de souveraineté nous ont à peu près livré pieds et poings à l'Union Européenne ? Pour comprendre cela, je renvoie à la retranscription de cette conférence de François Asselineau du 5 mai 2011 à Perpignan, en particulier à la première raison, la raison démocratique dans laquelle il nous rappelle ceci :

Dans l’article 3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), l’Union dispose d’une compétence exclusive (les États sont obligés d’appliquer les directives européennes. Les députés français ne servent plus qu’à voter la transposition des directives en droit interne. La commission européenne a le monopole des proposition) dans les domaines suivants :

- l’union douanière (tout ce qui concerne les obstacles aux échanges réglementaires ou tarifaires, la protection douanière et les délocalisations)
- l’établissement des règles de concurrence nécessaire au fonctionnement du marché intérieur (donc la mise en concurrence, la privatisation et le démantèlement des services publics : poste, edf, gdf) ;
- la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l’euro (les taux d’intérêt et les grandes orientations de politique économique, d’où découlent la croissance, le niveau de vie, l’emploi et le chômage. Mais aussi la valeur du taux de change, par exemple par rapport au Dollars. La valeur de l’euro est devenu beaucoup trop chère, ce qui est source d’une désindustrialisation de la France. L’euro est géré par la Banque Centrale située à Francfort, qui est indépendante et doit refuser toute pression politique) ;
- la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche (revenus des pêcheurs) ;
- la politique commerciale commune.
=> Il s’agit d’un vol de pouvoir au détriment des Français, car ils n’ont plus leurs mots à dire.

L’Union européenne possède une compétence partagée, mais en réalité les États n’ont plus, là aussi, leur mot à dire, sur :
- le marché intérieur – la politique sociale, pour de très nombreux aspects – la cohésion économique, sociale et territoriale – l’agriculture – l’environnement – la protection des consommateurs – les transports – les réseaux transeuropéens – l’énergie – les questions de liberté publique – les questions de sécurité – la justice – l’immigration – les enjeux communs de sécurité en matière de santé publique.

 

Il s’agit en fait de presque tout : OGM, vaccinations massives, privatisations d’EDF GDF, précarisation de l’emploi, fusions-acquisitions entre entreprises, préservation de l’environnement, mandats d’arrêts internationaux, fonds structurels régionaux, immigration, etc. => Les élus nationaux ont une très faible marge de manœuvre.

L’Union européenne possède une compétence de coordination, ce qui laisse aux Etats une marge de manœuvre, mais qui donne à l’UE un pouvoir d’appui, de publicité et de coordination, sur :
- la protection et l’amélioration de la santé humaine – l’industrie – la culture – le tourisme – l’éducation – la formation professionnelle – la jeunesse – le sport – la protection civile – la coopération administrative. => Il s’agit de sujets seconds, voire tiers par rapport aux sujets essentiels que sont les affaires économiques, sociales, diplomatiques et militaires.

L’Union européenne est dotée d’une Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD) :
- le traité de Lisbonne en a considérablement renforcé la forme et le contenu, et son harmonisation avec l’OTAN et les objectifs stratégiques atlantistes
- rappelons que ce traité a crée un poste de chef de la diplomatie de l’UE, lequel a été aussitôt confié à la baronne travailliste britannique ultra-atlantiste Catherine Ashton of Upholland.

=> L’essentiel de nos lois et règlements, dans leurs aspects stratégiques, sont des simples transpositions des directives européennes. Le président de la République, nos ministres, députés et sénateurs ne décident presque plus rien de stratégique. La république française n’est plus qu’un fantôme. Notre démocratie n’est plus qu’une apparence.

Ainsi, Georges Valance nous invite à retrouver un pouvoir fort tout en défendant implicitement l'Union européenne qui nous prive à peu de choses près de tout pouvoir ! Il appelle de ses vœux, pour notre salut, un leadership fort tout en défendant l'UE qui nous prive, presque par définition, en raison des multiples abandon de souveraineté, de toute capacité de leadership !

C'est totalement incohérent, on ne peut pas vouloir quelque chose et son contraire. Et c'est lui qui fustige et psychiatrise le peuple qui a voté NON au référendum sur la Constitution européenne ! ! ! Je vous invite vraiment à lire au moins le reste du paragraphe, il y a des citations terriblement instructives qui nous ouvrent les yeux sur la véritable nature de l'Union européenne. Tant que nous préférerons continuer de nous bercer par nos illusions, nous serons perdus.

Mon Dieu, cela fait 17 ans qu'Asselineau explique ces choses qui ne sont pas si compliquées à comprendre...

Depuis ce livre, 18 ans se sont écoulés. Depuis, la situation s'est formidablement aggravée et la crise Covid, la guerre en Ukraine et en Israël sont passées par là. Espérons qu'il ait changé sa position. En attendant, malgré mes critiques de fond, l'intérêt historique du livre reste. Voyons la fin de cette introduction.

L’ambition de ce livre se limite à cela. Apporter une petite pierre à cette indispensable prise de conscience de l’opinion, préalable en démocratie à toute politique de remise à niveau. Se pencher sur les drames du passé, raconter comment les Français des différentes périodes ont sorti le pays du gouffre, est une leçon d’optimisme et une invite à l’action.

« On ne modernise pas un pays à partir de ses échecs, mais en entretenant l’espoir et en démontrant la possibilité du changement à partir de ses succès1» écrit Nicolas Baverez dans son dernier ouvrage, en pensant bien sûr au temps présent. Mais pour une nation aussi attachée à son histoire que la nation française, pourquoi les expériences de redressement du passé n’auraient-elles pas non plus un effet salvateur ?

1. Nicolas Baverez, Que Faire ? Agenda 2007, Perrin, 2006

Maintenant, cette histoire de Phénix m'a amené sur tout à fait autre chose, et autrement plus magnifique. J'ai passé en revue l'ensemble des PDF de Sri Aurobindo à ma disposition, et j'ai eu la surprise de ne trouver nulle part ce mot. Il n'a jamais été utilisé dans l'Agenda. Et dans les 18 tomes des œuvres complètes, il ne figure qu'une seule fois, dans Prières et Méditations. Le texte est si beau que... le voici :

«   Ton silence n’est point encore assez profond   : quelque chose remue dans ton esprit…

«   Le feu de l’âme doit se voir à travers les voiles de la manifestation ; mais ces voiles doivent être nets et précis comme des mots tracés sur un écran lumineux. Et tout cela doit être conservé dans la pureté de ton cœur, comme la prairie ensemencée est ensevelie et protégée sous la neige.

«   Maintenant que tu as semé les grains dans le champ, que tu as tracé les signes sur l’écran, tu peux retourner dans ton calme silence, tu peux remonter dans ta calme retraite pour te retremper dans la conscience plus profonde et plus vraie. Tu peux oublier ta personnalité et retrouver le charme de l’universel.

«   Que la paix soit sur toi en ces heures de repos ; mais n’oublie pas le réveil qui sonnera bientôt.

«   Tu souriras pourtant à ton destin qui parle.

«   Ton cœur utilisera la force qui revient.

«   Tu seras le bûcheron qui attache le fagot.

«   Tu seras le grand cygne aux ailes éployées, qui purifie les yeux par sa blancheur nacrée, qui réchauffe les cœurs de son blanc duvet.

«   Tu les conduiras tous vers leur destin suprême.

«   Tu as vu le foyer, et tu as vu l’enfant. L’un attirait l’autre   : tous deux étaient contents ; l’un parce qu’il brûlait, l’autre parce qu’il avait chaud.

«   Tu le vois dans ton cœur ce foyer triomphant ; toi seule peux le porter sans qu’il soit destructeur. Si les autres y touchaient, ils seraient consumés. Ne les laisse donc point trop près s’en approcher. L’enfant doit savoir qu’il ne doit pas toucher à la flamme éclatante qui l’attire tant. De loin elle le réchauffe et illumine son cœur ; de trop près, en cendres elle le réduirait.

«   Un seul dans ce cœur peut sans crainte résider ; car il est le rayon qui l’a bien allumé. Il est la salamandre qui dans le feu renaît.

«   Un autre est au-dessus, ne craignant nulle brûlure   : c’est le phénix immaculé, l’oiseau venu du ciel, qui sait y retourner.

«   L’un est le Pouvoir de réalisation.

«   L’autre est la Lumière.

«   Et le troisième la Conscience souveraine.   »

*

Ô Seigneur, je T’écoute et je suis prosternée   : Tu m’as ouvert la porte ; Tu m’as ouvert les yeux, et un peu de la nuit a été éclairée…

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