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Chiffres 

Réveillé dans la nuit et ne parvenant pas à me rendormir, je m'assoie dans mon lit pour méditer à 3 h 47. Je me dis que cela aurait été mieux si j'avais commencé à 3 4 5 ! Quelque chose en moi a du m'entendre car au milieu de ma pratique je me demande qu'elle heure il est : 4 h 44 ! Plus tard, j'en ai assez d'être assis et je m'allonge de nouveau. Il est 5 h 21. Donc, à peu près 1 h 45 de pratique.

Droite / gauche

Encore cette sensation de dissymétrie entre la partie droite et gauche du corps avec, pour la sensation globale une partie droite du corps gonflée, très présente et la partie gauche un peu rachitique, inerte...

Pour la sensation intérieure de la partie droite plusieurs façons de dire me viennent : constamment sur ses gardes, dans un stress permanent, ou alors, d'une hyper sensibilité, d'une hyper réactivité. 

Divin anti inflammatoire

Et finalement, il me vient cette idée que la partie droite est dans un état inflammatoire chronique. 

Jamais je ne m'étais dit une telle chose et j'ignore la raison, mais cette idée m'a fait vibrer et j'ai tout de suite offert mon inflammation au Divin, je lui ai demandé de faire le nécessaire avec ce côté inflammatoire.

Et aussitôt il y a une réponse et un travail énergétique assez intense s'est enclenché. 

J'ai perçu plusieurs choses, successivement ou simultanément, je ne sais plus trop. Je me souviens de mouvements d'énergie dans le corps, un refroidissement ou plutôt un rafraichissement bienfaisant, agréable, quelque chose qui se dégonfle aussi et s'évacue par le canal central.

J'ai l'impression qu'il se passe beaucoup de chose dans ce méridien central entre le sommet de la tête et plus haut et et le périnée. 

La partie droite semblait se dégonfler comme un ballon trop gonflé et le surplus de ce qui devait être évacué était déplacé vers l'intérieur du corps et c'était comme si c'était aspiré dans le méridien central par quelque chose au-dessus de la tête. 

Même la tête, la partie droite du cerveau surtout, semblait souffrir de cette inflammation, alors c'était comme si le Divin apaisait chaque point, éteignait le feu, ramenait le calme. Oh la la, je ressentais cela comme une grâce bienfaisante. Je ne savais pas que le Divin pouvait faire ça, je ne me l'étais jamais dit. Je ne lui avais jamais demandé. Je n'y pensais même pas. 

À un autre moment, j'ai clairement perçu une masse d'inquiétude logée au niveau du plexus solaire disparaitre, s'envoler, de dissoudre, comme ça, en un clin d'oeil. Une boule à l'estomac, retirée en un instant.

Reconnaître l'existence de cet état inflammatoire et l'offrir au Divin a été une... divine surprise. Une double ! Surpris qu'une prière puisse se formuler ainsi et surpris que cela ait enclenché une réponse immédiate.

Cette expérience m'a beaucoup touché et ouvert le coeur à la gratitude envers le divin médecin... 

Feu

Feu

Trois oublis

Quelques jours plus tard, j'ajoute ce paragraphe pour évoquer trois informations que j'ai oublié par rapport à cette expérience.

1) Par notre alimentation, nos troubles émotionnels, nos maladies, le stress de la vie actuelle, nous sommes probablement très nombreux à souffrir de telle ou telle inflammation. Peut-être que cela donnera l'idée à d'autres de poursuivre l'expérimentation. 

2) À un moment donné, j'ai donné l'ordre à la glande pinéale au centre de la tête de donner l'ordre aux autres glandes de fabriquer les substances inflammatoires dont le corps à besoin. La glande pinéale est le chef d'orchestre des glandes endocrines.

3) À un autre moment, j'ai testé l'idée de jeter mon feu dans le feu, le vrai feu, celui de l'âme, celui de l'être véritable, le feu intérieur de la vie... 

Suite de l'expérience telle que je l'ai vécue ce jour-là :

Seigneur, Mère, Moi supérieur ? 

Le corps extérieur était calme, posé, tranquille, concentré et pourtant, intérieurement, il se passait beaucoup de chose. Dans le corps, cela ressemblait à des mouvements énergétiques, des mouvements de conscience dans une Grande Immobilité.

Dans le mental, cela brassait aussi avec derrière, la conscience témoin. 

Ce mental agité, on dirait un journaliste en train de prendre des notes : oh ! ça, il faut que je m'en souvienne et patati et patata. 

Nous parlons beaucoup du silence mental, c'est sûrement un point très important et pourtant... je me demande. Parce que, des centaines de fois, j'ai eu l'impression de vivre des expériences fortes, ou intéressantes, alors que le mental continuait plus ou moins à réfléchir, se poser des questions, faire des commentaires...

Le silence mental, c'est sûrement mieux mais cela ne semble pas non plus indispensable. Je ne sais pas, si des gosses se chamaillent dans un coin de la maison, est-ce que cela empêche les parents de faire ce qu'ils ont à faire d'important dans une autre pièce ? Jusqu'à un certain point, cela n'empêche rien.

Là, en cette occasion, j'ai assisté à une angoisse du mental, incapable de se poser. Je sentais les énergies bouger et tout à coup, je me suis demandé ce qui faisait bouger les énergies. Jamais je n'avais pensé à me poser la question.

Est-ce que c'était Mère ? Le Seigneur suprême ? Le Moi supérieur ? J'avais envie de savoir. Presque besoin, pour que le mental se pose, se fixe.

Je me souviens d'un Agenda dans lequel Mère explique que certains approchent le Divin par la Lumière, la Connaissance, alors que d'autres le perçoive sous forme de Force et d'autres par le sentiment d'Amour. Etc.

Besoin de clarifier la relation avec le Divin dans ses différents aspects, besoin de trouver ma façon de l'approcher. C'est encore trop confus. 

Et puis il y a Sri Aurobindo. Et puis il y a Krishna. Et puis il  y a Jésus, et puis il y a la Conscience divine, et puis il y a la Conscience universelle, et puis il y a la Présence divine à l'intérieur... 

Chaque fois, ce sont des relations... 

Présence divine intérieure

J'oublie de dire que la méditation a commencé par un sentiment fort de la Présence divine à l'intérieur, dans la poitrine. 

Dedans, je percevais, un Être, une Présence, avant tout totalement STABLE. En comparaison, je me faisait l'impression d'être totalement agité du bocal, un petit singe incapable de se poser. Cette Présence était totalement STABLE. Une stabilité très solide. 

Silencieuse aussi. Bienveillante, sans jugement attendant patiemment que mes pirouettes mentales se calment. 

Pour revenir aux mouvements d'énergie que je sentais, j'ai plusieurs fois qu'ils étaient dirigés d'en haut et je pensais à Mère.  

Pourtant, du dedans aussi, cette Présence agissait.... sans agir. Plusieurs fois, j'ai eu cette impression que cette Présence ne faisait rien et que pourtant, cela avait un effet. Et cette impression un peu paradoxale était nette. 

Cette Présence aussi était claire sans être brillante.    

Pendant 10 - 15 minutes, le sentiment de cette Présence était assez fort et puis, lorsque ce travail avec l'inflammation a commencé, je l'ai oublié. À ce moment-là, j'ai l'impression que cela agissait plus à partir d'en haut. 

Frère

J'oublie quelque chose ; décidément, les choses ne me reviennent en mémoire pas du tout dans la chronologie. 

Après ce travail assez fort sur l'inflammation, un autre travail important s'est enclenché. L'image de mon frère Michel est apparue... toujours dans cette partie droite de la conscience corporelle. 

La dernière fois, c'était l'image de mon père, cette fois-ci, c'était mon frère. Ce frère à 7 ans de plus que moi, et parait-il, il se serait occupé de moi quand j'étais bébé. Ainsi, à force de voir son image apparaître en moi, j'en suis venu a souvent supposer que des images de lui s'étaient imprimées en moi.

Ces images en l'occurence étaient assez sombres.  

Par rapport à la clarté de cette Présence divine à l'intérieur de la poitrine, le contraste était un peu saisissant. Cela donnait l'impression d'un appartement dont les volets et les rideaux seraient tirés, une sorte de pénombre, une lumière marron foncée... et une ambiance générale un peu tendue, pas la franche rigolade. 

Avec l'inflammation le travail énergétique m'a semblé assez facile. Autant là, le travail avec son image, son énergie, avec ses mémoires liées à notre relation, c'était laborieux, pas très agréable, une sorte de douleur psychologique, et je comprenais mal, voir pas du tout ce qu'il se passait et encore moins ce que je devais faire, quelle position ou attitude adopter. 

Tuyau

Et puis, il est encore revenu cette image de tuyau dans la partie droite du corps et que ce tuyau symbolise une structure. Ce tuyau évolue. Au départ, cela a été une barre de fer, puis une sorte de tringle a rideau souple, puis là, on aurait dit un tuyau souple en PVC, un tuyau de canalisation de deux centimètres de diamètre.

D'ailleurs, j'ai plusieurs fois posé la demande au Divin de me déboucher la tuyauterie... mais il n'a rien compris... 😀 ... je parlais surtout de la tuyauterie du cerveau, entre les yeux, le nez, les oreilles....

Souvent la sensation d'être bouché, en particulier au niveau de l'oreille droite avec des acouphènes à peu près constants.

Je ne connais rien à la théorie du cerveau, mais j'ai une sensation très forte qu'il y a des connexions énergétiques particulières dans le cerveau entre différents points : le nez, les yeux, les oreilles, le centre de la tête, le sommet de la tête, le troisième oeil, l'occiput... 

Dans le corps, il y a toutes sortes de réseaux, de canaux, physiques, énergétiques et certains sont... bouchés.

Alors voilà, pendant un bon moment, l'image de ce frère et de ce tuyau, que dans ce tuyau passaient des informations... 

C'est clair qu'un travail énergétique se faisait et ce travail n'était pas clair du tout, incompréhensible. Au bout d'un moment cela a commencé à m'énerver. Et quand l'exaspération a été assez forte...  😀... j'étais prêt pour me recoucher.

Enfin bon, après 1 h 45, ça va...  

Présence divine

Présence divine

Noté pour mémoire, quelques micro expériences des jours précédents :

Puissance dans l'impuissance

J'évoquais l'autre jour un vif sentiment d'impuissance. J'ai oublié de dire quelque chose. J'ai mieux regardé, ou plutôt, je me suis mis en contact très conscient avec ce sentiment désagréable et alors ; j'ai eu l'impression que dans cette impuissance, une puissance était cachée. Et à peine avais-je eu le temps de m'en apercevoir que.... ça a disparu. J'ai tout oublié et cela ne m'est revenu que plus tard. 

Corps direct

La plupart du temps, j'ai l'impression que l'essentiel de mes expériences dans le corps passent par l'intermédiaires des centres énergétiques, des méridiens, une fois, j'ai eu le sentiment que cela passait direct, sans intermédiaire.

Je ne suis pas très sûr que cela soit cela mais la sensation du corps était différente, que le corps était touché de façon directe. 

Ou alors, au lieu d'être touché par l'intérieur, il était touché par l'extérieur. 

Autre air - Hors du bocal

Une autre fois, un peu dans le même genre, j'ai eu l'impression tout à coup de respirer un autre air, de respirer hors du bocal, pour reprendre la fameuse expression de Mère - Satprem.

Entre l'air, l'atmosphère d'une prairie dans la campagne et un air de montagne, on sent tout de suite la différence. Cet si net que nous ne nous posons même pas la question.

Et bien, c'était une sensation comme ça, dans mon appartement, d'un seul coup, la qualité de l'air était changée. 

Sauf que, non seulement cela n'a duré que quelques minutes, et je ne sais ni comment s'est venu ni comment s'est parti.

La conscience du corps subissant la transformation supramentale

La conscience du corps subissant la transformation supramentale

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