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Hier, avant de me coucher, j'ai regardé ces deux petites vidés très bien faites et je me suis abonné à la chaine de Vivre en Amour avec la Vie.

Et puis, je suis allé me coucher et aujourd'hui, une fois encore, j'ai fais la marmotte et dormi beaucoup - beaucoup, quelques difficultés à sortir du lit. Me revoilà de nouveau avec un cycle de sommeil inversé. Pour le moment, je m'en fiche, il y a des choses plus importantes !

Offrir l'agitation

Le mental était agité, incapable de se poser sur quelque chose, un point de concentration... alors j'ai offert l'agitation. Et petit à petit, cela s'est calmé. Pas totalement mais suffisamment pour qu'un travail plus profond s'enclenche.

Offrir le mensonge

Et là, ce qui est venu, c'était d'offrir mes mensonges, ce qui en moi était relié au Mensonge...

Peut-être faut-il préciser qu'au départ, quand il me vient une idée, cela ressemble juste à une idée comme ça, qui me traverse. Et puis parfois, cette idée se renforce, elle devient une aspiration du coeur, une volonté, comme un pieu qui s'enfonce dans la conscience et auquel je peux rester concentré... alors il se passe des choses. 

Au départ, j'ai reconnu dans cette idée un lien avec la vidéo visionnée la veille, le dictateur, est aussi en nous etc.

Les mensonges à l'extérieur sont en train d'être révélés. Qu'en est-il de nos mensonges ? Des mensonges petits et grands logés dans notre conscience corporelle, énergétique, émotionnelle, mentale ? 

Il y avait une aspiration forte, intense à ce que tous mes petits mensonges dont je ne suis même pas conscients me soient révélés et que j'en sois libérés. 

Je crois aussi qu'il faut préciser que dans la bouche de Mère et dans ce Yoga, le mot "mensonge" recouvre autre chose que le fait de "dire des mensonges", même si cela en fait partie. Même pour moi, ce n'est pas nécessairement très clair. Quelque chose de l'ordre de la fausseté, d'un mouvement faux, d'un fonctionnement erroné. Cela regroupe beaucoup de choses. 

D'une façon ou d'une autre, nous DEVONS trouver le moyen de nous libérer de tout ça. C'est notre job. Et comme toute grande oeuvre, mille fois il faut se remettre à l'ouvrage. 

Ce thème du jour s'est imposé et un travail énergétique a commencé.

Abandon de tout mensonge

Petites boules noires

Je crois que la première image qui est venue est celle de ma grand-mère maternelle Cette image est partie très vite, elle semblait tourner sur un orbite à la hauteur de mon coeur.

Et très vite elle a été remplacée par une autre image qui elle est restée de longues minutes. Je voyais à l'intérieur du corps, le corps subtil... plein de petites boules noires avec des ficelles tendues vers le haut..

Elles n'étaient pas plus grosses que le bout du petit doigt et de ces boules noires semblaient s'élever une tige souple très très très fine comme un fil...tout droit, vers le haut, mais pas rigide qui grandissait vers le haut...

Des centaines de petites boules noir avec un fil qui se dressent tout droit vers le haut... 

L'image était curieuse. Ce fil était curieux. Il n'avait pas la même texture que la boule. On aurait dit que le fil sortait de la boule et grandissait tout droit en frétillant vers le haut. 

Et j'en voyais des centaines en même temps. De tout partout dans le corps. Je pourrais en faire un dessin tellement c'était clair. 

Alors est venu la sensation qu'une force en haut, tirait ces petites boules noires et les fils ont commencé à devenir des chapelets de petites billes noires... mais chaque bille était espacée de la précédente... 

J'ai déjà eu cette sensation dans une méditation précédente que "des choses" étaient tirées d'en haut par des fils... 

Mais je n'avais pas eu encore cette image de boules noires. D'autant que j'étais concentré sur l'idée de l'offrande de tout ce qui en moi pouvait être relié au Mensonge.

Mes images intérieures sont rarement associées à une odeur. Pour le coup, l'odeur qui est venue associée au mensonge ne sentait pas très bon. Enfin, cette odeur-là, tout le monde la reconnait 😊

Et pendant de longues minutes, ces boules noires étaient tirées vers le haut et puis tout à coup... j'ai eu la vision d'une bestiole qui m'a fait pensé à une pieuvre, à un énorme mollusque, gigantesque. La bestiole, ça, je ne m'y attendais pas. 

Ma vision était partielle parce que la bestiole semblait gigantesque. Cela m'a fait penser à la pieuvre énorme du Seigneur des Anneaux. J'ai pensé aussi à la vidéo de la veille avec l'évocation de nos montres intérieurs... 

...que l'on peut apprivoiser... 

J'ai sursauté quand la bête a été tirée des profondeurs mais ensuite, je n'ai pas eu peur car j'ai tranquillement pris refuge dans le Divin et à vrai dire, dans mes méditations, je suis plus observateur qu'autre chose. Je ne ressentais ni crainte, ni haine ni jugement et même peut-être une sorte de compassion. Je lui expliquais qu'elle ne pouvait plus rester... 

Une partie du mental m'a demandé si j'étais en train de dérailler. Ma réponse à été très posée et j'ai répondu que si des contes, mythes et légendes,  parlent depuis la nuit des temps de monstres dans les cavernes, il doit bien y avoir un fond de vérité à cela. 

Alors la bestiole a été tirée, tirée vers le haut pour la sortir du corps. C'était difficile, il y avait des sensations de friction, de résistance, cela s'accrochait.

Et puis la bête a enfin été sortie de mon corps par l'épaule droite... mais j'avais quelques doutes sur le fait qu'elle soit sortie entièrement, totalement. J'avais le sentiment qu'il restait encore quelques fils, le bout d'une de ses queues... 

Échec ? 

Alors j'ai été un peu déçu. Jai eu le sentiment de n'avoir pas été assez endurant pour aller jusqu'au bout de ce travail. D'essuyer une nouvel fois un échec. 

Alors j'ai senti qu'il y'avait peut-être une sagesse dans cet échec apparent et il m'est revenu une parole de Churchill pour me consoler. La victoire c'était aller de défaite en défaite. 

Après recherche pour écrire cet article, la citation exacte est : 

Le succès c’est d’aller d’échec en échec

sans perdre son enthousiasme.

Pour l'enthousiasme, ça, je l'ai souvent zappé. 😉

Assis sur la terre

Une précision qui a peut-être son importance. Sur mon coussin, je ne cherche pas à m'isoler dans mon coin... Au contraire, je me sens assis sur la terre...

...ou en tout cas, je me relie à la terre et volontairement, je me laisse traverser par les vibrations du monde.... 

Offrir ses racines au Nouveau Pouvoir

À un moment donné je me suis concentré sur l'idée d'offrir mes racines au Divin.

Cette sensation de fils tiré des profondeurs m'a fait penser aux racines et je me suis concentré très fort sur mon origine divine.

Au-delà de nos racines animales, au-delà de notre incarnation humaine, nous avons une origine divine. C'est cela que je voulais retrouver. Me reconnecter à ça, la source d'où je viens. 

Je voulais que ces racines, au lieu d'être qu'elles plantées dans le vieux pouvoir, merci à lui, qu'elles soient déracinées et transplantées sur le Nouveau pouvoir.

Ce sont des mots mais dans ma médiation, ces mots étaient non seulement remplis de sens mais aussi remplis de sensations.

Je voyais comme des fils d'or sous le corps. Je n'y ai pas prêté beaucoup attention. 

Alors il m'est revenu en mémoire un formidable vers évoquant les Rishis védiques qui trouvèrent la vie et la mort dans le même nid. 

Après recherche, ma mémoire s'est avérée assez approximative pour le coup. Qu'importe, c'est  suffisant pour attraper le fil. Tirons la bobine et voyons où cela mène... 

Une première citation trouvée sur le net :

"Il découvrit les deux mondes, éternels et dans un même nid."

Et puis celle de Sri Aurobindo tirée de son Secret du Véda...

Par le chant de ses hymnes Ayasya découvrit les deux, éternels et partageant le même nid sous leur double forme (divine et humaine ?) ; parfait réalisateur , il soutint la terre et le ciel dans le suprême éther, (du superconscient révèle, comme le Jubilant ses deux épouses”.

On ne saurait trouver image plus belle et plus exacte pour écrire l’exaltation de âme en possession de son existence mentale et corporelle divinisée, maintenue dans la joie éternelle de être spirituel.”

Dans ce même chapitre Sri Aurobindo évoque aussi le deux avec le Ciel et la Terre et aussi avec le Mental et le Corps :

"On retrouve là encore le puits aux flots de miel faisant pleuvoir ensemble tous ses nombreux courants, les quatre fleuves supérieurs de être divin, la force consciente divine, le délice divin et la vérité divine, nourrissant les deux mondes du mental et du corps en lesquels ils descendent, les inondant de douceur." 

Lien vers le Chapitre 17 du Secret du Véda

À suivre...

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