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Ce matin j'écrivais que je ne comprenais pas pourquoi le travail des énergies sur cette épaule durait si longtemps, et puis j'ai oublié ma question et en me promenant tout à l'heure, une réponse est venue. Je ne dis pas que c'est La Réponse, mais c'est peut-être un élément de réponse.

Et puis cela m'a intéressé parce que j'ai fais le lien avec plusieurs autres éléments, alors j'ai trouvé une certaine cohérence. Et puis, cela avait la force d'une certitude. C'est-à-dire qcecondes, j'avais une sorte de tableau global des différents éléments et l'ensemble avait une certaine force. 

Changer sans changer...

Le premier élément qui est venu est le souvenir d'une petite phrase de L'Agenda du 15 mars 1969 dont j'ai publié récemment quelques extraits. 

Et alors, pendant que la vision se développait, il y avait la réponse à toutes les objections possibles, basées justement sur la présence de cette nouvelle conscience qui CHANGE les choses – mais les change en les laissant les mêmes ! Je ne sais pas comment expliquer.

Alors je me suis dit : c'est peut-être cela, depuis des semaines, des mois, je sens la Force travailler, sur mon épaule droite, et nécessairement, cela change des choses, parfois cela travaille fort, fort, fort. Et d'un autre côté, la douleur est toujours là, simplement diminuée. 

Je pense que c'est autre chose que voulais dire Douce Mère. J'en suis conscient et pourtant, sa formule changer sans changer m'inspire beaucoup, je trouve cela très fort et très intrigant. 

Changer la perception

Et puis cela rejoint un autre élément qui a commencé à germer depuis quelques semaines : changer la perception des choses. Je me suis demandé ce qui faisait que nous étions tristes. 

Toute rencontre avec l'extérieur ou l'intérieur provoque une sensation. Une pensée arrive, une émotion arrive, une sensation arrive, rien que le fait de toucher quelque chose, de poser son regard sur quelque chose induit une sensation. Qu'est-ce qui fait que nous réagissons par l'indifférence, la joie ou le chagrin ? Qui est-ce qui décide ?

Pour le dire autrement, je me demande depuis quelques semaines comment changer la perception des choses. En quelque sorte, ne pas chercher à changer les choses mais la perception que nous en avons.

Parce qu'en fait, je suis à peu près convaincu que le chagrin est une sorte de perception erronée, que si nous percevions les choses correctement, beaucoup de chagrins seraient évités. 

Changer la base consciente des cellules

Le dernier élément qui est venu est une autre micro expérience qui est venue suite à un autre passage de L'Agenda lu ces jours-ci, celui du 12 février 1969.

N'est-ce pas, le travail consiste à changer la base consciente de toutes les cellules mais pas toutes à la fois ! parce que ce serait impossible ; même petit à petit, c'est très difficile : le moment du changement de la base consciente est... il y a presque comme un affolement dans les cellules, et l'impression : « Aah! qu'est-ce qui va arriver ? » Et comme il y en a beaucoup-beaucoup encore...

J'imagine que nous ne comprenons rien à ce que cela signifie. Pour une raison qui m'échappe, ma conscience a retenu cela et à trouvé ça... extraordinaire. Il y a peut-être quelque chose en moi qui sait ce que cela signifie, ou en tout cas, que cela intéresse beaucoup. 

Curieusement, dans cet Agenda merveilleux, il semblerait que je sois plus intéressé par ce que je ne comprends pas que parce que je crois comprendre. 

En tout cas, parfois, une phrase, souvent quelques mots seulement semblent agir en moi. Et justement une expérience est venue en quelque sorte me montrer. Une image et une sensation. 

J'ai eu la vision d'une bille, toute simple, comme celle avec lesquelles je jouais en étant enfant. 

La bille était un peu grossie et placée devant mon visage pour que je vois bien, et dans une certaine position. La bille avait une couleur en haut, cette sorte de trait au milieu et une autre couleur en bas. 

Et je sentais s'exercer une force sur couleur d'en bas.... et immédiatement quand j'ai eu la vision, je me suis rappelé ça : changer la base consciente des cellules. 

C'est comme si la Force essayait d'aspirer, de retirer la couleur d'en bas.

Après coup, je me suis dit que ma bille, était peut-être la vision symbolique d'une cellule, toute ronde, avec son noyau.

C'était une vision et il y avait une sensation d'aspiration...

Ce sont les relations qui changent...

Le 9 juin 1962, Douce Mère abordait déjà ce mystérieux changer - sans changer. Elle disait à l'épque, ce sont les relations qui changent. Voyons ce que disais Mère :

 

Il n'y a rien à changer ! – ce sont les relations qui changent.

Tiens, par analogie, prenons ce que la Science a trouvé pour la soi-disant composition de la Matière quand ils en viennent à la composition de l'atome – il n'y a rien à changer. Il n'y a rien à changer ! L'élément constitutif ne change pas» c'est la relation qui change.

N'est-ce pas, il n'y a qu'un seul et même élément constitutif pour tout ; et tout est dans les relations1. Eh bien, pour la transformation, c'est exactement la même chose.

Et alors tu parles de «pouvoir», mais justement...

Note de Satprem :

1. Justement, le cri unanime des physiciens de la Matière de 1979 est que les « modèles » mathématiques expliquant la structure corpusculaire de la Matière sont devenus trop complexes : « Il y a trop de sortes de Quarks (particules élémentaires théoriques et constituants « ultimes » de la Matière) et beaucoup trop de leurs aspects sont inobservables ». La science sent le besoin d'une hypothèse de travail plus simple.

Alors les physiciens appellent de tous leurs vœux une nouvelle idée, simplificatrice et unitaire qui expliquerait la Matière sans le recours aux « inobservables ».

Et peut-être cette « idée » se trouve-t-elle en germe dans cette petite phrase énigmatique de Mère : « Il n'y a qu'un seul et même élément constitutif pour tout ; et tout est dans les relations. » ?

Et douce Mère de continuer d'expliquer :

Cette notion de « subjectif» et d'« objectif » appartient ENCORE au vieux monde et aux trois dimensions, tout au plus aux quatre dimensions... C'est un seul et même Pouvoir qui change les relations d'un seul et même élément – pour dire les choses très simplement, c'est le même Pouvoir qui donne l'expérience subjective ET la réalisation objective ; c'est seulement une question de plus ou moins grande totalité de l'expérience, pourrait-on dire. Et si l'expérience était totale, ce serait l'expérience du Suprême, et elle serait universelle.

Ça a un sens ce que je dis ? !

Tout se ramène presque à une capacité de répandre l'expérience, ou d'iNCLURE au-dedans de l'expérience (c'est la même chose).

Il faut oublier, n'est-ce pas, qu'il y a une personne, une autre personne, une chose, une autre chose – imagine, si tu ne peux pas le réaliser concrètement, imagine qu'il n'y a qu'UNE Chose, excessivement complexe, et une expérience qui se produit sur un point, ou qui fait tache d'huile, ou qui se répand, ou qui englobe le tout, suivant le cas. C'est très approximatif, mais c'est seulement comme cela qu'on comprend. Et c'est la seule explication de la « contagion » : c'est l'Unité.

Et alors, le facteur de différence, c'est le pouvoir. Plus le pouvoir est grand, si l'on peut dire (tout cela, ce sont des mots très maladroits), plus l'expérience est étendue. La grandeur du pouvoir dépend de son point de départ. Si le point de départ est l'Origine, le pouvoir est, mettons universel (nous ne nous occupons que d'un univers pour le moment), il est universel. Ce Pouvoir se manifeste d'échelon en échelon, et il se concrétise et se limite ; à chaque échelon, le rayonnement d'action se limite. Si votre pouvoir est vital (ou « pranique » comme on dit ici), le champ d'action est terrestre, et quelquefois il est limité à quelques individus, quelquefois c'est seulement un pouvoir qui peut agir sur un petit être. Mais c'est le même pouvoir originairement, agissant sur la Même substance – je ne peux pas dire, les mots sont impossibles, mais je sens très bien ce que je veux dire.

Je peux affirmer que cette notion de «subjectif» et d'« objectif » appartient encore au monde de l'illusion. C'est le CONTENU de l'expérience qui peut être microscopique ou universel, suivant la qualité propre du pouvoir qui s'exprime, ou le champ de rayonnement du pouvoir. Parce que ce peut être une limitation voulue et décidée, qui n'est pas imposée ; ce peut être une limitation voulue. C'est-à-dire que la Volonté-Pouvoir peut venir de l'Origine, mais se limiter volontairement, limiter volontairement son champ d'action. Mais c'est le même pouvoir et la même substance.

Au fond, il n'y a qu'un pouvoir et qu'une substance. Il y a des modalités – d'innombrables modalités – du pouvoir et de la substance, mais il n'y a qu'UN pouvoir et qu'UNE substance, comme il n'y a qu'UNE conscience et qu'UNE vérité.

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