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Publié par pascalemmanuel

Deux vidéos sur la situation actuelle. Quelques points intéressants dans celle d'Anne Bilheran :

29 mn : solitude

Les "informateurs-résistants" ont souvent insisté sur la nécessité de maintenir le lien social, de crée des réseaux de solidarité, d'entraide, etc. Ici, Anne Bilheran regarde la chose du côté opposé et observe que les personnes qui résistent le mieux au totalitarisme sont celles qui ont des capacités d'isolement et n'ont pas peur de la solitude...

Je souligne que la contradiction n'est qu'apparente. Pour l'action et la vie extérieure, l'importance du groupe est évidemment primordiale. Par contre, pour le progrès intérieur, il est bon de se rappeler que le niveau de conscience du groupe est souvent inférieur à celui de l'individu.

Parc contre  s'il s'agit d'un groupe évolué, en recherche de réalisation... alors les effets bénéfiques sont beaucoup plus vastes :

Il est évident que la réalisation, dans ces conditions de communauté ou de groupe, est beaucoup plus complète, intégrale, totale, et probablement parfaite qu’aucune réalisation individuelle, qui est toujours nécessairement, nécessairement, sur le plan extérieur, matériel, absolument limitée, parce que c’est seulement un mode d’être, un mode de manifestation, un ensemble microscopique de vibrations qui est touché. Mais au point de vue de la facilité du travail, je crois qu’il n’y a pas de comparaison ! (Agenda du 18 juillet 1961)

Elle ajoute que ce sont aussi des gens qui ont avancé dans leur réflexion vis-à-vis de notre finitude Cela m'a rappelé Satprem qui raconte que Mère lui a dit qu'il pouvait faire l'expérience de la transformation parce que ces cellules avaient l'expérience de la mort.

Elle explique aussi que ceux qui résistent le mieux ont souvent eut à subir de grandes épreuves, des traumatismes et ont un rapport fort avec la vérité.

36 mn : nécessité d'avoir travaillé sur soi

47 mn : "le totalitarisme pose la question : Qu'est-ce qui te reste quand tu as tout perdu ? Qui est-tu quand tu as tout perdu ?"

Commentaire d'une amie : Cette question qui a porté Satprem vers son processus d'évolution, les évènements actuels sont peut-être destinés à la faire émerger dans beaucoup beaucoup de consciences.

Effectivement, c'est la question brûlante de Satprem : "qu'est-ce qui reste dans un homme quand il n'y a plus rien ?" J'ai toujours trouvé cela super fort...

50 mn 30 : refuge - hospitalité

 

Anne Bilheran explique d'une très belle façon la différence entre la solidarité et la charité et évoque la nécessité de lieux refuges, de maintenir la vertu d'hospitalité...

Commentaire de mon amie : ...en parlant de la charité et de la capacité d'aimer sans conditions de réciprocité : "L'Occident retrouvera ça quand tout le confort matériel de surface lui sera peu à peu supprimé" C'est ce qui est en cours.

Cette vidéo est en anglais mais avec les sous titres et la traduction automatique en français, même si elle est parfois fantaisiste, c'est suffisant pour comprendre l'essentiel.

Voici les points qui m'ont semblé les plus intéressants :

D'une part, il explique bien la nécessité que trouver notre être psychique et nous relier à l'intuition est la meilleure et sans doute la seule solution pour traverser la période transition que nous connaissons. Transition inconfortable et potentiellement très dangereuse entre un vieux monde qui s'écroule de toute part et un nouveau monde qui n'est pas encore manifesté.

1 h 21 mn : changement climatique et humanité androgyne

Sraddhalu évoque une question posée à Mère sur les signes qui attestent que la Conscience suprême commence à agir dans la Matière.

Et Mère de répondre qu'il y a deux signes :

  • un changement du climat, vers une terre plus tempérée (= plus chaud dans les zones polaires et moins chaud dans les zones désertiques)

  • une humanité qui va devenir de + en + androgyne

Je me souviens très bien avoir lu cette histoire de changement climatique car cela m'avait beaucoup frappé à l'époque. J'ai fais une recherche avec les mots clefs "climats", "tempéré", neige" et "sapin" car Sraddhalu raconte une histoire dans laquelle Mère à prédit qu'un jour il y aurait de la neige à Auroville et qu'il faudrait donc planter des sapins (jamais entendu parler de cette histoire).
 
Aucun de ces mots clefs, dans tout l'Agenda, dans les 18 tomes des œuvres complètes de Mère, dans la trilogie de Mère de Satprem et dans les 16 tomes des Carnets d'une apocalypse ne m'a fait retrouver le texte évoquant ce changement de climat de la terre.
 
Si une personne retrouve le texte en question, ce serait très utile de mettre la référence en commentaire ou en message privé, pour que je publie ce texte.

Par contre, le mot "insexué" renvoie à 11 Agendas. Revoyons les passages en question, selon la chronologie :

Le corps supramentalisé sera insexué, puisque les besoins de la procréation animale n’existeront plus. (août 1954)

Les passages du 3 février et 27 juin 1962 et du 28 mars 1964 évoquent le formidable guerrier vital de Mère, inesxué, ni homme, ni femme.

L'Agenda du 30 octobre 1965 parle d'une expérience si charmante que je ne peux m'empêcher de la publier :

Quelque chose d'amusant est arrivé. Tu sais qu'il y a une nouvelle comète (la comète « Ikeda-Seki »)…

Ce matin vers quatre heures, j'ai vu la comète, et tout d'un coup je me suis trouvée dans un état au-dessus de la terre, et j'ai vu un être qui était comme associé à cette comète. Il avait des cheveux rouges (mais pas un rouge agressif), un corps blanc, mais pas blanc-blanc : blanc-doré, comme s'il était nu, mais on n'avait pas l'impression qu'il était nu, ni qu'il était vêtu non plus (j'ai remarqué cela plusieurs fois déjà), insexué – ni homme ni femme.

Et c'était un être jeune, charmant, plein d'une espèce de joie, comme cette joie qui est venue un peu tout à l'heure dans la musique, et il répandait dans l'atmosphère terrestre une sorte de substance qui était plus lourde que la Matière – pas plus lourde, mais plus dense –, et qui était comme gélatineuse. C'était comme s'il avait profité du passage de cette comète près de la terre pour répandre cette substance.

Et en même temps, il m'était dit que c'était pour «aider à la transformation de la terre».

Et il me montrait comment faire circuler cette substance dans l'atmosphère. C'était charmant : un être jeune, plein de joie, comme dansant, et qui répandait partout cette substance. Ça a duré longtemps. Pendant plusieurs heures, je me suis trouvée là-dedans.

L'Agenda du 29 novembre 1967 évoque une photo du dernier darshan où Mère a été traversée par une force, un être, insexué, ni masculin, ni féminin...

L'Agenda du 9 mai 1970 est celui que se rapproche le plus de ce qu'à dit Sraddhalu, mais pas tout à fait. En tout cas, c'est un Agenda qui contient plusieurs informations très importantes, je vous invite à le lire en intégralité. Ici, je ne donnerai que ce court extrait dans la suite de notre propos :

Mais la seconde vision était comme cela : je me promenais nue, mais exprès nue entre ici et là (geste entre le haut de la poitrine et les cuisses) ; (au-dessus), il y avait peut-être des vêtements ; et je me montrais à certaines personnes exprès, et j'avais avec moi quelqu'un, qui est toujours la même personne, qui est la Mère physique. C'est la Mère physique, c'est l'image ou le symbole de la Mère physique. Elle était avec moi et j'avais sur moi, excepté sur la partie découverte... (1)

1. Mère avait sur elle, sauf à cet endroit, une «cape» dont elle parlera plus tard.

(Mère s'interrompt)

Ah ! et cette partie que je montrais était insexuée, c'est-à-dire ni homme ni femme : il n'y avait rien; et ça avait une couleur... un peu comme la couleur d'Auroville (orange), comme ça, mais vibrante, c'est-à-dire comme si c'était... pas lumineux, mais une sorte de luminosité.

(…/...)

Et c'était la même couleur que la couleur de la peau (la partie découverte de Mère), c'était quelque chose comme de la peau, et la robe avait exactement la même couleur. Et elle avait aussi une petite luminosité comme cela, quelque chose comme «efflorescent». (1)

Et la peau était «efflorescente». Et c'était cela : pas de sexe, ni homme ni femme – pas de sexe. C'était une forme comme cela (Mère dessine une silhouette dans l'espace, très svelte), une forme qui ressemblait à notre corps, mais sans sexe : les deux jambes réunies. C'était joli.

1. Mère a probablement voulu dire «phosphorescent», mais «efflorescent» donne aussi son idée particulière.

Ces deux «rêves» étaient évidemment la représentation des deux grosses difficultés de la conscience humaine – surmontées complètement, ça n'existait plus. Alors, tous ces sentiments humains (le sentiment de l'horreur, de la crainte...), tout cela, absolument inexistant, c'était tout de la béatitude... Le premier «rêve», comme je le disais, c'était dans un amour intense, et le second c'était dans une dignité, n'est-ce pas, supérieure. C'est intéressant.

La mort, c'était le premier, et l'autre, c'était le second. Ça, c'était la vraie conscience.

Et c'est mon CORPS qui l'a eue, pas l'être psychique ni les êtres supérieurs (ça, il y a longtemps que toutes ces choses-là sont très familières), mais c'est le CORPS, le corps lui-même, ÇA, ça, ça.

L'Agenda du 1er juillet 1970 évoque la vision de l'être psychique d'un disciple, insexué, ni homme, ni femme et celui du 30 octobre 1970 confirme : Mais le psychique, oui, a des tendances masculines et des tendances féminines, mais ce n'est pas «un homme» ou «une femme»: le psychique est insexué.

Et pour terminer, dans l'Agenda du 24 mars 1972, Mère s'adresse à Sujata et lui dit ceci :

Pour la première fois, de bonne heure le matin, je me suis vue: mon corps. Je ne sais pas si c’est le corps supramental ou... (comment dire ?) un corps de transition, mais j’avais un corps tout à fait nouveau, en ce sens qu’il était insexué : ce n’était pas une femme et ce n’était pas un homme.

Il était très blanc. Mais c’est parce que je suis blanche de peau, je crois, je ne sais pas.

Il était très mince (geste élancé) : c’était joli. Vraiment une forme harmonieuse.

Alors c’est la première fois.

Je ne savais pas du tout, je n’avais aucune idée, ni comment ce serait, ni rien, et j’ai vu – j’étais comme cela, j’étais devenue comme cela. Alors j’ai pensé qu’il fallait le dire à Satprem, qu’il le note.

En conclusion,

J'en viens à me demander si les délires actuels sur les identités de genre n'auraient pas une justification inattendue, différente et plus profonde que ce que les apparences en veulent bien montrer.

Reste à retrouver ce passage dans lequel Mère de la modification des climats sur la terre, cela éclairerait d'une lumière nouvelle ce sujet d'actualité qui pré-occupe encore trop de monde...

À suivre...

Le 4 novembre 2023, j'ajoute ce passge transmis par Divakar concernant la parole de Mère mentionnant de la neige à Auroville.

June 25, 1965 – to Huta [After their work together on “Savitri”, Mother went on to explain Her plan for Auroville, and drew several sketches in front of Huta to illustrate Her description; only two of these sketches have been made available as of August 1999:]

25 juin 1965 - à Huta [Après leur travail commun sur "Savitri", Mère a continué à expliquer Son plan pour Auroville, et a dessiné plusieurs croquis devant Huta pour illustrer Sa description ; seuls deux de ces croquis ont été rendus disponibles en août 1999 :].

“The town will be divided into four parts: 1- Pavilions of all the countries; 2- Cultural pavilion; 3- Residential area; 4- Small industries.

On the seaside there will be many big industries. And further towards Madras the land will be extended – covering some 50 miles or so.

Ah! Now the Mother’s Pavilion – it will be surrounded by a lake, tall trees, various kinds of flowers – I especially want the creepers of hibiscus – Java – red flowers – Power – upon the outer dome of the Mother’s Pavilion. There will be rockeries, in Japanese style, with varieties of cactus, small waterfalls, small pools with lilies, marble statues, marble fountains and pavements decorated with precious stones.

This Pavilion will be in white marble and will have three storeys – the ground floor will be a huge marble hall – nothing material is to be kept in it except an arrangement by which there will be a perpetual flame representing the Immortal Flame – the white flame of the Supreme Truth.

This flame will burn in a lotus built in the centre of Sri Aurobindo’s symbol and my symbol combined in a design made of pure gold. The Supreme Truth will be invoked in it.

For the second floor I do not know yet, but on the third floor there will be a terrace garden and from this top floor the whole of Auroville will be seen. Also on this terrace I would like to have carved marble seats – you know they carve peacocks and things like that in marble.

This Shrine must have a vast area – not like this (Mother took Her handkerchief in Her palm and closed Her hand), so small. Also there must be a silent zone. No vehicles should move in this area, there should be no noise of any kind.

The Park of Unity will be divided into twelve gardens, which will represent the twelve attributes of the Supreme Mother. In these gardens I would like to have various kinds of flowers – especially the different types of hibiscus – the Divine Consciousness.

On the other side, towards the boundary of the gardens, I wish to have huge trees like palms, varieties of ferns, neem, Indian cork-trees, eucalyptus and many other beautiful big trees – they all represent unity and aspiration. The whole area will be surrounded by a lake so that the Mother’s Shrine may be on an island.

This Shrine must have a vast area – not like this (Mother took Her handkerchief in Her palm and closed Her hand), so small. Also there must be a silent zone. No vehicles should move in this area, there should be no noise of any kind.

The Park of Unity will be divided into twelve gardens, which will represent the twelve attributes of the Supreme Mother. In these gardens I would like to have various kinds of flowers – especially the different types of hibiscus – the Divine Consciousness.

On the other side, towards the boundary of the gardens, I wish to have huge trees like palms, varieties of ferns, neem, Indian cork-trees, eucalyptus and many other beautiful big trees – they all represent unity and aspiration. The whole area will be surrounded by a lake so that the Mother’s Shrine may be on an island.

When the lake will be dug, all the soil will be collected on one side in order to make it look like a mountain where there will be fir trees. You see, in the future there will be snow…

…In the residential area the ground must not be leveled but kept as it is with hillocks, and there will be trees, grass, flowers, small ponds, rockeries – all the natural beauties – nothing will be artificial.

In the cultural pavilion there will be art galleries, studios, exhibition halls, an auditorium and so on. The artist will have their houses around. You will paint the walls of the auditorium…

And you will be the guardian of the Mother’s Shrine. Your tiny house in the shape of a lotus bud will be on the island very close to my house…

(Mother puts the sketches away).

Look! All these letters of yours have started the Mother’s Shrine. I will explain to you more when I have spoken to the architect who will be coming in September…”

Traduction deepL :

"La ville sera divisée en quatre parties : 1- Pavillons de tous les pays ; 2- Pavillon culturel ; 3- Zone résidentielle ; 4- Petites industries.

Au bord de la mer, il y aura de nombreuses grandes industries. Et plus loin vers Madras, le terrain s'étendra sur une cinquantaine de miles.

Le pavillon de la mère sera entouré d'un lac, de grands arbres, de différentes sortes de fleurs - je veux surtout des lianes d'hibiscus - Java - des fleurs rouges - Power - sur le dôme extérieur du pavillon de la mère. Il y aura des rocailles, dans le style japonais, avec des variétés de cactus, de petites cascades, de petits bassins avec des nénuphars, des statues de marbre, des fontaines de marbre et des trottoirs décorés de pierres précieuses.

Ce pavillon sera en marbre blanc et aura trois étages - le rez-de-chaussée sera une immense salle en marbre - rien de matériel n'y sera conservé, à l'exception d'une flamme perpétuelle représentant la flamme immortelle - la flamme blanche de la Vérité Suprême.

Cette flamme brûlera dans un lotus construit au centre du symbole de Sri Aurobindo et de mon symbole combiné dans un dessin fait d'or pur. La Vérité Suprême y sera invoquée.

Je ne sais pas encore ce qu'il en sera du deuxième étage, mais au troisième étage, il y aura une terrasse-jardin et de ce dernier étage, on pourra voir l'ensemble d'Auroville. Sur cette terrasse, j'aimerais également avoir des sièges en marbre sculpté - vous savez qu'on sculpte des paons et d'autres choses de ce genre dans le marbre.

Ce sanctuaire doit avoir une vaste superficie - pas comme ceci (la Mère a pris son mouchoir dans sa paume et a fermé sa main), si petit. Il doit également y avoir une zone de silence. Aucun véhicule ne doit circuler dans cette zone, il ne doit y avoir aucun bruit d'aucune sorte.

Le Parc de l'Unité sera divisé en douze jardins, qui représenteront les douze attributs de la Mère Suprême. Dans ces jardins, j'aimerais disposer différentes sortes de fleurs - en particulier les différents types d'hibiscus - représentant la Conscience Divine.

De l'autre côté, vers la limite des jardins, je souhaite avoir de grands arbres comme des palmiers, des variétés de fougères, des margousiers, des arbres-lièges indiens, des eucalyptus et beaucoup d'autres grands arbres magnifiques - ils représentent tous l'unité et l'aspiration. Toute la zone sera entourée d'un lac, de sorte que le sanctuaire de la Mère puisse se trouver sur une île.

Lorsque le lac sera creusé, toute la terre sera ramassée d'un côté afin de lui donner l'aspect d'une montagne où il y aura des sapins. Vous voyez, dans le futur, il y aura de la neige...

...Dans la zone résidentielle, le terrain ne doit pas être nivelé mais conservé tel quel avec des buttes, et il y aura des arbres, de l'herbe, des fleurs, des petits étangs, des rocailles - toutes les beautés naturelles - rien ne sera artificiel.

Dans le pavillon culturel, il y aura des galeries d'art, des ateliers, des salles d'exposition, un auditorium, etc. Les artistes auront leur maison dans les environs. Vous peindrez les murs de l'auditorium...

Et tu seras le gardien du sanctuaire de la Mère. Ta petite maison en forme de bouton de lotus sera située sur l'île, tout près de ma maison...

(La mère range les croquis).

Regarde ! Toutes tes lettres sont à l'origine du Sanctuaire de la Mère. Je vous expliquerai plus en détail quand j'aurai parlé à l'architecte qui viendra en septembre..."

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