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Publié par pascalemmanuel

Dans l'Agenda u 23 novembre 1963, Mère évoque "ceux qui voudraient bien remplacer le sommeil par quelque chose d'autre, de plus intéressant", et le 13 septembre 1972, Mère développe davantage :

Moi, je ne dors plus du tout, mais c’est... c’est admirable ! C’est la seule chose qui soit admirable (geste immobile, bras ouverts et mains ouvertes dans un abandon complet). Tu sais, c’est absolument comme si l’on prenait un bain de Seigneur : comme cela (même geste). Pas de sensations actives, pas de... rien. Rien. Rien qu’une... une paix lumineuse.

Certainement, c’est cela qui est destiné à remplacer le sommeil. Le sommeil, cette chute dans l’inconscience doit disparaître et être remplacée par... (même geste, bras ouverts, avec un sourire).

Pour le corps, c’est... on pourrait dire : un bain de Seigneur.

Mais il n’y a plus du tout, plus du tout la sensation d’une personne – plus du tout. C’est un état de conscience.

Un état de conscience.

(Mère plonge les bras ouverts et les mains ouvertes)

Rotheca myricoides – Clérodendron – Repos – S'épanouit dans une calme détente. Le vrai repos est celui de la soumission parfaite au Divin.

*

Le repos, ça doit être une ascension dans la Lumière, dans la Paix parfaite, dans le Silence total, un repos qui surgit hors de l'ombre, un repos qui est une ascension. Entretien de Mère du 31 août 1955

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De la minute où l’on cesse d’avancer, on recule. Du moment où l’on est satisfait et où l’on n’aspire plus, on commence à mourir. La vie, c’est le mouvement, c’est l’effort, c’est la marche en avant, c’est l’escalade de la montagne, c’est gravir vers les révélations, vers les réalisations futures. Rien n’est plus dangereux que de vouloir se reposer. C’est dans l’action, c’est dans l’effort, c’est dans la marche en avant qu’il faut trouver le repos, le vrai repos de la confiance totale dans la Grâce divine, de l’absence de désirs, de la victoire sur l’égoïsme. Entretien de Mère du 20 mars 1957

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Encore faut-il savoir comment se reposer. Il y a beaucoup de façons de le faire, en voici une : d'abord mettez votre corps au repos, confortablement allongé sur un lit ou une chaise longue. Efforcez-vous alors de détendre vos nerfs, soit tous ensemble, soit l'un après l'autre, jusqu'à ce que vous ayez obtenu une détente complète. Ceci fait, et tandis que votre corps reste comme un chiffon sur le lit, rendez votre cerveau silencieux et immobile, au point qu'il n'ait plus conscience de lui-même. Alors tout doucement, imperceptiblement, passez de cet état dans le sommeil. Quand vous vous réveillerez le lendemain matin, vous serez plein d'énergie. (Paroles de la Mère – Volume 2)

*

Apprendre à se relaxer, à se reposer, à bien dormir et au bout du bout, à transformer son sommeil est tout un programme. Dans ces quelques extraits, Mère nous donne des indications très utiles pour nous exercer. Ceci dit, l'utilité est une chose, la beauté en est une autre. Ce que Mère nous dit est magnifique, il y a quelque chose de très beau à découvrir, ça vaut le coup de chercher un peu...

Ceci dit, quelque chose reste un  peu curieux ; chaque nuit depuis plus d'un mois je m'entraîne à "faire le chiffon dans le bain du Seigneur" et il me semble que plus la relaxation est profonde, plus la pression des énergies semble forte. Ainsi, cette pratique apparemment très minimaliste me paraît être l'une des plus puissantes que je connaisse et en outre, elle ouvre à tout un monde d'expériences en comparaison duquel les journées paraissent presque ternes car c'est la nuit dans ces moments de profonde relaxation que la recherche du Divin paraît la plus vivante... 

Satprem s'est plusieurs fois plaint de ses mauvaises nuits, voyons ce que Mère a pu en dire :

Agenda du 4 juin 1960

(Le disciple se plaint de ses mauvaises nuits)

Si on se réveille fatigué le matin, c’est à cause du tamas (1) pas autre chose : une masse formidable de tamas ; je m’en suis aperçue quand j’ai commencé à faire le yoga du corps. Et c’est inévitable tant que le corps n’est pas transformé.

Pour moi, je me couche très tôt : à huit heures. Il y a encore du bruit partout mais cela n’a aucune importance ; au moins, je suis sûre de ne plus être dérangée. Alors il faut s’étendre à plat et relâcher tous les muscles, tous les nerfs (c’est une chose qu’on peut apprendre facilement), faire ce que j’appelle «le chiffon» sur le lit : qu’il ne reste plus rien. Et si on peut faire cela avec le mental aussi, on se débarrasse de tous les rêves imbéciles qui font que l’on est plus fatigué au réveil que quand on s’est couché : c’est l’activité cellulaire du cerveau qui continue sans contrôle et cela fatigue beaucoup. Donc, une détente totale, une sorte de calme complet, sans tension, où tout est arrêté. Mais ce n’est que le commencement.

Après cette détente, j’ai pris l’habitude de répéter mon mantra. Mais il y a quelque chose de très curieux avec ces mantras (je ne sais pas comment sont les mantras des autres : je parle du mien, celui que j’ai trouvé moi-même ; il est venu spontanément), c’est que, suivant les occasions, les moments, suivant ce qu’on pourrait appeler le but dans lequel on le répète, il a des effets tout à fait différents. Par exemple, pendant ma promenade de long en large dans ma chambre, je m’en sers pour établir le contact : mon mantra est un mantra d’évocation; je fais l’évocation du Suprême et j’établis le contact avec le corps.

Et c’était cela, la première raison d’être de mon japa. Car le son a une puissance en soi, et en obligeant le corps à répéter un son, on l’oblige en même temps à recevoir la vibration. Mais je me suis aperçue que si quelque chose se dérangeait dans le fonctionnement du corps (une douleur, un désordre, un commencement de maladie) et que je répétais d’une certaine façon mon mantra (les mêmes mots pourtant, le même mantra, mais dit avec une certaine intention et surtout avec un mouvement de surrender – abdication – surrender de la douleur, du désordre – et un appel, comme une ouverture), ça avait un effet merveilleux! Le mantra agit juste comme il faut : de cette façon-là et pas d’une autre. Et au bout d’un moment tout se remet en ordre. En même temps, naturellement, me vient la connaissance précise de la cause du désordre et du moyen de l’arranger ; mais indépendamment de cela, le mantra agit sur la douleur elle-même, directement.

J’ai employé mon mantra aussi pour me mettre en transe : après cette détente sur le lit et un don de soi aussi total que possible, de tout, du haut jusqu’en bas, et une suppression aussi totale que possible de toute résistance de l’ego, on commence à répéter le mantra (2). Au bout de deux-trois répétitions, je suis en transe (au commencement il me fallait plus longtemps).

Et de cette transe, on passe dans le sommeil : la transe dure aussi longtemps qu’elle doit durer et, tout naturellement, spontanément, on passe dans le sommeil. Mais quand on revient de ce sommeil, on se rappelle de tout ! Le sommeil a été comme une continuation de la transe. Et au fond, le seul but du sommeil c’est que le corps puisse assimiler l’effet de la transe, que cet effet soit accepté partout et que le corps fasse son travail naturel de la nuit en éliminant les toxines.

Pour moi, maintenant, les périodes de sommeil n’existent pour ainsi dire pas : quelquefois elles se réduisent à une demi-heure, un quart d’heure. Mais au commencement, j’avais de longues périodes de sommeil : une heure ou même deux heures à la suite. Et quand je me réveillais, il n’y avait pas cette trace d’alourdissement qui vient du sommeil: l’effet de la transe continuait.

Même pour ceux qui n’ont jamais été en transe, il est bon de répéter un mantra (ou une parole, une prière) avant de s’endormir. Mais il faut que les mots aient une vie en soi (je ne veux pas dire une signification intellectuelle, rien de ce genre, mais une vibration). Et sur le corps, l’effet est extraordinaire ; ça se met à vibrer, vibrer, vibrer... et tranquille, on se laisse aller, comme si on voulait s’endormir. Et le corps vibre de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus, et on s’en va.

Ça, c’est la guérison du tamas.

Et c’est le tamas qui fait le mauvais sommeil. Il y a deux sortes de mauvais sommeil : le sommeil qui vous alourdit, vous abrutit, comme si on perdait tout l’effet de l’effort que l’on a fait la journée précédente ; et le sommeil qui vous éreinte, comme si on avait passé son temps à se battre. Et j’ai remarqué que si on coupait son sommeil en tranches (c’est une habitude à prendre), les nuits s’améliorent. C’est-à-dire qu’il faut pouvoir revenir à sa conscience normale et à son aspiration normale à certains intervalles, revenir à l’appel de la conscience... Mais il ne faut pas se servir d’un réveil ! Quand on est en transe, ce n’est pas bon d’être secoué.

Au moment de s’en aller, on peut faire une formation, dire : «Je me réveillerai à telle heure» (on fait cela très bien quand on est enfant).

Pour la première couche de sommeil, il faut compter au moins trois heures ; pour la dernière, une heure suffit. Mais la première doit avoir trois heures minimum. Au fond, il faudrait rester couché au moins sept heures : en six heures on n’a pas le temps de faire grand-chose (naturellement, je me place au point de vue de la sâdhanâ, pour rendre les nuits utiles).

Mais pendant des années je n’ai dormi que deux heures et demie chaque nuit en tout et pour tout. Je veux dire que ma nuit était de deux heures et demie. Et j’allais tout droit à Sat-Chit-Ananda, puis je revenais : les deux heures et demie se passaient comme cela. Mais le corps était fatigué. Ça a duré pendant plus de cinq ou six ans, quand Sri Aurobindo était encore dans son corps. Et dans la journée, j’entrais en transe tout le temps, pour la moindre chose (mais c’était une transe, ce n’était pas un sommeil : j’étais consciente). Mais j’ai bien vu que le corps était affecté, il n’avait plus le temps de brûler ses toxines. (3)

... Il y aurait des choses bien intéressantes à dire sur le sommeil, parce que c’est l’une des choses que j’ai le plus étudiées : dire comment je suis devenue consciente de mes nuits (c’est avec Théon que j’ai appris cela; et maintenant que je sais toutes les choses de l’Inde, je me rends compte que Théon était TRÈS calé). Mais cela m’ennuie beaucoup de dire je : «Je fais ceci, je fais cela...» J’aimerais mieux parler de ces choses sous forme de traité, d’essai sur le sommeil, par exemple. Sri Aurobindo parlait toujours de ses expériences mais c’était très rare qu’il dise je – on a toujours l’air de se vanter !

Sri Aurobindo disait (et c’est ce que je faisais sans savoir que c’était cela) que la vraie raison du sommeil, la raison yoguique, c’est de remettre la conscience en contact avec le Sat-Chit-Ananda. Il y a des gens pour qui cela se fait tout de suite; il y en a d’autres qui prennent huit, neuf, dix heures pour y arriver. Mais vraiment, normalement, on ne doit se réveiller que quand le Contact a été établi. C’est pour cela qu’il est très mauvais de se réveiller d’une façon artificielle (avec un réveil, par exemple), parce qu’on perd sa nuit.

Pour moi, maintenant, ma nuit est organisée : je me couche à 8 heures et me lève à 4, ce qui fait une très longue nuit, coupée en trois tranches. Et je me lève ponctuellement à 4 heures du matin; mais je suis toujours éveillée dix minutes ou un quart d’heure avant, et je fais la révision de la nuit: les rêves, les activités, etc., si bien que quand je me lève, je suis pleinement active.

L’utilisation des nuits est une chose excellente qui a un double effet : un effet négatif, ça vous empêche de retomber en arrière, de perdre ce que vous avez gagné (ça, c’est pénible), et un effet positif : vous faites un progrès, vous continuez votre progrès. On utilise la nuit; alors il n’y a plus trace de fatigue.

Deux choses à supprimer : tomber dans l’abrutissement de l’inconscience, avec toutes ces choses du subconscient et de l’inconscient qui remontent, vous envahissent, vous pénètrent ; et une suractivité vitale et mentale où l’on passe son temps à se battre littéralement – des batailles terribles. Les gens en sortent moulus, comme s’ils avaient reçu des coups – et ils les ont reçus, ce n’est pas «comme si»! Et je ne vois qu’un moyen, c’est de changer la nature du sommeil.

(1) Tamas : inertie.

(2) Mère a ajouté: «Ou n’importe quel mot qui a un pouvoir pour vous, une parole qui jaillit du cœur spontanément comme une prière et qui résume votre aspiration.»

(3) Mère nous a fait malheureusement couper beaucoup de choses de ce texte. Nous le regrettons.

Trois remarques :

J'ai essayé des centaines de fois de m'endormir en ayant lancé le mantra et je crois n'y avoir jamais réussi. Je ne comprends même pas comment il est possible de le faire car le mantra semble mettre le corps comme une pile électrique. Une solution est peut-être en train d'être trouvée en faisant un mantra  doux et surtout très très lent. Om... et on laisse la vibration s'étendre, s'étendre... comme des ronds dans l'eau. Alors on prononce le deuxième mots... et après quelques instants de silence pour bien le savourer, on termine avec le troisième mot.

Par rapport à l'élimination des toxines, une amie me disait que dans l'ayurvéda, le sommeil était la première des médecines.

Et puis, si le but du sommeil est de rejoindre le Sat-Chit-Ananda, poser l'intention avant de s'endormir sera peut-être aidant.

Agenda du 31 août 1962

Et ton sommeil, c'est mieux ?

Je sens plutôt une espèce d'engourdissement sans vrai repos et sans vrai sommeil.

Pas un repos ? Pas de détente totale ? Essaye, mon petit, essaye encore. Essaye d'une façon répétée, ça viendra.

Ce n'est pas le « sommeil », c'est une sorte de paix qui descend. Qui peut commencer par un engourdissement, mais ça se change en une sorte d'immobilité intérieure – l'immobilité de l'Esprit.

Ça aussi (le corps), devient tranquille-tranquille-tranquille, très tranquille, et si rien ne vient déranger, on passe de ça dans le sens de l'éternité. C'est une expérience magnifique. Le vrai sens de l'Éternité : tout s'arrête, et puis RIEN.

Et si tu as des capacités de vision (ce n'est pas nécessaire), mais si tu les as, ça devient tout blanc – tout blanc et lumineux, tout blanc. Mais ça peut très bien ne pas venir (la vision) parce que c'est une... on est né comme ça.

Toutes les cellules s'ouvrent et deviennent conscientes de leur éternité.

Il se peut (trois, quatre, cinq fois) qu'il n'y ait rien, et puis la sixième fois, ça arrive. Il faut être très obstiné pour ces choses. Essaye.

De toute façon, même si tu ne dors pas, ça te repose – de rester étendu comme cela, de faire le chiffon sur le lit, ou sur la natte, ça repose toujours ; ça repose l'être vital très bien, alors ça ne peut pas te faire de mal.

Commentaire :

Effectivement, chaque nuit, nous pouvons essayer. Pour le moment, c'est plutôt le contraire qui se passe pour moi. Dans cette relaxation tranquille, immobile, j'ai l'impression que toutes sortes de choses se mettent à bouger. La conscience peut-être comme l'eau du lac, très calme, très tranquille, pratiquement immobile, et dans cette eau pratiquement immobile, on voit les poissons qui bougent, les algues en mouvement... Dans cette immobilité, toutes sortes de choses surgissent, des images, des pensées, des sensations. Cela me fait penser à un nettoyage par le fond.  

*

Agenda du 12 avril 1967

(Le disciple se plaint comme d'habitude de ses nuits totalement inconscientes.)

Depuis quelque temps, il y a une volonté délibérée de ne pas quitter le corps. J'avais remarqué souvent le matin, quand je sortais de mes activités de nuit, qu'il y avait tout un travail de rajustement à faire dans le corps, comme si la concentration des forces avait été dérangée la nuit et même défaite, et qu'il fallait tout remettre en route. C'était une perte de temps, un gaspillage.

Avant, le soir, quand je m'allongeais sur mon lit, je faisais le chiffon, la détente complète (ça, il faut toujours le faire), c'est-à-dire le surrender [abandon], et la conscience s'élevait au-dessus. Il y avait une concentration de forces, mais ça ne durait pas : au bout de deux-trois heures, tout était pris dans les activités de la nuit.

Alors, maintenant, au lieu de cela, il y a une volonté de garder toute la conscience dans le corps, de concentrer et de garder toutes les énergies pour que le travail dans les cellules puisse continuer, ne soit pas dérangé. Et je vois que l'effet dure beaucoup plus longtemps ; même quand je m'éveille (enfin quand j'entre dans l'activité extérieure), je vois que cela continue, que ça ne cesse pas et que cela reprend dès que je suis éveillée au-dehors. Une espèce de concentration d'énergie, de conscience, de force, de lumière, qui se mettent à travailler dans les cellules, la nuit. Et alors il n'y a rien, il n'y a aucune activité, c'est un silence contemplatif. (1)

Je n'ai eu qu'un exemple d'activité dans ces quatre derniers jours, c'était un matin entre deux heures et quatre heures que j'ai passées absolument consciemment et active avec Sri Aurobindo, qui avait fait des «changements» dans ses activités, dans son organisation du physique subtil ; il avait fait des changements et il voulait me les montrer, il voulait m'en faire part. Et il m'a montré tout cela pendant deux heures. Mais ça a été la seule chose, et pour le reste – tout, aller voir les gens, aller ici, aller là, faire ça, faire ceci –, j'ai tout arrêté. Et ça va mieux.

Alors je me demande si cette décision n'a pas eu un effet sur ton sommeil ? C'est très possible.

(1) Remarque personnelle :

Voilà qui semble très contradictoire. Dans la première phrase Mère nous dit qu'il y a tout un travail qui se fait dans les cellules. Et dans la phrase suivante, Elle nous dit qu'il n'y a aucune activité. Faudrait savoir ! 🙂 Aucune activité ? Pour moi, cela n'existe pas, je ne comprends pas, il se passe toujours quelque chose. De quoi parle-t-Elle ?

En tout cas, pour moi, l'impression est que "faire le chiffon" enclenche au contraire une grande activité. Avec le chiffon, l'activité mentale et vitale se ralentit, s'arrête, et alors me semble-t-il, l'activité de la conscience ou des forces qui descendent d'au-dessus ou du psychique peuvent plus facilement prendre le relais. Tout un monde de choses fourmillent.... Comment dormir là-dedans ? Pas encore trouvé.

En tout cas, ici il y a dans cet Agenda une indication intéressante. Pendant un temps, la conscience de Mère se rassemblait au-dessus et puis ensuite, au contraire, toute la conscience était gardée dans le corps. Comment savoir ce qui est bon pour nous ?

Ainsi, dans ce processus de transformation, décidément, toutes nos idées, je crois ne valent pas grand chose : nous ne pouvons faire aucune règle, sauf peut-être de façon très générale. Hier soir encore, constatant une fois de plus l'extrême difficulté d'en dire quoi que ce soit d'un peu stable, que la seule chose possible était de se donner au Divin, et même, de devenir Divin...

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