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Publié par pascalemmanuel

Les quatre premières vidéos de cette série sur les affaires du monde présentent le cadre général du jeu mondial des forces de domination, et à ce titre, elles constituent un bloc en soi et la base de tout ce qui va suivre.

À partir de cette vidéo 176, Sraddhalu commence à parler de ce qu'il appelle les perturbateurs, des êtres qui viennent perturber le plan des forces mondialistes et assouriques.

Je me contenterai d'une présentation générale de la vidéo et autant que possible de retrouver le texte des citations de Sri Aurobindo-Mère qu'il propose.

Le début de la vidéo est consacrée à des réponses aux question et, dans le descriptif sous la vidéo, il est proposé un découpage en chapitre, ce qui est très pratique pour aller directement à un  point particulier qui nous intéresse. À mon point de vue, le plus intéressant commence lorsqu'il commence à présenter ce sujet des perturbateurs.

Il prévient d'emblée qu'il parlera de 5 personnes dont, le seul fait de prononcer leurs noms, provoquent généralement des réactions émotionnelles épidermiques, viscérales, la plupart du temps, hors de toute argumentation rationnelle sérieuse. Selon lui, il s'agit de réactions liées à une programmation liée à la propagande de masse des médias.

Il nous invite à prendre conscience de ces perturbations émotionnelles et à considérer qu'il ne s'agit pas du tout de savoir si telle personne est "spirituelle" ou non, si elle est sympa ou me de l'aimer. Il s'agit de développer la capacité de regarder froidement  seulement les faits, les actes, avec leurs conséquences, en nous demandant s'ils contribuent, ou non, à aider l'évolution de l'humanité.

C'est ce qu'il fait en nous montrant comment les actions d'Elon Musk avec Twitter, devenu X, avec Starlink et avec Tesla, s'articulent autour de l'idéal de libérer l'humanité qui est sous l'emprise des lobbies des médias de masse, de la finance et du pétrole... 

À noter qu'au fil des vidéos, Sraddhalu mentionnera que le point commun entre tous ces perturbateurs est d'être animé par un idéal très élevé. Il est intéressant d'observer que la tendance générale qui est injectée dans la conscience collective est plutôt de railler les idéalistes...

Pour finir, voici la seule citation de la vidéo. C'est dans Savitri, Livre 1, chant 2.

Un levier magique, soudain, est saisi

Qui touche l’éternelle volonté de l’ineffable voilé :

Une prière, un acte maître, une idée royale

Peut relier les énergies d’un homme à la Force transcendante.

J'ajoute les trois vers suivants :

Alors le miracle devient la loi commune,

Un acte souverain peut changer le cours des choses,

Une pensée solitaire devient toute-puissante.

Le début de cette vidéo est consacrée en grande partie à l'argent et Sraddhalu commence par citer et commenter ce passage de La Mère, chapitre 4.

L’argent est le signe visible d’une force universelle qui, dans sa manifestation sur la terre, travaille sur les plans vital et physique et est indispensable à la plénitude de la vie extérieure. En son origine et son action vraie, il appartient au Divin. Mais, comme les autres pouvoirs du Divin, il est délégué ici-bas et, dans l’ignorance de la nature inférieure, il peut être usurpé pour les satisfactions de l’ego ou détenu par les influences âsuriques1 et détourné à leurs fins. C’est vraiment l’une des trois forces – le pouvoir, l’argent et le sexe – qui exercent la plus forte attraction sur l’ego humain et sur l’asura2 , et qui sont le plus généralement mal possédées et mal employées par ceux qui les détiennent.

(Nous pouvons noter au passage, petit clin d’œil avec l'actualité que les élites mondiales qui détiennent à la fois le pouvoir et l'argent semblent aussi les plus enclines à toutes sortes de dépravations sexuelles !)

Les chercheurs et les détenteurs de la richesse sont plus souvent possédés par elle qu’ils n’en sont les possesseurs ; bien peu échappent entièrement à une certaine influence déformante qui a été empreinte sur cette richesse par sa longue capture et sa perversion par l’asura. Pour cette raison, la plupart des disciplines spirituelles insistent sur le complet contrôle de soi, sur le détachement et le renoncement à tous les liens de la richesse et à tout désir personnel et égoïste de la posséder. Quelques-unes même bannissent l’argent et la richesse et déclarent qu’une vie pauvre et nue est la seule condition spirituelle. Mais c’est là une erreur qui laisse le pouvoir aux mains des forces hostiles. Reconquérir l’argent pour le Divin, à qui il appartient, et l’utiliser divinement pour la vie divine, telle est la voie supramentale pour le sâdhak.

1. Titaniques, démoniaques.

2. Le titan, la force d’obscurité.

Il ne faut ni vous détourner avec une répugnance ascétique du pouvoir de l’argent, des moyens qu’il donne et des objets qu’il apporte, ni entretenir un attachement râjasique1 pour ces choses ou un esprit de complaisance qui rend esclave des satisfactions qu’elles donnent. Regardez les richesses simplement comme une puissance qui doit être reconquise pour la Mère et mise à son service.

Toutes les richesses appartiennent au Divin, et ceux qui les détiennent en sont les dépositaires et non les possesseurs. Elles sont avec eux aujourd’hui ; demain elles peuvent être ailleurs. Tout dépend de la manière dont ils s’acquittent de leur charge tant qu’elle leur est confiée, et dans quel esprit, avec quelle conscience ils s’en servent et à quelles fins.

1. Vital, passionné.

(…)

Dans la création supramentale, la force de l’argent doit être restituée à la puissance divine et employée à l’organisation et à L’équipement vrais, beaux et harmonieux d’une existence vitale et physique nouvelle, divinisée, selon que la Mère Divine elle-même en décidera dans sa vision créatrice. Mais d’abord, il faut que la force de l’argent soit reconquise pour elle, et seront les plus forts pour cette conquête, ceux qui, en cette partie de leur nature, sont fermes, larges, libres de l’ego et consacrés sans la moindre revendication, réserve ni hésitation   : de purs et puissants canaux de la Puissance suprême.

Ensuite dans l'Entretien du 3 mai 1959 qui est presque consacré en totalité à l'argent, Sraddhalu commente ces quelques passages :

Si l’on a le pouvoir de gagner beaucoup d’argent, est-ce que cela veut dire que l’on a un certain contrôle des forces terrestres ?

Cela dépend comment on le gagne. Si vous le gagnez par des malpropretés, cela ne veut pas dire que vous ayez un contrôle. Mais si quelqu’un, en faisant scrupuleusement son devoir, voit que l’argent vient à lui, c’est évidemment qu’il exerce un contrôle sur ces forces. Il y a des êtres qui ont le pouvoir d’attirer l’argent et ils n’ont pas du tout besoin de faire des choses malhonnêtes pour en avoir. D’autres, pour gagner même quelques sous, doivent faire toutes sortes de combinaisons plus ou moins propres. Alors on ne peut pas dire…

On voit un homme riche et on pense qu’il doit exercer un contrôle sur les forces de l’argent — non, pas nécessairement. Mais si un homme reste parfaitement honnête et fait ce qu’il considère être son devoir sans souci de gagner de l’argent, et que l’argent lui vienne, c’est évidemment qu’il a une certaine affinité avec ces forces-là.

(…)

Si quelqu’un a gagné beaucoup d’argent par des moyens malhonnêtes, peut-on lui en demander pour le Divin ?

Sri Aurobindo a répondu à cette question. Il dit que l’argent en soi est une force impersonnelle   : la manière dont vous gagnez de l’argent ne compte que pour vous personnellement. Cela peut vous faire un mal énorme, cela peut faire mal aux autres aussi, mais cela ne change en rien la qualité de l’argent, qui est une force tout à fait impersonnelle   : l’argent n’a pas de couleur, n’a pas de goût, n’a pas de conscience psychologique. C’est une force.

C’est comme si vous disiez que l’air respiré par un chenapan était plus abîmé que l’air respiré par un honnête homme — je ne le crois pas ! Je crois que l’effet est le même. On peut, pour des raisons d’ordre pratique, refuser de l’argent qui a été volé, mais c’est pour des raisons tout à fait pratiques, ce n’est pas pour des raisons divines. C’est une notion purement humaine. On peut pratiquement dire   : «   Ah ! non, la façon dont vous avez gagné cet argent me dégoûte et, par conséquent, je ne veux pas en faire l’offrande au Divin   », parce que l’on a une conscience humaine.

Sraddhalu revient sur ce pouvoir d'attirer l'argent... en commentant quelques passages de l'Entretien du 28 juillet 1964 inspiré du chapitre 4 du livre de La Mère consacré à l'argent :

Comment est-ce que l’argent se manifeste dans d’autres plans ?

Quels autres plans ? Il a dit vital et physique, n’est‑ce pas, que c’est une force qui se manifeste dans le plan vital et dans le plan physique. Les forces vitales ont une très grande influence sur l’argent.

(Après un silence)

N’est-ce pas, quand on pense à de l’argent on pense à des billets de banque, ou à des pièces de monnaie, ou à des richesses quelconques, des choses précieuses. Mais cela, c’est seulement l’expression physique d’une force que l’on peut manier vitalement et qui, quand on la possède et qu’on la contrôle, amène presque automatiquement ces expressions plus matérielles de l’argent. Et cette chose-là est une sorte de puissance.

(silence)

C’est une puissance d’attraction pour certaines vibrations très matérielles, et qui a une capacité d’utilisation qui augmente sa puissance — qui fait comme un exercice physique, n’est-ce pas —, cela augmente cette puissance par l’utilisation.

Par exemple, si vous avez le contrôle de cette force, c’est une force qui, dans le monde vital, a une couleur qui varie entre le rouge, un rouge sombre extrêmement puissant de couleur, et un or foncé qui n’est pas brillant ni très clair. Eh bien, cette force-là, quand on la fait mouvoir, circuler, sa puissance augmente. Ce n’est pas une chose que l’on peut accumuler et garder sans agir. C’est une force qui doit toujours circuler.

Les gens, par exemple, qui sont des avares et qui accumulent tout l’argent et tous les biens qu’ils peuvent attirer vers eux, ils laissent cette force sans utiliser son pouvoir de mouvement ; et ou bien elle s’échappe, ou alors elle s’engourdit et elle perd de sa puissance.

La vraie manière d’être dans le courant de cette force de l’argent, c’est justement ce qui est écrit là   : un sens d’absolue impersonnalité, le sens que ce n’est pas une chose que vous possédez, qui est à vous, mais que c’est une force que vous pouvez manier pour la diriger là où elle doit aller afin de faire son œuvre la plus utile.

Et c’est par ces mouvements, par cette action constante que le pouvoir augmente — le pouvoir d’attraction, un certain pouvoir d’organisation aussi.

C’est-à-dire que même quelqu’un qui n’aurait aucun moyen physique, qui ne serait pas dans des conditions matérielles où il pourrait manier matériellement l’argent, s’il est en possession de cette force, il peut la faire agir, la faire circuler, et si jamais il le juge nécessaire, recevoir d’elle autant de pouvoir qu’il en a besoin, sans que, extérieurement, il n’y ait ni aucun signe, ni aucune raison pour que l’argent s’approche de cette personne. Elle peut se trouver dans des conditions tout à fait contraires aux richesses habituelles, et pourtant manier cette force et avoir toujours à sa disposition tous les biens nécessaires pour continuer à faire son action.

Par conséquent, c’était comme cela, n’est-ce pas   : cette lettre-là était écrite à quelqu’un qui voulait aller dans le monde pour rassembler de l’argent pour l’œuvre de Sri Aurobindo, et cette personne elle-même n’avait pas de moyens du tout. Et alors elle avait commencé par dire à Sri Aurobindo   : «   Mais comme moi je n’ai pas de moyens, les gens n’auront pas confiance en moi, et je ne pourrai rien avoir.   » Et Sri Aurobindo lui avait répondu à peu près ceci, que ce n’est pas la force extérieure dans sa forme la plus matérielle qui est nécessaire, c’est le maniement de cette force intérieure qui fait que l’on obtient le contrôle sur l’argent partout où il est   : qu’il soit dans des établissements publics, ou qu’il soit chez les individus, on obtient le contrôle sur lui et l’on peut, par un certain mouvement, lorsqu’il est nécessaire, attirer ce qu’il faut.

Douce Mère, de quelle manière est-ce que les forces de l’argent ont quitté le Divin ?

C’est justement le mot de ta question que je ne comprends pas. De quelle façon, de quelle manière les forces de l’argent... ? ... ont quitté le Divin ? Quitté ? La force de l’argent appartient à un monde qui a été créé déformé. C’est une chose qui appartient au monde vital ; et il le dit, n’est-ce pas, il dit qu’il appartient aux mondes vital et matériel. Et alors de tout temps, de tout temps, cela a été sous le contrôle des forces âsouriques ; et ce qu’il faut faire, c’est justement le reconquérir aux forces âsouriques.

C’est pour cela que dans le temps, tous les gens qui voulaient faire un yoga, ou suivre une discipline, disaient qu’il ne fallait pas toucher à l’argent, parce que c’était une chose — disaient-ils — diabolique, ou âsourique, ou enfin tout à fait contraire à la vie divine. Mais l’univers tout entier, dans toute sa manifestation, est le Divin même et, par conséquent, Lui appartient entièrement ; et c’est sur ce terrain-là qu’il dit que les forces de l’argent appartiennent au Divin. Il faut les reconquérir pour les Lui donner.

Elles ont été sous l’influence des forces âsouriques   : il faut les reconquérir afin de les mettre à la disposition du Divin pour qu’Il puisse s’en servir pour Son œuvre de transformation.

En complément, j'ai trouvé ce passade dans l'Entretien du 12 mai 1929 qui évoquent la mainmise de l'argent par des êtres vitaux...

Est-ce que ces êtres n’ont pas un grand pouvoir sur l’argent ?

En effet, le pouvoir sur l’argent est maintenant sous l’influence ou entre les mains des forces et des êtres du monde vital. C’est à cause de cette influence que jamais on ne voit l’argent aller en sommes considérables à la cause de la vérité. Toujours il se fourvoie, car il est sous la griffe des forces hostiles et c’est un de leurs principaux moyens de garder leur emprise sur la terre.

La mainmise des forces hostiles sur le pouvoir de l’argent est puissamment, complètement et soigneusement organisée, et c’est une tâche des plus difficiles que d’extraire quoi que ce soit de cette compacte organisation. Chaque fois que l’on essaye de retirer un peu d’argent à ses gardiens actuels, on doit livrer une bataille féroce.

Et pourtant, une seule victoire sérieuse remportée quelque part sur les forces adverses qui ont le contrôle de l’argent, rendrait la victoire possible, simultanément et automatiquement, à tous les autres points aussi. Si sur un point ces forces cédaient, tous ceux qui maintenant sentent qu’ils ne peuvent pas donner d’argent à la cause de la vérité, soudain éprouveraient un grand, un intense désir de donner.

Un jour viendra où,

enfin libérées de la domination des forces anti-divines,

toutes les richesses de ce monde se donneront spontanément et totalement

au service de L’Œuvre divine sur la terre.

Agenda du 6 janvier 1955

Ensuite Sraddhalu revient quelques instants sur Elon Musk et enchaîne avec le deuxième perturbateur, Narendra Modi. De France, la plupart d'entre nous ne savons à peu près rien, c'est très intéressant.

Dans cette vidéo, après les quelques réponses aux question Sraddhalu revient de nouveau sur Modi même si l'essentiel de la vidéo est consacré à Trump.

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