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Publié par pascalemmanuel

Shakti

Shakti est cette perfection des différentes parties du système qui lui permet d'opérer librement et parfaitement.
 

Dehashakti

Glossaire du Journal du Yoga :

Deha : le corps

Dehashakti : le pouvoir, la capacité et l'état d'activité juste de l'être physique, l'une des quatre sortes de shakti qui forme le deuxième membre du shakti chatusthaya.
 

Mahattwabodho, balaslagha, laghuta, dharanasamarthyam

Le sens d'une immense force sustentatrice, l'affirmation de la force, de la légèreté, du pouvoir de contenir toutes les opérations de la force constituent le pouvoir du corps.

 

Le corps est la pratistha (l'assise) de cet univers matériel ; il doit, pour le développement de la lila divine sur la terre, posséder surtout dharanasamarthyam, c'est-à-dire, le pouvoir de contenir et de supporter, avec le progrès du siddhi, des flots toujours plus grands et plus puissants de force, d'ananda, de connaissance et d'être qui descendent dans le mental, le prana, le vital et les fonctions corporelles.
 

Si le corps est inapte, le système ne peut supporter parfaitement ces choses. Dans les cas extrêmes, le choc venant d'en haut peut perturber le cerveau physique au point de provoquer la folie, mais cela n'arrive que lorsque l'adhara est fortement impur et inadapté, ou lorsque Kali en colère descend violemment pour écraser une tentative de l'Asura (1) de s'emparer d'elle en la forçant à servir des désirs impurs et ignobles.
 

D'ordinaire, l'incapacité du corps, du système nerveux et du cerveau physique se manifestent par une lenteur au progrès, des dérèglements, des maladies légères et une incapacité à contenir le siddhi lorsqu'il se présente ; il agit, s'échappe, se gaspille.

Le dharanasamarthya (pouvoir de contenir) arrive avec la purification du mental, du prana et du corps ; le siddhi (accomplissement) parfait est fonction de la perfection de shuddhi (la purification).
 

(1) Asura : ici, un Titan (daitya) ; un être anti-divin du plan vital mentalisé
 

Glossaire du Journal du Yoga :

Adhara : véhicule, réceptacle, support ; « cela dans lequel la conscience est actuellement contenue : mental-vie-corps » 


 

Kali : (littéralement « la noire »), la « Mère au sombre visage », nom donné dans la tradition hindoue à « l’Énergie suprême... bienfaisante même sous le masque de la destruction », représentée « nue avec sa couronne de crânes, foulant les champs de bataille » ; symbole de « la Force de la Nature (prakriti) dans l'ignorance, encerclée par les difficultés,luttant et brisant tout en un aveugle combat pour se frayer un chemin, jusqu'au moment où elle se retrouve posant le pied sur le Divin lui-même ; le combat et la desctruction se termine lorsqu'elle revient à elle ».


La Déesse (dévi) dans la conscience-force (chit-shakti) indivise, dans laquelle doit s'abandonner « notre force d'action et de pensée individuelle, divisée et trouble » afin de « remplacer nos activités égoïstes par le jeu dans notre corps de la Kali universelle, et ainsi échanger notre aveuglement et notre ignorance contre la connaissance, et notre force humaine inefficace contre la Force divine effective ».


 

La shakti qui met en œuvre la lila selon le bon plaisir de l'Ishwara, la deuxième partie du karma chatusthaya, parfois l'équivalent de Mahakali.


 

Pranashakti
 

Purnata, prasannata, samata, bhogasamarthyam

La plénitude, la pureté et la joie claires, l'égalité, la capacité de posséder et de goûter, telle est la perfection de la force de vie.
 

Lorsque, dans nos sensations physiques, nous sommes conscients de la plénitude et de la stabilité d'une force vitale claire, contente, radieuse, inaffectée par n'importe quel choc mental ou physique, alors nous avons la siddhi (perfection) du prana, du système vital ou nerveux. Alors nous devenons aptes à la bhoga (joie parfaite) que Dieu impose au mental et au corps.
 

Chittashakti
 

Snigdhata, tejahslagha, kalyanasraddha, premasamarthyam

La richesse des sentiments, l'affirmation de la force psychique, la foi dans la bonté universelle, une capacité illimitée d'amour constituent le pouvoir de l'être émotionnel.

 

Tels sont les signes de la chittashakti (la purification de l'être émotionnel) et de la shakti (la puissance) de la chitta ou parties émotionnelles de l'antahkarana (l'instrument intérieur).
 

Plus vaste et universelle est la capacité d'amour – un amour qui se suffit à lui-même, que rien ne peut troubler, ni l'absence, ni l'envie insatiable, ni la déception – plus forte et stable est la foi en Dieu, plus grande est la joie que toute chose reçue est mangalam (favorable), et plus grande est la force divine dans la chitta.
 

Budhishakti
 

Vishuddhata, prakasha, vichitrabodha, jnanadharanasamartyam

La pureté, la clarté et la richesse de la compréhension, la capacité de contenir toute connaissance constitue le pouvoir du mental pensant.
 

Point n'est besoin de considérer séparément Manas (le mental sensoriel) et Buddhi (l'intellect) puisque ces éléments de pouvoir s'appliquent tous deux au septuple indriya (1) et au pouvoir de la pensée dans le mental. Leur signification est claire. Pour la signification complète du premier élément, vishuddhata, voir l'explication de shuddi dans le septième chatusthaya.

 

(1) Indriya : organe des sens, spécifiquement l'un « des cinq sens perceptifs : l'ouie, le toucher, la vue, le goût, l'odorat, qui font des cinq propriétés des choses leurs objets respectifs ».Le mental (manas) est parfois envisagé comme un « sixième sens ».
 

Chandibhava
 

Chandibhava est la force de Kali manifestée dans le tempérament. (La description détaillée de ce pouvoir est remise à plus tard).

Hibiscus rosa-sinensis – Hibiscus de Chine – Foi – Tu flamboies et triomphes.

Sraddha (la foi)

Sraddha est nécessaire dans deux domaines.

Shaktyam Bhagawati cha

La foi signifie la foi en Dieu et la foi en sa shakti.
 

La foi en l'amour et en la sagesse de Dieu, la foi qu'Il se réalise à travers nous, qu'Il réalise le Yogasiddhi, qu'Il réalise l’œuvre de notre vie, faisant en sorte que toute chose, même apparemment voilée par le mal, serve notre bien, telle est la foi nécessaire.

Est également nécessaire la foi dans le pouvoir de la shakti manifestée par Lui dans cet adhara, afin de soutenir, développer et parfaire la connaissance, la joie et le pouvoir divins dans le Yoga et dans la vie.

Sans la sraddha, point de shakti ; une sraddha imparfaite signifie une shakti imparfaite. L'imperfection peut résider soit dans la force de notre foi, soit dans son illumination. Au début, la pleine force de la foi suffit, car il n'est pas possible de posséder toute la lumière de la shakti dès le commencement du Yoga.
 

Ainsi, lorsque nous nous égarons et trébuchons,la force de la foi est un soutien. Lorsque nous ne pouvons pas voir, nous savons que Dieu retient la lumière et impose l'erreur comme étape vers la connaissance, de même qu'Il nous impose la défaite comme une étape vers la victoire.

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