Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par pascalemmanuel

21 février, jour du Darshan de Mère, aucune concentration particulière fils ingrat 🙂... alors que, c'est curieux, la gratitude vient désormais plus spontanément et plus souvent...

Mère – le 5 juillet 1971

Je me souviens très rarement de mes rêves alors en faire un dans la nuit du darshan de Mère, a peut-être une signification.

Dans mon rêve, je me suis retrouvé dans une sorte de documentaire sur la seconde guerre mondiale avec un focus particulier sur un moment de basculement. Nous savons que l'attaque contre la Russie et la bataille de Stalingrad ont été des moments comme cela, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agissait.

J'étais en relation avec des officiers allemands, c'est cela que le rêve me montrait, (le décor pouvait ressembler par exemple à un bureau du ministère de la guerre). Cela ressemblait à une scène d'un documentaire historique à la différence près que c'était comme si à la fois je regardais le documentaire et j'avais une certaine relation avec les protagonistes, la scène semblait vivante, pas comme dans un film.

Jusqu'à un certain point, je suppose que les officiers allemands ont réellement crû en la victoire. Et puis à un certain moment, ils ont compris que le sort en était jeté, que c'était finit. Eh bien, dans mon rêve, j'étais à ce moment de basculement où la conscience de l'état major allemand basculait de la certitude de la victoire à la compréhension de la défaite. 

Au réveil, je me suis dit qu'il était possible que l'officier allemand de mon rêve symbolise je ne sais quelle "autorité, force" du système mondialiste tyrannique que nous connaissons. Si mon interprétation est correcte, ce rêve est un bon signe. Cela pourrait signifier que des "agents du système" mondialiste vont commencer à quitter le navire.

*

Un peu plus tard, ne retrouvant pas le sommeil, je me suis mis en méditation, et revoilà mon officier allemand, dans une vision recouvrant tout le côté droit du corps.

Cela a débouché sur une autre remarque. En intériorisation, avec le temps, j'ai finit par reconnaître trois types d'expériences. Parfois, ce qui se passe est lié à ma à mon histoire, ce sont des éléments personnels qui remontent pour être modifiés, mis en lumière, purifiés, transformés, etc.

Et parfois ce qui apparaît à la conscience me laisse une toute impression. Un jour, je me suis dit que notre corps était une interface entre la conscience et le monde. Je ne sais comment dire mieux. J'ai remarqué aussi que cet état particulier semble venir quand le calme, la tranquillité, l'immobilité... atteint une certaine qualité, un certain degré, alors hop, la conscience bascule dans une autre conscience et la perception du corps en est toute changée. C'est à ce moment-là qu'il y a cette impression que les images et les sensations du corps ont une origine qui paraît... universelle.

Universelle ? Comme vous y allez jeune homme, c'est peut-être aller un peu vite en besogne ? C'est possible. En attendant, je connais bien ma conscience ordinaire, celle avec laquelle je vis tous les jours. J'ai aussi de large aperçus de ma conscience plus intérieure quand j'entre en méditation, avec ses agitations mentales, ses tourments émotifs, ses caractéristiques sensorielles...

Or cette conscience-là est très différente, tout à coup, c'est comme si ou ouvrait une fenêtre vers l'infini, vers l'universel, comme s'il n'y avait plus de distance, plus de parois, comme si on entrait dans une largeur, une immensité... et les choses qui nous traversent ne semble plus liées à notre histoire personnelle, comme si elles pouvaient venir de n'importe où. C'est pour ça qu'il y a cette impression "universelle". Maintenant, le mot "terrestre" serait certainement plus juste.

D'ailleurs en méditation, souvent il y a cette intention d'abolir les séparations, la volonté de se relier à l'Un qui contient tout et que le corps devienne cette interface du monde. Cet état de conscience élargie ne vient pas à tous les coups, mais quand il vient, cela parait à la fois tout à fait naturel et pourtant la différence avec la conscience ordinaire est tout à fait évidente.

Alors, pour reprendre le fil de ma méditation, lorsque la vision de cet officier est venue, je me suis tourné vers l'Aide divine et une force est descendue et à commencé à travailler dans certains points du corps. En général, ce n'est pas très agréable 🙂. Non que cela soit douloureux car la Force en elle-même est très douce, mais la plupart du temps, le point qui reçoit le contact de la Force se débat, c'est la résistance qui est douloureuse.

Parfois aussi, quand la Force coule sur la peau, cela chatouille, et c'est un autre genre de désagréable. J'ignore si vous avez déjà testé la "fish-pédicure ou ce genre de choses. Dans une station thermale en Chine, il y avait un bassin entier comme ça... Beaucoup adoraient, pour moi c'était infernal 😁... il paraît que c'est le système nerveux qui est trop sensible, je ne sais pas.

Parfois, la Force descend dans la gorge et ça fait tousser. Cette fois-ci, elle est descendue dans le nez et cela piquait beaucoup et au niveau de l’œil droit et ce n'était pas très confortable non plus.  Et puis, après quelques minutes, tout s'est posé, apaisé et je suis sorti de ma méditation.

*

En cette période de Darshan, si ces paroles de Mère me sont venues, c'est peut-être qu'elles méritent d'être partagées. Je remercie ceux qui me les ont envoyé.

"L’agitation, la hâte, l’inquiétude ne mènent nulle part. C’est l’écume sur la mer, beaucoup d’embarras ne produisant rien. Les hommes ont la sensation qu’ils ne font rien s’ils ne courent pas tout le temps, de tous côtés, en se précipitant dans des accès d’activité fiévreuse, en fondant des groupes, des sociétés, des mouvements. C’est une illusion de croire que tous ces soi-disant mouvements changent quelque chose. Cela revient à prendre une tasse et à agiter l’eau qu’elle contient ; l’eau se déplace, mais n’est en aucune façon changée par cette agitation.

Cette illusion de l’action est l’une des plus grandes illusions de la nature humaine. Elle nuit au progrès, parce qu’elle incite à se jeter constamment dans quelque mouvement turbulent. Si seulement on pouvait se rendre compte de l’illusion, de l’inutilité de tout cela, voir à quel point cela ne change rien ! Nulle part on ne peut accomplir quelque chose de cette manière. Ceux qui courent ainsi, de-ci, de-là, sont des jouets de forces qui les font danser pour leur propre amusement, et ce ne sont certes pas des forces de la meilleure qualité.

Tout ce qui a été fait dans le monde, l’a été par le petit nombre de ceux qui se tiennent en dehors de l’action, dans le silence, car ce sont eux qui sont les instruments du Pouvoir divin. Ils sont ses agents dynamiques, ses intermédiaires conscients ; ils font descendre les forces qui transforment le monde. C’est ainsi que les choses peuvent être faites, non par une activité agitée. Dans la paix, le silence et le calme, le monde a été construit ; et de même, chaque fois que quelque chose est à construire véritablement, c’est dans la paix, le silence et le calme que cela doit être fait. C’est une grande ignorance de croire que l’on doit courir du matin au soir et travailler à toutes sortes de choses futiles, afin d’accomplir quelque chose pour le monde." (Entretien du 26 mai 1929)

N'est-ce pas une formidable réponse à cette lancinante question : "Le monde va de plus en plus mal, tout s'écroule... mais qu'est-ce que nous pouvons faire ?" Quant aux deux citations suivantes, elles ont aussi une certaine ressemblance avec les événements actuels, c'est le moins qu'on puisse dire...

Ces Américains ne sont rien que des bluffeurs – ils bluffent, bluffent, bluffent pour tout. Ils arrivent avec des airs, ils vont redresser tous les torts, corriger toutes les erreurs, éclairer tous les esprits – et ils sont tout par terre. (Agenda du 21 mars 1964)

L’homme est encore si fruste qu’il a besoin des extrêmes. C’est probablement pour cela qu’il y a tant de difficultés. Si tout est facile et paisible, on s’endort. C’est comme cela aussi que Sri Aurobindo expliquait la nécessité de la guerre : dans la paix, on s’avachit. C’est dommage. (Agenda du 16 septembre 1964).

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article