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Publié par pascalemmanuel

Première question très intéressante que nous nous posons tous :

J’ai quelques questions concernant la situation mondiale actuelle. Après une petite pause suite aux événements de 2020, il semble que les forces assouriques derrière les puissances mondiales se préparent à nouveau à imposer une autre série de restrictions dans les mouvements etc. au nom d’une autre variante du virus ou du changement climatique, etc.

Même si je comprends que les circonstances extrêmes en 2020 ont réveillé beaucoup de gens et beaucoup de choses cachées sont devenues importantes, on a toujours l’impression que c’est une bataille à sens unique et la force assourique est énorme comparée à notre pouvoir.

Quand je vois les énormes dégâts qu’elle a causé à l’humanité, en particulier aux enfants, cela me fait profondément mal au cœur. À par essayer d’élever notre niveau de conscience, essayer de rendre les autres conscients, que pouvons-nous faire d’autre pour combattre cet énorme pouvoir ? Que pouvons-nous faire d’autre pour éviter d’autres dégâts , Comment le pouvoir divin va-t-il nous aider ? Y a-t-il des conseils de Sri Aurobindo et de la Mère auxquels nous pouvons nous identifier dans la situation actuelle ?

La réponse de Sraddhalu couvre la presque totalité de la vidéo et il serait trop fastidieux de la retranscrire, mais vous pouvez l'écouter en activant l'option traduction automatique des sous-titres. Par contre, il fait de nombreuses citations de l'agenda qu'il nous invite à méditer, et que je partage ci-dessous, en en ajoutant quelques autres. 

(Pour poser une question à Sraddhalu : integralstudies.in@gmail.com)

Le seul espoir pour l'avenir est un changement de la conscience humaine, et ce changement est inévitable. Mais ce sont les hommes qui décideront s'ils y collaboreront ou si ce changement leur sera imposé par la puissance de circonstances écrasantes. Alors réveillez-vous et collaborez (Agenda du 31 janvier 1964)

*

(À propos du Message du nouvel an :

«Hommes, nations, continents, le choix est impératif : c'est la Vérité ou l'abîme.»

Un disciple pose la question suivante à Mère :

«Qu'est-ce que vous entendez par «abîme»?)

En ce moment, il y a une très grande tension. Ils ont tous pris position comme pour commencer une guerre. Les hommes mettent une passion aveugle dans leurs relations internationales.

À la base de tout, il y a la peur, la méfiance générale et ce qu'ils croient être leur «intérêt» (l'argent, les affaires). Une combinaison de ces trois choses. Quand ces trois passions les plus basses se mettent en mouvement dans l'humanité, c'est ce que j'appelle l'«abîme».

Mais quand quelqu'un a décidé de consacrer sa vie à la recherche du Divin, s'il est sincère, c'est-à-dire si sa résolution est sincère et sincèrement mise en actes, il n'y a absolument rien à craindre, parce que tout ce qui lui arrive ou lui arrivera le conduira à cette réalisation par le plus court chemin.

Ça, c'est la réponse de la Grâce. Les gens croient que la Grâce signifie que tout sera facile dans leur vie. Ce n'est pas vrai !

La Grâce travaille à la réalisation de votre aspiration, et tout est arrangé pour que vous arriviez le plus vite, le plus promptement à la réalisation – par conséquent, il n'y a rien à craindre.

La peur vient de l'insincérité. Si vous voulez une vie confortable, des circonstances agréables, etc., vous posez des conditions et des limites – alors vous pouvez avoir peur.

Mais ça n'a rien à voir avec la sâdhanâ. (Agenda du 26 mai 1967)

Ça, c'est pour nous rassurer si nous sommes effrayés par la tournure des événements ! Et puis Sraddhalu nous invite à observer en nous et dans nos comportements, la présence de ces trois choses : la peur, la méfiance, la recherche de notre intérêt, et d'y apporter les corrections nécessaires.

*

Pourquoi le choix est-il impératif ?

Parce que nous sommes à l'un de ces moments que Sri Aurobindo appelle "Heure de Dieu", et l'évolution a pris un mouvement accéléré et intensifié. (Agenda du 22 février 1967)

*

En réponse à une «association» de l'Ashram. Ils ont demandé : «Quel est le besoin de l'heure ?»

«N'essayez pas de tromper le Divin ! »

(Agenda du 29 mars 1967)

(Mère rit beaucoup)

Je me souviens d'un Agenda dans lequel Mère nous dit que c'est lorsqu'elle rit que c'est le plus sérieux !

*

Dans quel sens notre yoga est-il une aventure ?

On peut dire que c'est une aventure parce que c'est la première fois que le yoga a pour but la transformation et la divinisation de la vie physique, au lieu d'avoir pour but de s'en échapper.

Pourquoi la foi est-elle suprêmement importante dans le yoga ?

Parce que nous avons pour but quelque chose de tout à fait nouveau qui n'a jamais été accompli avant.

Quel est le pouvoir de la foi ?

Quand vous avez la foi, vous vous mettez sous la domination du Divin, qui est tout-puissant.

(Agenda du 26 avril 1969)

*

Le monde se prépare à un grand changement : voulez-vous aider ?

(Agenda du 8 octobre 1969)

D'après Sraddhalu, ce message de Mère pour le nouvel an a été envoyé au gouvernement indien et à de nombreuses ambassades. Cet Agenda contient d'autres messages adressés à Indira concernant la politique qui peuvent peut-être s'appliquer à notre situation. J'ai une réserve concernant l'union des partis, car en France, à par l'UPR qui a une position intellectuelle cohérente, tous les autres me semblent pourris jusqu'à la moelle. Sans doute et certainement qu'à l'intérieur de chacun des partis, il y a individuellement des hommes avec des qualités, n'empêche qu'au final, la ligne générale choisie par chacun de ses partis est inconséquente et irresponsable, pour rester poli. En effet, tous les partis officiels ayant accès aux médias, tous sans exception continuent de tromper les gens avec cette fumisterie d'autre Europe.

Il faut que l'Inde travaille pour l'avenir et donne l'exemple. Ainsi elle reprendra sa vraie place dans le monde.

Depuis longtemps l'habitude était de gouverner par la division et l'opposition. Le temps est venu de gouverner par l'union, la compréhension mutuelle et la collaboration.

Pour le choix d'un collaborateur, la valeur de l'homme est plus importante que le parti auquel il appartient.

La grandeur d'un pays ne dépend pas de la victoire d'un parti, mais de l'union de tous les partis.

Par contre, la dernière parole est un formidable défi pour les journalistes des médias menteurs :

Ils m'ont demandé à la Radio de Pondichéry un message pour mettre dans leur bureau, alors je leur ai donné ça – et ils l'ont mis !

Apprenez à vos auditeurs à aimer la Vérité. C'est un travail qui vaut la peine.

*

D'autres Agenda évoquent ce grand changement, et dans celui du 10 décembre 1969, j'ai trouvé ce passage :

Et le corps est en train d'apprendre. Il apprend très vite.

(silence)

(Riant) Il se dit toujours : «On est vraiment de pauvres bougres !» C'est comme cela son impression vraiment ! Nous qui sommes si fiers d'être des hommes et d'être conscients et de pouvoir être autre chose qu'un animal pensant... nous sommes encore tout en bas en comparaison de... ce qui est à conquérir – pas même le premier échelon de l'ascension.

On croit bien faire, on se caresse un peu comme cela pour s'encourager !... C'est vraiment cela, l'impression: on est vraiment des pauvres bougres! (Mère rit)

(silence)

Certainement, un grand pas sera fait quand il sera naturel pour l'homme de chercher à se perfectionner lui-même au lieu de s'attendre à trouver la perfection dans les autres... Ça, ce renversement, est à la base de tout vrai progrès. Le premier instinct humain: «C'est la faute des circonstances, la faute des gens, la faute... Celui-ci est comme ceci, celui-là est comme cela, celui-là...» Et ça dure indéfiniment. Le premier pas, le premier pas est de dire: si j'étais comme je dois être, ou si ce corps était comme il doit être, tout serait pour lui parfaitement bien. Et si, pour faire un progrès, vous attendez que les autres le fassent, vous pouvez attendre indéfiniment.

Ça, c'est la première chose qu'il faudrait répandre partout.

Ne jamais mettre la faute sur les autres et sur les circonstances parce que, quelles que soient les circonstances, même celles qui sont en apparence les pires, si vous êtes dans la vraie attitude et que vous ayez la vraie conscience, cela n'a aucune importance pour votre progrès intérieur, aucune importance – je dis cela : y compris la mort.

Vraiment, ça paraît être la première leçon à apprendre.

*

1er janvier 1970 Mère ajoutera ceci :

Ce grand changement est l'apparition sur terre d'une race nouvelle qui sera pour l'homme ce que l'homme est pour l'animal. La conscience de cette nouvelle race est déjà à l'œuvre sur terre pour éclairer tous ceux qui sont capables de la recevoir et de l'écouter.

*

Sraddhalu évoque aussi une question posée à Mère sur comment travailler pour l'avenir et une réponse sur l'esclavage des habitudes... mais je n'ai pas retrouvé le passage en question car plusieurs Agendas évoquent ce point.

De même il fait une autre citation dans laquelle il ne s'agit pas de sauver ceci mais de sauver le monde et je ne l'ai pas retrouvé. Par contre j'ai retrouvé ce passage de l'Agenda du 7 juin 1967 :

Nous avions ici un Américain, un très gentil garçon, qui avait été avant de venir ici instructeur parachutiste dans l'armée d'Israël. Je ne pense pas qu'il soit de nationalité israélite: je crois qu'il est Américain ; il est de nationalité américaine, j'en suis sûre, j'ai vu son passeport. Mais il a été instructeur parachutiste dans l'armée d'Israël. Quand ces deux-là ont commencé à se disputer, il m'a écrit une lettre dans laquelle il me disait cela et aussi de grands compliments sur la nation israélite, disant qu'ils avaient réalisé un sens de fraternité et de coopération tout à fait remarquable. C'était son impression du pays. Et il disait que si la guerre éclatait, il voulait retourner là-bas pour les aider autant qu'il pouvait. Alors dès qu'ils ont commencé à se bombarder réciproquement, il a décidé de partir. Il est parti hier soir. Et je l'ai vu dans l'après-midi avant qu'il s'en aille.

C'est un homme sincère. Et quand il était là, Sri Aurobindo s'est... (comment dire?) l'impression que j'ai, c'est que Sri Aurobindo se «concrétise» (il est toujours là, mais à certains moments, c'est comme s'il se concrétisait, comme si... – Mère fait un geste de rassemblement ou de condensation –, c'est vraiment cela, l'impression: il se concrétise et il se met à parler). Alors, d'abord il lui a dit (mais il y avait tout un monde là-dedans): «My blessings are with you » [mes bénédictions sont avec vous].

L'homme a été très touché (je ne lui ai pas dit que c'était Sri Aurobindo; j'ai parlé, n'est-ce pas, c'est ma bouche qui a parlé là, mais c'était Sri Aurobindo qui parlait). Puis je me suis concentrée, alors Sri Aurobindo a dit avec une grande force:

Tous les pays vivent dans le mensonge. Si un seul pays se mettait courageusement du côté de la vérité, le monde pourrait être sauvé.

Vers la fin de la journée quand j'étais seule, j'ai commencé à demander à Sri Aurobindo ce qu'il voulait dire exactement... Naturellement, son espoir est que le pays qui «would stand for Truth» [se mettrait du côté de la Vérité], serait l'Inde – pour le moment, elle en est fort loin. Mais... Et comme le sujet était devant moi, je lui ai demandé comment il voyait, dans un avenir harmonieux, la possibilité terrestre ?

Alors il m'a dit – c'était très simple, très clair : «Une fédération de toutes les nations et tous les pays sans exception, tous les continents, une seule fédération: la fédération des nations humaines terrestres.» Et un groupe – un groupe gouvernant – qui serait constitué d'un représentant, «the most able man» [l'homme le plus capable] au point de vue organisation politique et économique, de chaque pays ; et pas du tout de question proportionnelle où les plus grands pays auraient beaucoup de représentants et les petits n'en auraient qu'un – tout le monde un. Parce que chacun représente un aspect du problème. Et alors ils siégeraient par roulement.

C'était une grande vision, pas tant avec des mots qu'avec une vision.

Si nous pensons que la vision de Sri Aurobindo est amenée à se réaliser, voilà qui nous donne une idée de ce qui pourrait advenir ! Après la SDN, après l'ONU, le temps approche d'une nouvelle organisation internationale.

Sraddhalu évoque aussi une parole de 1945 où Mère explique que le Supramental va tourner, réorienter la volonté des hommes vers ce qui est vrai, vers leur aspiration vraie, c'est intéressant. Je vais essayer, sans garantie, de retrouver cette citation. 

Et pour terminer, il cite l'Agenda du 13 octobre 1965 que je vous invite à découvrir par vous-même, le texte est court, à peine deux pages et demi, et c'est très beau...

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