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Publié par pascalemmanuel

Article 1717 ? ! ? 🙂

Pour commencer, Étienne Chouard apporte deux informations assez méconnues.

1) Sur le sujet de la vaccination (1 h 50 mn)

Prof de droit, penseur politique, les vaccins ne sont pas son domaine. Ainsi, pour étudier vraiment la question, il raconte avoir lu plus de quarante bouquins sur le sujet et fait remarquer l'extraordinaire différence entre un livre écrit par un chercheur au CNRS et Professeur au collège de France, favorable à la vaccination, qui écrit un livre de 200 pages, sans une seule note bibliographique.

En comparaison, il évoque un autre livre de 500 pages avec plus de 1200 références scientifiques, données chacune avec un lien qui nous emmène directement au passage qui a servit de base à l'argumentation. 

Sa conclusion est que les bases scientifiques favorables à la vaccination sont très très pauvres, il a eu beaucoup de difficulté à en trouver. Par contre, les données critiques sont abondantes pour qui se donne la peine de les chercher.

2) Sur le système électoral en Suisse (à 2 h 16 mn)

Grande démocratie, apparemment, avec des votations, des référendums citoyens, la Suisse fait figure de modèle et pourtant, nous apprend-il 90 % des votes se font par correspondance, alors que c'est par excellence, la procédure de la fraude. Ensuite Étienne Chouard raconte comment cela se passe, vous allez halluciner 😮 ! Ci-dessous, lien vers la vidéo (23 mn)  qu'il évoque :

Fraudes durant les élections et votations en Suisse

Finalement, il aura parlé très peu parlé des élections européennes, la majeure partie de l'interview étant consacrée au procès de l'élection en tant que telle. (Voir les PDF ci-dessous). Par contre, nuance de taille, il insiste pour dire que son procès de l'élection n'a jamais été un appel à l'abstention. Il explique que certes, le Parlement européen n'a aucun pouvoir, mais qu'il est utile de soutenir les petits candidats vertueux qui luttent contre l'Union Européenne, et le plus compétent sur ce sujet, reste selon lui François Asselineau.

Il aurait pu ajouter que si l'UPR dépasse les 3 %, les frais de campagne seront remboursés, et qu'au-delà 5 %, il y aura des députés FREXIT au parlement européen et cela deviendrait TRÈS compliqué pour les médias de continuer de blacklister Asselineau.

Voilà, pour le résumé de la vidéo.

Maintenant, je voudrais partir d'un exemple concret qu'il donne...

... 1 h 06 mn, il donne l'exemple qu'un matin, excédé par ce qu'on entend à la radio sur l'éventualité d'envoyer des troupes se battre en Russie, nous prenons un cahier et nous écrivons un article de la constitution qui dirait :

Pas de guerre sans référendum.

Ensuite, nous en parlerions à un ami qui dirait : Ah ! oui c'est bien et qui ajouterait :

Ceux qui ont voté oui à la guerre, doivent aller la faire, au front, en première ligne, sans aucune possibilité d'exemption.

Ce n'est qu'un exemple, fort instructif et plutôt savoureux. S'il y avait un  tel article, cela clouerait le bec des va-t-en-guerre ! Ailleurs dans la vidéo, il insiste sur le fait que ce n'est pas grave de se tromper, que nous devrions rétablir notre droit à l'erreur et il reprend en ce sens une pensée de Sri Aurobindo qui nous dit, je ne me souviens plus de la citation exacte, que l'erreur est le chemin de vérité.

La question est de savoir si le peuple veut s'émanciper de la tutelle des élus qui décident de tout. Et la plupart du temps, pas à notre avantage, pas dans l'intérêt commun.

Or, cet exemple concret a enclenché une réflexion que je voudrais vous partager.

Premier exemple

Dans un Agenda sans date de 1958 Mère a dit :

L’argent est une force et ne devrait pas être une possession individuelle, pas plus que l’air, l’eau ou le feu. Abolition, pour commencer, de l’héritage.

*

La puissance financière est la matérialisation d’une force vitale qui se transforme en un des plus grands pouvoirs d’action: le pouvoir d’attirer, d’acquérir et d’utiliser. Comme tous les autres pouvoirs, il doit être mis au service du Divin.

Cela pourrait être l'article 1 du chapitre sur la monnaie, sur la souveraineté.  Nous pourrions écrire.

1.1 L’argent est une force et ne devrait pas être une possession individuelle, pas plus que l’air, l’eau ou le feu.

1.2 Le principe de l'héritage est aboli.

Imaginons un instant l'impact ! D'un côté, nous avons une parole qui a été lue par quelques milliers de personnes, de l'autre, cette même parole pourrait être inscrite dans la constitution d'un pays de 67 millions de personnes !

Sri Aurobindo ne voulait pas de propagande pour les choses spirituelles, mais il ne s'agit pas de propagande, il s'agit de l'incarnation dans le réel de quelques principes spirituels énoncés par Sri Aurobindo-Mère. Pas tous évidemment, mais quelques-uns, ici et là. Reste à nous de trouver lesquels.

Même si cela ne doit pas réussir, cet article étant rejeté par l'Assemblée constituante chargée de rédiger la constitution, ne faut-il pas, malgré tout, l'écrire ? Pour planter l'idée dans la conscience collective. Qu'au moins, ils soient contraints de réfléchir à l'idée.

L'alinéa 2 pose plusieurs difficultés. Si nous écrivons un article, il faut pouvoir non seulement le comprendre nous-mêmes, mais en plus, savoir en démontrer aux autres la pertinence.

Que des grandes fortunes ne puissent pas se transmettre, cela peut se comprendre assez aisément, que des enfants ne puissent pas hériter de la maison familiale, du magasin, de la ferme ou des économies de leurs parents est une pilule plus difficile à faire avaler.  S'agit-il donc d'une question de plafond ? Mais où situer le curseur ? Et puis, un autre problème se pose. En l’occurrence il suffira de faire une donation et le principe sera détourné.

Pour le moment, n'ayant pas une conscience claire de ce que Mère voulait dire, ni même de comment ce principe pourrait être appliqué, il vaut mieux laisser cet aspect de côté pour le moment.

Nous sommes dans un pays laïc, l'alinéa 3 pourrait être rédigé ainsi :

1.3 La puissance financière est la matérialisation d’une force vitale qui se transforme en un des plus grands pouvoirs d’action: le pouvoir d’attirer, d’acquérir et d’utiliser. Comme tous les autres pouvoirs, il doit être mis au service du bien commun.

Étienne propose aussi, avant même le texte de la constitution, qu'il y ait un glossaire pour définir les mots principaux. C'est une bonne idée.

Mal nommer les choses contribue au malheur du monde.

Albert Camus

Deuxième exemple

Dans un Agenda sans date de 195? Mère dit :

J’ai vu, senti, éprouvé qu’en dépit de toutes les apparences contraires, le monde est en marche vers le vrai, vers le jour où les pouvoirs publics appartiendront à ceux qui ont le pouvoir véritable, le pouvoir de la Vérité.

Ce passage est sensé concerner l'Inde mais je ne vois pas pourquoi il ne nous concernerait pas aussi... bien que, pour le moment, je suis pas certain qu'il puisse être laissé tel quel. Par ce que, c'est la porte ouverte à des discutions sans fin. Qu'est-ce que le pouvoir véritable, le pouvoir de la vérité ? Et vous imaginez vous quelqu'un qui prétendrait avoir ce pouvoir ?

Pour le moment, ce dont je suis sûr et qui me convient, c'était la proposition de François Asselineau qui propose un article qui stipule qu'EDF, GDF, la SNCF, les routes, les autoroutes, les réseaux d'eau et de télécommunication, ainsi que la sécurité sociale sont des services publics NON PRIVATISABLE PAR NATURE !

Par contre, nous pouvons sortir les services publics des grilles des oligarchies financières qui se comportent comme des rapaces. Nous pourrions écrire :

1. Les services publics appartiennent au peuple.

2. Chaque service public est placé sous l'autorité d'une assemblée citoyenne chargée de veiller à son organisation et à son bon fonctionnement.

C'est un sujet sur lequel Étienne Chouard et d'autres ont déjà dû écrire, mais son blog est une caverne d'Alibaba et je n'ai pas trouvé encore trouvé où. Mais là n'est pas l'essentiel, les disciples de Sri Aurobindo-Mère peuvent mettre l'accent sur d'autres aspects.

Troisième exemple

Dans l'Agenda du du 7 juin 1967 Mère dit ceci :

Vers la fin de la journée quand j'étais seule, j'ai commencé à demander à Sri Aurobindo ce qu'il voulait dire exactement... Naturellement, son espoir est que le pays qui «would stand for Truth» [se mettrait du côté de la Vérité], serait l'Inde – pour le moment, elle en est fort loin. Mais... Et comme le sujet était devant moi, je lui ai demandé comment il voyait, dans un avenir harmonieux, la possibilité terrestre ?

Alors il m'a dit – c'était très simple, très clair : «Une fédération de toutes les nations et tous les pays sans exception, tous les continents, une seule fédération : la fédération des nations humaines terrestres.» Et un groupe – un groupe gouvernant – qui serait constitué d'un représentant, «the most able man» [l'homme le plus capable] au point de vue organisation politique et économique, de chaque pays ; et pas du tout de question proportionnelle où les plus grands pays auraient beaucoup de représentants et les petits n'en auraient qu'un – tout le monde un. Parce que chacun représente un aspect du problème. Et alors ils siégeraient par roulement.

C'était une grande vision, pas tant avec des mots qu'avec une vision.

Et puis, dans L'Idéal de l'unité humaine, Sri Aurobindo écrit ceci (page 372-373):

Les chefs de nation qui ont la volonté de réussir et que la postérité tiendra pour responsables de tout échec évitable, doivent être sur leurs gardes contre une politique imprudente ou des erreurs fatales ; les imperfections de l’ONU et de sa constitution doivent être corrigées rapidement ou éliminées lentement et prudemment ; si des oppositions obstinées empêchent les changements nécessaires, il faut les surmonter ou les circonvenir de quelque façon, mais sans briser l’institution ; le perfectionnement de l’institution, même s’il n’est ni facile ni rapide, doit en dépit de tout être entrepris, il faut à tout prix éviter de décevoir l’espoir du monde. Pour l’humanité, il n’est pas d’autre chemin que celui-ci, à moins, certes, que le Pouvoir qui la guide ne lui ouvre une voie plus large par un renversement ou un changement libérateur dans la volonté et dans la nature humaines, ou par un soudain progrès évolutif, un bond difficilement prévisible, saltus, qui apportera une autre solution plus grande à notre destinée humaine.

[...]

En fait, la Société des Nations était une oligarchie de grandes Puissances, chacune traînant derrière elle une troupe de petits États et se servant du corps général pour favoriser dans toute la mesure du possible sa propre politique beaucoup plus que l’intérêt général et le bien du monde dans son ensemble. Cette caractéristique apparaissait surtout dans le domaine politique où les manœuvres et les discordes, les accommodements et les compromis, inévitables en l’état des choses, ne contribuèrent guère à rendre bienfaisante ni efficace l’action de la Société comme elle se l’était proposé ou l’avait résolu. L’absence de l’Amérique et la position de la Russie avaient naturellement et presque inévitablement contribué à l’insuccès final de cette première entreprise.

La constitution de l’ONU a tenté de remédier à ces erreurs, du moins en principe ; mais la tentative n’allait pas suffisamment en profondeur et elle n’a pas tout à fait réussi. Un fort élément d’oligarchie a survécu avec la place prépondérante réservée aux cinq grandes Puissances dans le Conseil de Sécurité et il s’est confirmé par le système du veto ; c’étaient des concessions au sens réaliste, à la nécessité de reconnaître l’état de fait et les résultats de la deuxième grande guerre, et peut-être ne pouvaient-elles pas être évitées, mais elles ont plus fait pour créer la discorde, entraver l’action et diminuer le succès de la nouvelle institution, que tout le reste de sa formation ou que le mode d’action qui lui était imposé par la situation mondiale ou que les difficultés d’un travail combiné, inhérentes à sa structure même.

Un effort prématuré ou trop radical pour se débarrasser de ces défauts, pourrait faire crouler tout l’édifice ; mais les laisser sans changement prolonge le malaise, nuit à l’harmonie et au bon fonctionnement, sème le discrédit et l’impression d’une action limitée et avortée, suscite un sentiment général de futilité et le regard de doute que le monde dans son ensemble a commencé de jeter sur cette grande et nécessaire institution qui fut fondée avec des espoirs si hauts et sans laquelle les conditions du monde seraient infiniment pires et plus dangereuses, peut-être même irrémédiables.

Une troisième tentative pour substituer à la présente institution un corps différemment constitué, ne serait possible que si celle-ci s’écroulait après une nouvelle catastrophe ; si la menace de certains présages ambigus se concrétisait, un nouveau corps pourrait prendre naissance, et peut-être même, cette fois, avec plus de succès étant donné la détermination plus forte et plus générale de ne pas permettre à pareille calamité de se reproduire, mais ce serait après un troisième conflit catastrophique qui pourrait ébranler les fondements de la structure internationale, déjà si précaire et malaisée après deux bouleversements.

Cependant, même si cette éventualité se produisait, l’intention qui préside à la marche de la Nature surmonterait probablement les obstacles que celle-ci a elle-même soulevés et les éliminerait peut être une fois pour toutes.

La difficulté ici est que le sort de l'ONU ne dépend pas que d'un pays, contrairement à la constitution que nous pouvons nous choisir.

Par contre, lorsque se produira l'effondrement de notre régime politique, ce qui finira nécessairement par arriver, la France pourrait proposer aux autres nations une refonte des institutions onusiennes inspirées par la vision de Sri Aurobindo, à savoir, la fin du Conseil de Sécurité telle que nous le connaissons, avec un représentant par pays.

En tout cas, même si l'ONU laisse a désirer, Sri Aurobindo nous met en garde contre sa destruction. Les extraits suivants sont plus faciles a transcrire en articles constituants. À al suite de la citation du 7 juin 1967, Mère ajoute :

Chaque individualité nationale a son droit à une existence libre et indépendante, à condition qu'elle n'intervienne pas dans l'existence libre et indépendante de toutes les autres individualités. Les ambitions, les agrandissements territoriaux – naturellement toutes les colonies, tout cela –, ça doit être balayé du tableau.

Et toujours dans L'Idéal de l'unité humaine Sri Aurobindo écrit ceci :

En fait, il appartient à un avenir d’union mondiale libre où précisément le principe du droit des peuples à disposer d’eux mêmes sera le prélude, ou le principal résultat final, d’un ordre de choses dans lequel le monde aura renoncé à la guerre et à la force comme fondement ultime des relations nationales et internationales, et sera prêt à adopter à leur place une libre entente. (page 317)

Essentiellement, une union mondiale libre doit être une unité complexe fondée sur la diversité, et cette diversité doit se fonder sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. (page 319)

À l’élimination de la guerre et à la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes devrait s’ajouter, comme troisième condition d’une union libre, l’organisation de la vie économique du monde dans son ordre nouveau par une entente mutuelle commune. (page 323)

Inspiré par ces extraits, nous pourrions écrire dans le chapitre concernant les relations internationales de notre constitution :

1. Nous réaffirmons le droit inaliénable des peuples à disposer d'eux-mêmes.

2. En conséquence et en toute logique, nous proclamons que le prétendu "droit d'ingérence" est un abus de langage utilisé essentiellement pour cacher des intentions criminelles.

3. Nous nous interdisons à nous-mêmes d'intervenir dans les affaires intérieures des autres pays et nous interdisons aux autres pays de s'ingérer dans nos affaires intérieures.

La formulation est sans doute à améliorer. À noter sur ce sujet international, Étienne propose un article qui dit, je cite de mémoire :

Tous les traités de libre-échange sont abrogés.

Et il explique que tous les pays qui ont mis en place le libre échange se sont appauvris et que tous les pays qui s'enrichissent sont des pays qui ont posé des limites au libre-échange. Mais jamais les politiciens qui écrivent les lois ne le feront car ils sont élus avec l'argent des marchands !

En conclusion

J'ai le souvenir d'un passage de l'Agenda dans lequel Mère dit que le rôle des journalistes devrait être de nous faire la vérité, de servir la vérité, quelque chose comme ça. Je n'ai pas retrouvé la citation. C'est dommage car une telle parole peut aussi servir de base à un article. Et bien d'autres paroles aussi. Par exemple sur le fait qu'une nation est un principe spirituel ou sur le vrai but de l'éducation.

Et puis, le rêve de Mère sur Auroville peut faire partie des textes de références. Mais il y en a sans doute d'autres. Dans un article précédent, je proposais celui sur la religion intellectuelle de l'humanité. 

Pour info, j'ai envoyé un e-mail sur le blog du plan C, dans le quel je lui partage quelques réflexions, entre autre sur notre devise nationale, en joignant le PDF de Sri Aurobindo et l'Avenir de la Révolution française.

Si, au fil de vos lectures, vous trouvez une parole de Sri Aurobindo-Mère pouvant être utilisée pour rédiger un article, merci de le partager. Ainsi, notre cerveau collectif parviendra petit à petit à rédiger quelque chose d'utile pour la conscience collective.

Évidemment, ce serait bien plus facile si nous pouvions écrire sous la dictée d'en haut comme le faisait Sri Aurobindo. Cela peut être un exercice, une sadhana, apprendre à se laisser inspirer d'en haut. Si le sujet nous habite, nos réflexions peuvent préparer la capacité du cerveau à recevoir...

Voilà ! Pour l'instant, j'en suis là. C'est le tout début d'un processus ; des choses sont possibles au niveau des communes, j'aimerais regarder ça de plus près.

Merci pour vos commentaires...

🙏 🙂  🌺

Une constitution est une chose antérieure au gouvernement, et le gouvernement n'est que la créature d'une constitution. La constitution d'un pays n'est point le fait de son gouvernement, mais celui du peuple constituant ledit gouvernement.

Thomas Paine – Les Droits de l'homme (1792)

*

La source de tous nos maux, c'est l'indépendance absolue où les représentants se sont mis eux-mêmes à l'égard de la nation sans l'avoir consultée.

Ils ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l'ont anéantie.

Ils n'étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils se sont fait souverains, c'est-à-dire despotes, car le despotisme n'est autre chose que l'usurpation du pouvoir souverain. [...]

Et comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent leur intérêt personnel à l'intérêt public lorsqu'ils peuvent le faire impunément, il s'ensuit que le peuple est opprimé toutes les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.

Si la nation n'a point encore recueilli les fruits de la révolution, si des intrigants ont remplacé d'autres intrigants, si une tyrannie légale semble avoir succédé à l'ancien despotisme, n'en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des droits de ceux qu'ils ont caressés bassement pendant les élections.

Robespierre – 29 juillet 1792

*

Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie. Le suffrage par le choix est de celle de l'aristocratie. le sort est une façon d'élire qui n'afflige personne ; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie.

Montesquieu – De l'esprit des lois, Livre II, Chap II.

*

Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genou.

Étienne de la Boétie

*

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres.

Étienne de la Boétie

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