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Publié par pascalemmanuel

Hier, je publiais un article sur le mantra de Mère en terminant que c'était à chacun de faire son expérience. Plus tard, je me disais que c'était un outil donné par Mère et que nous pouvions apprendre à l'utiliser.... d'autant que cela faisait longtemps que je n'y avait pas prêté beaucoup d'attention. Or, hier soir dans ma méditation, quelque chose est venu à ce sujet.

Ce témoignage donnera peut-être des idées utiles à quelques personnes.

Je m'étais endormi rapidement pour une fois et réveillé au milieu de la nuit, je n'étais plus fatigué et n'arrivais pas à me rendormir. Alors, plutôt que de remuer dans tous les coins, je me suis assis sur le rebord de mon lit à ma place habituelle pour m'intérioriser.

Se reposer avant de s'intérioriser...

D'ailleurs, je remarque que les meilleurs séances ont souvent lieu quand je suis bien reposé. Lorsque nous sommes fatigués, les nerfs sont sans doute trop agités pour bien méditer.

Établir, le calme, la tranquillité,  la paix semble être toujours la base nécessaire. Je dis semble parce qu'hier, si la conscience était à peu près tranquille, ce n'était pas spécialement confortable. D'ailleurs, le travail des énergies l'est rarement, en ce qui me concerne. 

Deux densités différentes...

Si nous portons l'attention sur la globalité de notre corps physique, nous sentons une certaine densité. Et l'air autour de nous paraît très... aérien, subtil, léger, immatériel. Là, c'était comme si l'air tout autour de moi était plus dense que mon corps et pressait sur le corps par tous les côtés en même temps pour essayer de rentrer dedans par tous les pores de la peau. 

C'était comme si tout le corps était entouré, baigné d'une conscience plus dense que le corps et que cette force exerçait une pression. C'était très concret de sensation, pendant une vingtaine de minutes. Je ne savais trop quoi faire et cela n'était pas très agréable, sans être insupportable.

Entrer dans le silence...

La veille par contre, c'était un peu douloureux et très différent. J'avais lu ces deux paroles de Mère de L'Agenda 1972...

Seigneur Suprême, apprends-nous à être silencieux, afin que dans le silence nous puissions recevoir Ta force et comprendre Ta volonté.(11 février)

*

Cette vérité que l’homme a en vain cherché à connaître sera l’apanage de la race nouvelle, la race de demain, le surhomme.

Vivre selon la Vérité sera son apanage.

Préparons de notre mieux la venue de l’Être Nouveau. Le mental doit se taire et être remplacé par la Conscience-de-Vérité – la conscience des détails et la conscience de tout, harmonisées.(19 mars)

...et je m'étais concentré sur l'idée que le mental devait apprendre à se taire. Cela m'avait beaucoup parlé.

Alors, je sentais les énergies travailler autour de la tête et dans la tête et cela a enclenché un gros mal de crâne assez intense. Nous parlons de rigidités mentales, de structures mentales, mais cela reste des notions psychologiques. Là, dans l'intériorisation, c'était comme si j'avais des morceaux métalliques dans le cerveau. Peut-être qu'ils symbolisaient cela, les structures, les rigidités.

Om Seigneur Suprême, prends possession de ce cerveau...

Entre parenthèse, il est clair que le mental ne correspond ni au cerveau, ni à la tête. Pourtant, c'est dans la tête que cela faisait mal. Enfin bref, ça c'était avant hier.

Hier, c'était donc cette pression d'une force qui entourait le corps. Est-ce que je devais me concentrer ici, là, comme ceci, comme cela, je ne savais que faire, sauf rester tranquille, confiant. 

Images cachées...

Et tout à coup, c'est comme si cette pression avait fait sortir des images cachées dedans et j'ai vu mon frère Michel. Plus âgé que moi de 7 ans, il s'est paraît-il beaucoup occupé de moi quand j'étais bébé.

Très souvent dans mes intériorisations, son image sort, et comme d'habitude, il tirait une tronche ! Cela faisait des semaines que son image n'était pas venue et il était toujours aussi lugubre et ce n'est jamais une sensation agréable. 

Bébé, nous sommes des éponges et je me suis toujours dit que certains de ses états d'êtres s'étaient imprimés en moi. 

Chaque fois que des images familiales arrivent, cela me donne toujours l'impression de quelque chose de lourd...

Nous sommes remplis d'histoires cachées, enfouies  dans notre subconscient, mental, émotionnel, qu'il faudra bien, un jour ou l'autre, mettre en lumière, libérer, purifier...

Prières spontanées jaillies du coeur...

Alors, de l'intérieur, s'est élevé des prières spontanées pour être libéré des influences familiales et n'être ouvert qu'aux influences divines, celle de l'être psychique, de Mère, de Sri Aurobindo, du Seigneur suprême, de la Conscience divine...

J'ai même appelé Agni et son feu purificateur pour tout jeter dedans...

Sur le moment, cela a eut des effets mais je n'ai fait aucun effort pour mémoriser. C'est peut-être à ce moment-là qu'est apparu une image avec plusieurs personnes de ma famille réunies au-dessus de ma tête, peut-être trente-cinquante centimètres, dans une lumière solaire...  

Le mantra...

Et puis tout à coup, j'ai eu l'idée d'utiliser le mantra sur l'image de mon frère Michel. Je l'ai prononcé tout doucement, lentement, quelque fois en prenant bien le temps d'associer la conscience des trois mots :

Om : invocation du Seigneur suprême

Namo : soumission, don de soi..

Bhagavaté : aspiration à ce point, ce conflit, devienne divin...

Et à ma grande surprise l'image a changé de place et de couleur et d'ambiance. L'image de mon frère était apparue au-dessus de ma tête à droite, entouré d'une lumière bleu très foncé, presque noir, pas très jolie, et un visage vraiment triste, mécontent, en colère... Et il s'est retrouvé dans mon estomac, dans un lumière jaune orangée et manifestement tout à fait satisfait d'être là. Il m'a fait penser à un enfant assis à table en train de manger son 4 heures. Une image tout à fait tranquille. J'en étais un peu éberlué. Peut-être le signe que je suis en train de digérer quelque chose.

Et tout à coup, l'image de mon frère a disparu pour être aussitôt remplacé par une autre scène. Je voyais l'image d'une amie au centre de l'abdomen, derrière le nombril et même chose, je récitais doucement le mantra sur elle.

Et puis, une autre amie, avec qui il y avait aussi un petit conflit, et cette fois-ci, elle était au milieu de la poitrine. Et je récitais le mantra avec la même confiance et la même conscience... 

Et au bout de quelques minutes, je me suis retrouvé concentré au centre de la tête à de nouveau réciter le mantra, très doucement, très lentement, d'une façon très appliquée...

 Maintenant, je ne me souviens plus du tout de ce que cela faisait mais sur le moment, dans la concentration, c'était clair que cela avait un effet...

Conclusion :

Ma conclusion est que nous pouvons prononcer le mantra sur toute difficulté, situation conflictuelle, en disharmonie... 

Si chacun pouvait raconter sa façon de l'utiliser et partager son expérience, simple, factuelle, presque objective, avec la situation de départ, l'utilisation du mantra et le résultat. Ce serait une étude très intéressante à faire et nous ferions des découvertes...

Ci-dessous, trois versions du mantra. D'abord celle souvent chantée à Auroville...

Ensuite, deux autres versions... 

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S
Vraiment très touchant tes expériences vécues avec le mantra de Mère et les liens! Merci pour ton partage Pascal.
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P
Merci Saskia 🙏